• J'ai hésité à classer cet article dans les coups de gueule ou dans les coups de coeur. Mais le totalitarisme pratiqué quant à la cigarette a tendance à me mettre en pétard ! donc......coup de gueule.

    Hier j'étais invitée dans un charmant restaurant au bord de l'oise. Le cadre était idyllique, le personnel y compris la patronne étaient des plus sympathiques. Celà s'annonçait très bien ! Sur les tables, comme préconisé par ces bandes d'écolo qui me sortent par les yeux, point de cendrier. OK : on ne fume pas, on va jouer le jeu. Nous demandons quand même à la patronne si la cigarette est absolument interdite dans son établissement. "Vous pouvez fumer à condition que vos voisins soient d'accord". Contents de cette réponse, nous buvons joyeusement notre apéro sans allumer de cigarette pour autant.....prêts quand même à faire cet effort. Au milieu du repas, l'idée nous titillant un peu, mon ami demande respectueusement aux gens attablés alentours s'ils nous autorisent une cigarette. Sur 5 tables : 5 réponses positives et même plus que positives ! Tous les clients étaient des fumeurs et n'attendaient que le feu vert. Nous étions tous en train de nous priver alors que celà ne dérangeait personne !

    J'étais déjà très en colère contre cet autoritarisme, à savoir que fumer est devenu une tare, voire une maladie pestiférante qui fait que l'on vous regarde haineusement.......limite si on ne vous met pas en quarantaine.........dès fois que ça s'attrappe..............mais là ! l'évidence de l'absurdité de cette loi mal pondue, saute aux yeux. Mon coup de coeur va droit aux fumeurs respectueux et à cette patronne intelligente. Mon coup de gueule va à cette poignée de fascistes qui tentent de s'imposer par la force et la discrimination. A l'époque de nos aieuls, il existait des "fumoirs" dans tous les lieux publics et tout le monde était content. Pourquoi aujourd'hui faut il que les lois soient à sens unique ? Qui est assez prétentieux pour vouloir diriger le monde des fumeurs ? Ou donc est passée cette phrase si célèbre et représentative de la France "Liberté, Egalité, Fraternité" ?

    Je suis d'accord qu'il ne faut pas inciter les jeunes à fumer car c'est un vrai fléau dont on a du mal à se débarasser mais de grâce ! fichez nous la paix lorsqu'on est adulte et conscient de nos actes. Nous prenons nos responsabilités en connaissance de causes et interdire n'est sûrement pas un remède ou une solution mais plutôt une incitation à la révolte et à la guerre. Sachez qu'un fumeur ne cherche pas la bataille........alors revoyez votre copie, vous qui nous gâchez la vie sous prétexte de nous la sauver..........Et là dessus.......le gouvernement........il ne s'en met pas plein les poches ? Voilà maintenant qu'il surtaxe le paquet de clops et infligeant des amendes à ceux qui les utilisent...................pour le coup, ce n'est pas la cigarette qui me retourne les tripes mais bel et bien cette poignée d'arrivistes.


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  • Les lapsus ne sont pas que dans les mots !

     Chargée de la gestion des petits dépannages au sein de mon entreprise, j'ai eu le rictus irrésistible lorsque mon client est revenu vers moi, le sourire hagard et les larmes au bord des yeux pour me signaler que sa boîte à clef avait été posée.............à l'envers ! Impossible d'accrocher ses clefs.

    You know what ? C'est un métier.................................


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  • (Pour eux nous frimons, pour nous ils jouent les as des as : c’est la vie, le jeu de l’amour….une partie de poker ! ) 

    Drôle de tête que me renvoie ce retro !

    J’ai le nez dans le front et les yeux dans la bouche. 

    Ces poils partout me font ressembler à un cabot, 

    Je ne sais pas bien avec qui je pourrais avoir une touche. 

    Pourtant ces jeunes ringards..plutôt beaux, 

    Me collent au train et semblent s’intéresser à ma couche. 

    J’accélère, je frime pour leur montrer qui aura le dernier mot, 

    Mais ils ne lâchent pas prise et semblent bien dans leurs babouches. 

    Stop : un feu rouge..j’ai du pot ! 

    Ils s’orientent sur la gauche suivant une mouche. 

    Non sans jeter un regard furtif sur mes lots, 

    Ils virent de bord me laissant sur la touche. 

    Je reste sur ma faim : je passe mon chemin. 


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  • Les paroles s ‘envolent, les écrits restent. 

    Les ombres s’envolent, furtives, énigmatiques, 

    Sur ce pan de mur juste bien éclairé ; près de Magest. 

    La nuit tombe, les négatifs s’animent : 

    En premier plan, les boulistes sur la place 

    Discutent le point ; sans frime. 

    En arrière plan : c’est la cinquième dimension. 

    Je suis aux premières loges pour admirer 

    Ce flou artistique, bercée par le son des violons. 

    Un passant passe en transparence, 

    Doucement j’entre dans la danse : lucide et même extra lucide. 

    Je ne sais plus à quoi je pense. 

    Je suis attirée, happée par ce cinéma, 

    Mon âme serpente au travers de ce monde virtuel, 

    Je ne sens même plus mes bras. 

    Un air de vacances, un air de fête... 

    Un air de ne pas en avoir l’air ! 

    Chacun jouit de ce qui se passe en tête. 


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  • (Message de l’Eternel) 

    Pas facile l’accès à ma chambre ! 

    Il faut franchir les barbelés quand je n’entends pas 

    Le doux son des graviers sur mes plate bandes. 

    « Tu devrais mettre des marrons, c’est l’époque. 

    Ca tape bien et tu saurais que je suis là…. » 

    Message reçu : ce sera l’occasion d’une ballade vers les grands rocs. 

    Je n’ai pas eu le temps d’aller cueillir fleurette, 

    Mais j’ai quand même bricolé une sonnette de fortune, 

    Et voilà qu’à la nuit, accompagnant Isabelle vers ses amourettes… 

    La place d’habitude si déserte était parée d’une multitude 

    De marrons…des gros, des petits : tous brillants 

    Comme pour attirer mon attention et me dire de façon si rude 

    C’est pour toi : tu vois il n’y a pas de végétation ici… 

    Mais des marrons ! 

    Posés là éparses et m’attendant..alors j’ai compris ! 

    Cette multiplication des petits ronds m’annonce avec certitude 

    Que mon amour reviendra encore et encore, 

    Sans limite franchir mes servitudes.


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