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Il n’est pas possible d’être logique
Rigoureusement et continuellement
Car cela mène à l’absurde, selon Boris.
Prenons l’exemple de ce bonhomme
Qui nonchalamment a raté son bus
Parce qu’il croqua une pomme.
Il partit à l’heure. Comme à l’ordinaire
Le trafic était fluide, les transports bien coordonnés,
Mais dans sa pomme logeait un ver !
Le trajet aurait pu mal tourner,
Surtout celui du ver dans l’œsophage !
Mais notre quidam ne se laissa pas influencer !
La logique aurait voulu
Que notre homme avala son hôte
Et monta dans le bus .. ni vu ni connu,
Mais l’estomac qui n’en pouvait plus
Ne fit qu’un tour et mis Boris en faute !
Les transporteurs, c’est bien connu,
Se moquent des contradictions.
L’implacable logique
Veut elle que l’on se contredise,
Histoire de prendre son bus just’à pic ?
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Savoir mener sa barque sur la marne
Quand on a 11 ans
Et qu’on ne connaît pas ses talents,
Sécher les cours pour prendre les rames,
Discrètement se faufiler à travers les feuillages
En un tour de main changer de paysage
Entraîner les copains sans état d’âme
Ne pas se soucier des parents,
Prendre son temps...
Jusqu'à la nuit voguer au son des vagues
SE faire surprendre par la distance,
Rentrer en auto-stop avec comme un goût de rance....
Voir ses amis punis verser quelques larmes
Prendre conscience de sa liberté,
Porter sa chance en son cœur, sans pitié !
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........ Ce n'est pas l'âge qui compte...................
................C'est ce que l'on donne.
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(on lave les dents aux moutons parce que c’est bon pour la laine)
Tant de douceur chasse les odeurs,
Si près de ta bouche,
J’happe le moindre souffle,
Et prends ta respiration avec bonheur.
Après l’amour nos corps font cœur,
Le frémissement de ta joue frôle mes sens,
Cette suave tendresse est notre quintessence.
Je n’ai plus peur.
Je suis impressionnée par l’ampleur, la force et la richesse
De tout ce qui remonte de nos entrailles
Pour se fondre sans faille
Dans un ébat de victuailles, d’allégresse…
Cette nourriture anime nos âmes et pourtant sort des tripes…
Cette beauté au fond de nos abats,
Ce dégueulis de joie..enfin bref : l’orgasme.
Quel joli trip !
J’aspire ton souffle et doucement prends ta bouche…là, gisant sur ta couche.
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