• (100% racé) 

    La tête  haute et les pieds 

    Dans la merde, 

    Cet animal est l’emblème des français ! 

    Coq…Cocu…Cocon 

    Fier…Infidèle et aimant son confort, 

    Cet animal fait des rejetons. 

    Des cadets, des minimes, des poussins 

    Coq Coq cadet, le grand frère protecteur se veut 

    Animal défendant la veuve et l’orphelin 

    Si gauche à droite et si maladroit à gauche, 

    Il recherche les extrêmes 

    L’animal est indécis et se chausse 

    De santiags, de bottes et d’étriers. 

    Sur tous les tons il chante son lever. 

    Cet animal peu banal ne ferme pas son caquet. 

    Cocorico, cocorico 

    Je suis fier d’être parigot ! 

    Cocorico, cocorico 

    Je parle, je défile, je suis beau 

    Cocorico, cocorico 

    Avec les poules je me couche tôt 


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  •  C'est une erreur d'écouter une femme dont le coeur vient d'être brisé...........elle a tendance à mentir.............

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  •   (ou plutôt : y a comme un os !) 

    Je sors de l’ombre et cela me fait déprimer : 

    J’aurais du te dire ce que je ressentais. 

    Je garde tout pour moi et ce n’est pas bon. 

    J’ai craqué 

    L’abcès est enfin crevé. 

    Quand tu m’as annoncé 

    Qu’il ne fallait plus que l’on se voie de cette façon là, 

    J’ai été très choquée.

    Et pourtant je comprenais 

    Que c’était pour  nous sauver.

    Mais  c’était pour  moi comme une cassure, 

    Une rupture avec le passé  et  il est trop dur 

    Que l’on m’enlève ces chers souvenirs de bas étage. 

    Nous nous sommes tant aimés 

    Dans cet endroit et j’y tenais. 

    Aujourd’hui je me suis à peine confiée à toi

    Et je me sens déjà soulagée. 

    J’ai compris que le changement me met en effroi. 

    Quitter nos douces habitudes 

    Est une épreuve si rude ! 

    Je n’envisageais pas  qu’il puisse y avoir une suite, 

    Un nouveau départ, une éclaircie dans notre relation. 

    Je m’ effondrais si vite, 

    Tentant de le cacher 

    Au lieu de t’en parler. 

    Je suis comme le spéléologue 

    Aveuglé par la lumière du jour lorsqu’il refait surface. 

    Pour m’en remettre il faut un épisode. 

    Ces ragots nous sortent des ténèbres 

    Et nous allons enfin voir le soleil.

    J’en suis allègre. 

    J’ai simplement eu des difficultés à accepter l’évolution : 

    On y  prend goût à la routine quand elle s’installe ! 

    Ce plaisir confortable annihile toute progression. 

    C’est un mal pour un bien. 

    Je retiendrais de cette leçon…à tous desseins, 

    Que les perturbations ne sont pas une fin en soi 

    Mais une ouverture sur autre chose. 

    De tout mal il faut extirper la cause. 

    Dans notre cas, c’est le manque de dialogue.. 

    Nous avons tendance à écourter l’épilogue ! 


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  • (la bonne humeur au tournant) 

    D’étang en étang, 

    Je prends le temps 

    Et me moque du taon 

    Qui accompagne mes pas.  

    De sente en sente, 

    Je serpente 

    Aux détours de ces pentes 

    Qui éclaircissent ma voie. 

    De cris en cris, 

    De cui-cui en cui-cui, 

    Que le paysage est joli 

    Et m’incite à la joie. 


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  • (des tiques pour une tactique) 

    Il est si maigre 

    Que de face on le croit de profil. 

    Son buste est un filet de vinaigre… 

    Sa vie ne tient qu’à un fil. 

    Pour garder la face, 

    Il affiche un large sourire. 

    On dirait l’attelage d’un funambule, 

    il ne laisse pas de trace, 

    Ses empreintes sont des tirets… des soupirs. 

    Son atout : c’est son patronyme. 

    Il manie bien la langue, 

    Ses idées,  pleines de joies,  sont des rimes, 

    Ses potes lui sont liés telles des sangles. 

    Mais qui est donc ce personnage si peu large ? 

    Politicien aux pensées confortables 

    Qui de Panam agrémenta les barges 

    Liant la musique aux arts de la table ! 

    Sa chevelure frisée semble attirer les flon flon, 

    Il ne dit pas « zut » mais « mince », 

    Pour lui on sort les violons, 

    Toute la France lui serre la pince. 


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