• Vous vous souvenez ? J'avais lancé un petit jeu où je vous demandais d'imaginer la suite. Bravo à vous toutes et tous qui avez apporté votre grain de sel. C'est un excellent souvenir pour moi. J'ai donc concocté une petite histoire reprenant vos commentaires. merci à :

    Barrot Alain Nini

    Martine 85

    Jean-noël Carrier

    Simone L.V.

    Sedna

    Fafa Castaner

    Un homme à la mer !Sorti en bateau au large des côtes méditerranéennes, Pascal rêve avec enthousiasme de participer au prochain grand prix. Il s’y est bien préparé avec son frère aîné. Ils vont la gagner cette course, ils vont s’enrichir et en faire profiter toute la famille.

    Alors qu’ils se trouvent en pleine mer, Pascal découvre que son frère a falsifié le dossier d’inscription et que son nom n’apparait nulle part. De ce fait, il ne recevra aucune récompense alors que son frère récoltera les lauriers et la gloire.

    D’instant en instant, Pascal est envahi d’une rage montante incontrôlable et pense très fortement à faire un meurtre mais en aura-t-il le courage ?

    C’est la tempête sous son bonnet, les vents sont contraires entre le diablotin et l’ange gardien. La colère monte chez Pascal et la haine l'envahit. En effet, avoir menti, avoir tout fait pour que je ne sois pas sur le podium me laisse "de glace". Que pourrais-je inventer pour obtenir ce succès ? Le bousculer jusqu'à ce qu'il chavire : Au revoir grand frère ! Le pari, c'est moi qui vais le gagner et je dirais en arrivant que c'était accidentel... Oui bon, c’est peut-être un peu trop cruel, il ne faut pas qu’il meure noyé. J’ai besoin de me changer les idées, il faut que je trouve autre chose. Allez, je me jette à l’eau, je vais faire un peu de plongée. Effet garanti, il tombe nez à nez avec une murène, voilà de quoi se remettre en question ! Fasciné autant qu’apeuré, l’inspiration lui vient. Après tout ce serait une bonne leçon pour rafraîchir son traitre de frère : une morsure dangereuse mais non mortelle, il le soignerait et récolterait les lauriers de la gloire. Vite, il remonte sur le bateau pour mettre son plan à exécution. Au pire, si son frère succombait à ses blessures, il tairait l’affaire et rendrait aux murènes leur repas puis se ferait passer pour lui, vu qu’ils portent le même nom. Oui, non… ça cloche ! La famille sait bien qu’ils sont partis à deux et s’inquiètera de l’absence du frère. Il y aura forcément une enquête de police et le podium lui passera sous le nez. Alors il ne lui reste plus qu’à mener la vie dure au frangin tout au long de la traversée et faire un beau scandale familial à l’arrivée, dévoilant la supercherie. Ainsi en fait de victoire, la honte le hanterait au grand jour et pour l’éternité. « Bien mal acquis ne profite jamais » !

    Toutes ces réflexions le submergent, c’est lui qui est en train de couler. Il aimerait bien qu’une sirène l’attire de son chant et lui souffle une solution paisible. C’est son frère, il ne peut pas lui faire du mal, tout du moins pas physiquement. Il s’en voudrait à mort.

    Il gamberge, il gamberge, il gamberge loin de la berge.

    En fait de douces mélodies, un message radiophonique mentionne le repêchage in extrémis d'un migrant dans le Channel : ce pauvre bougre avait décidé de braver les courants de la manche sur une embarcation pneumatique de fortune ; quelle coïncidence ! Quel drame. Oh non, la violence n’est pas acceptable et encore moins pour sa famille. Plouf ! Le problème n’est pas résolu.

    Les flots tanguent, Pascal bascule sur le pont du bateau où épuisé par le doute, il s’était endormi sur un matelas pneumatique. Il avait fait un drôle de rêve et se souvenait vaguement qu’il était question d’une course mais… Où sont donc ces rustines pour remettre en état ce maudit matelas gonflable !!!

    Il faut reconnaître que pour Pascal retraité de la police, les enquêtes le poursuivent encore. 

     


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  • A vous d’imaginer la suite…Sorti en bateau au large des côtes méditerranéennes, Pascal rêve avec enthousiasme de participer au prochain grand prix. Il s’y est bien préparé avec son frère aîné. Ils vont la gagner cette course, ils vont s’enrichir et en faire profiter toute la famille.

    Alors qu’ils se trouvent en pleine mer, Pascal découvre que son frère a falsifié le dossier d’inscription et que son nom n’apparait nulle part. De ce fait, il ne recevra aucune récompense alors que son frère récoltera les lauriers et la gloire.

    D’instant en instant, Pascal est envahi d’une rage montante incontrôlable et pense très fortement à faire un meurtre mais en aura-t-il le courage ? 


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  • Résultat de recherche d'images pour "machine café humour"

     

     

    Ouf ! J’ai bien besoin de faire une pause, cet ordinateur me ruine les yeux.

    -      Zézette, on va boire un jus ?

    -      Yep, chouette ! Tu as de la monnaie ?

    -      Oui regarde ou plutôt écoute : cling cling cling cling. Oh zut, cette pièce s’est coincée, ça bloque tout.

     

    Ziip ziip Alerte !

     

    -      Oh la la, qu’est-ce-qu’on a fait ? Boum boum boum et vlan… Ah, tu vois ça refonctionne.

     

    Glou glou glou, le doux son du café qui descend dans les tuyaux… Splash !

     

    -      Je suis toute éclaboussée, il n’y a pas de tasse. Grrrr grrrr grrrr et vlan ! Tiens, prend ça, machine de mmm.


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  • Adieu LéaLéa n'est plus. Ceux qui me suivent depuis longtemps déjà et/ou qui ont lu mon livre "Adelyne" se souviendront de Léa. C'est la dame de Savoie chez qui mon fils avait passé une année lorsqu'il n'avait que 7 ans. Il s'y était beaucoup attaché et a toujours gardé le contact avec elle. A 91 ans, en ce mois de juin 2016, elle s'est assise sur une chaise, ne prenant pas garde qu'était posée là, une bouillotte. Bêtement, elle a perdu l'équilibre et s'est cassé le col du fémur. L'hôpital ne l'a pas prise en charge immédiatement et elle est décédée. Mon fils et moi-même avons été très affectés et nous nous sommes rendus à son enterrement. La petite église était noire de monde tant Léa était appréciée dans son village. Je vous cite ici un petit hommage que mon fils lui a rendu "Après avoir pris soin de nous et veillé sur les montagnes, nous prendrons soin de ne pas oublier qui tu étais ni ton sourire ni ta générosité ni ta bravoure. Maintenant le phénix s'envole pour un autre voyage qui je l'espère lui sera plus merveilleux. Et l'aigle désormais se confond aux montagnes. Bisous Léa."

    Pour mémoire : petit extrait de la rencontre avec Léa  http://arielle.eklablog.com/la-dame-de-savoie-a112830866


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  • L’ange de la rueCédric, né dans la rue, a été placé en foyer d’accueil dès sa plus tendre enfance. Non seulement il a été séparé de ses parents mais il est privé de sa liberté. Plus il grandit et moins il supporte cet internement. Ne sachant plus à quel saint se vouer, il s’adresse directement à Dieu. Il prie, il supplie :

    • Mon Dieu, sortez-moi de cet enfer, emmenez-moi loin d’ici par pitié.

    Nous sommes un 24 décembre, il fait déjà nuit. Il prépare son baluchon :

    • C’est décidé, je me sauve. Je vais aller voir le père Noël au supermarché, peut-être qu’il me donnera quelques papillotes. Cette nuit, il doit y avoir un miracle.

    Dans le même temps, une vieille dame décide elle aussi, de se faire plaisir en cette nuit magique. Elle s’esquive de la maison de retraite, n’ayant qu’une idée en tête : aller s’acheter des chocolats à la liqueur au supermarché. Il y a bien longtemps qu’elle n’a pas eu un peu de douceur dans sa vie.

    Rayon gourmandises : Cédric ayant encore quelques traces de sucreries au bord des lèvres, cherche des gâteaux, quelque chose qui tienne au corps car il n’envisage pas une seconde de retourner dans sa prison dorée. Sous les yeux effarés autant qu’amusés de la vieille dame, il chaparde des nonettes et les glisse discrètement sous son blouson.

    • Euh… Bon ! Elle m’a vu, ça c’est certain. Je vais marcher à ses côtés, passer à la caisse avec elle, comme ça elle ne dira rien.

    Il lui jette un regard si émouvant qu’elle répond par un sourire qui lui fait chaud au cœur. Il y a bien longtemps qu’il n’a pas eu, lui aussi, un peu de douceur dans sa vie.

    Arrivés devant la caissière un peu surprise de voir ce couple étrangement dépareillé, il colle sa bienfaitrice qui garde le secret puis il la suit. Elle presse le pas, elle n’est pas rassurée :

    • Et s’il me volait mon sac ? Pourquoi m’accompagne-t-il ?

    Elle serre précieusement contre sa poitrine sa jolie boîte de chocolats ainsi que sa bourse.

    • Ouf ! Me voici arrivée.

    La porte vitrée de la maison de retraite se referme derrière elle, elle se sent en sécurité mais n’arrive pas à détacher son regard de ce petit bonhomme resté dans le froid. Lui, continue à mâchouiller ses nonettes, il n’est pas du tout inquiet et même se lèche les doigts, cependant ses yeux en disent long.

    • Je ne peux tout de même pas l’inviter à entrer, l’infirmière va bientôt me porter mes médicaments. Que faire pour ce petit ?

    Une pulsion la saisit, un élan du cœur. Elle sent bien qu’il n’est pas dangereux. Sans même y réfléchir, la voici dehors à nouveau. Elle lui tend la main et sans piper mot, l’entraîne dans les allées bien vertes et enneigées, à peine éclairées par un clair de lune inspirant le vagabondage des âmes. La gare se situe au bout du chemin, ils prennent place sur un banc, main dans la main et chacun y va de ses pensées. La vieille dame se revoit avec nostalgie à cette époque savoureuse où elle se promenait avec sa petite fille. Cédric se demande bien que sont devenus ses parents :

    • Peut-être sont-ils là, au bout du quai embrumé ?

    La vieille dame s’assoupit, réconfortée par ce petit ange qui se blottit sur son épaule. Morphée vient les chercher pour un tendre voyage qui les mènera au bout de la nuit.

    Le jour se lève, Cédric tente de réchauffer la main de la dame. Elle est gelée et pourtant elle sourit toujours dans son sommeil, elle semble heureuse.

    • Il faut que je lui trouve une couverture.

    Oubliant qu’il est en fuite, il se précipite vers le chef de gare qui ne peut que constater le décès.


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