• (De l’aboutissement d’une évidence) 

    Je l’aime tant que j’en perds la boule ! 

    Notre histoire est un doux cauchemar, 

    Un rêve interminable non inscrit dans le moule.. 

    Alors pourquoi tout ce tintamarre ? 

    Je découvre l’amour un peu tard, 

    Et va z’y : « roule ma poule » ! 

    Je me laisse happer par le hasard… 

    Et doucement devient saôule. 

    Attendre, espérer, croire…y en a marre ! 

    Je ne vais pas ameuter les foules, 

    Mais quand même j’aimerais bien tenir la barre… 

    Pouvoir annoncer qu’enfin je roucoule. 

    L’issue est inévitable..il prendra le quart, 

    La tengeante..cette voie à effet « Kiss cool ». 

    Adieu, ménage bancal et coups de cafards ! 

    Viens dans mon antre, ma poule, car avec toi je roule ! 


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  • (un monde qui s’écroule en une fraction de seconde) 

    Tu m’aurais prévenue, 

    J’aurais été chagrinée mais pas déçue ! 

    Tu comprends, ça fait la différence. 

    Que tu aies oublié ton dentiste, je n’y crois pas. 

    Que tu ne t’arrêtes pas une seconde pour me parler : c’est du tracas. 

    J’ai du mal à te pardonner ! 

    OK, tu as voulu rattraper le coup en me téléphonant, 

    Ce qui me prouve que contrairement à mes pensées, tu ne fais pas semblant. 

    J’en suis heureuse mais vaudrait mieux penser avant d’avoir à panser ! 

    Laisse tomber la colère maintenant, 

    Laisse le temps au temps 

    Joue bien cette ultime carte car je n’ai plus la patience.. 

    C’est de moi même que je me méfie : 

    Chat échaudé craint l’eau froide (je te le dis en catimini) 

    Si tu ne m’aimes pas, je ne t’aimerai pas. 

    Adieu, veaux, vaches, couvées…..je ne veux pas passer ma vie à pleurer. 


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  • (attente du prince charmant) 

    Mes balades n’ont pour but 

    Que de me faire oublier mon chagrin. 

    Elles m’entraînent vers des champs de sucs, 

    Je vais de loin en loin. 

    Aujourd’hui j’ai Opté pour l’Epte. 

    Sainte Claire est en chantier, 

    Ce soir on  y fera la fête. 

    J’écris là  entre béton frais et ramiers. 

    La rivière n’est accessible que pour les vaches. 

    L’église est fermée …c’est sûr, je rate ! 

    Je suis seule et paisible, ce bras de lit m’épate. 

    La zone est  inondable…il faut que je m’arrache ! 

    J’y reviendrais à la nuit, 

    Me laisserais bercer par les flonflons.. 

    Feux d’artifice et de Bengale : joli ! 

    L’air sent bon mais sans toi je suis comme un con.


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  • (Comment soigner sa dépression) 

    Je suis lasse d’attendre ton coup de fil, 

    Une envie pressante me guide hors du  foyer. 

    Je respire la nature après l’orage, je file. 

    Mes pieds sont trempés. 

    J’arpente le petit chemin étroit, 

    Mon parapluie ne sert à rien, 

    Les feuilles font toit. 

    Quelques épines saignent mes mains. 

    Laissant coi cet idiot de cabot qui  m’aboie, 

    Faisant taire ces oies jacasses sur ma droite, 

    Je crache mes clops du fin fond de mon moi, 

    Atteint enfin le sommet sous cette chaleur moite. 

    Tiens ! je n’ai jamais essayé cette direction ! 

    Je m’aventure bravant les arbres couchés par la dernière tempête, 

    Il fait sombre sous les ramages, certains fauves doivent bien y avoir leur maison… 

    Je crapahute, j’escalade, me faufile…je suis à la fête ! 

    Bercée par l’ivresse de mes sens en alerte, 

    Je débouche sur la plaine.

    Je suis seule. 

    Cette immensité m’appartient..j’ai envie de conter fleurette. 

    La terre dégorge dans un halo de brume par dessus quelques meules

    Tons sur tons, les pastels me reposent.

    J’oublie tout.

    J’ai envie d’innover. 

    Les colzas couchés par l’orage s’offrent à moi en un tapis rouge. 

    Je trébuche, les bains de boue ne me font pas peur : faut oser. 

    Je suis si petite au milieu de ces branchailles que je n’y vois plus que goutte. 

    Mais j’avance visant le haut du champ pour pouvoir enfin pousser un cri de soulagement ! 

    Quand soudain dans un silence irréel des loups croisent mon destin. 

    Un, deux, trois, six, huit ! une horde passe à ma perpendiculaire et me surprend ! 

    J’admire et j’angoisse…sans même y penser j’ai déjà rebroussé chemin ! 

    Je tente de contrôler ma panique pour ne pas les attirer.. 

    Tout semble magique.

    Ils poursuivent je ne sais quel objectif et sans un mot, s’enfoncent dans la forêt. 

    Un calme olympien règne sur la campagne.

    Je crois rêver ! 

    Tout s’est passé avec tant de paix. 

    Ils m’ont laissée tranquille, 

    Je suis retournée à la ville. 

    Les animaux beaucoup moins que les hommes sont vils,

    Dans la nature j’ai enfoui ma déprime 


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  • (heureux les simples d’esprit) 

    Nids de fourmis, nids d’abeilles, 

    Il est difficile de faire sa place dans la nature. 

    Pas moyen d’oser un orteil, 

    Dieu que la vie est dure ! 

    Point de frontière pour les animaux. 

    A l’est, à l’ouset, ils ont le même comportement, 

    Envahissent sentiers, monts et vaux, 

    Ne cherchent pas à cohabiter 

    …nous chassent tout simplement. 

    Mais où vais je poser mes fesses 

    Et pouvoir mon sandwich avaler ? 

    Pourquoi faut il que l’on m’empeste ? 

    Je cherche pourtant la paix. 

    Quel culot ces petites bêtes qui n’ont pas peur des grosses ! 

    C’est moi qui craint, qui fuie… 

    A elles le pouvoir ! l’homme n’a plus qu’à jeter sa fierté à la fosse. 

    Mais quelle est donc leur tactique ? 

    Nous ne pouvons pas les raisonner : 

    C’est là leur force. 

    Nous ne pouvons que nous adapter, 

    Les accepter telles qu ‘elles sont, même rosses. 

    Moralité 

    Résister pour changer le comportement d’autrui 

    N’est que futilité. 

    Les petites bêtes attaqueront toujours les grosses. 


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