• Mon recueil "Sacrés loustics ces acrostiches" est publié !Il est là, tout beau tout neuf et dispo à cette adresse http://www.thebookedition.com/…/sacres-loutics-ces-acrostic… 

    D'acrostiches en acrostiches, accrochez-vous ! Ce recueil de 28 poèmes illustrés est tout en acrostiches, c'est-à-dire que les premières lettres de chaque vers forment un mot lorsqu'elles sont lues verticalement.

     

     

     

     

     

    Petit exemple ci-dessous :

    L’acrostiche s’accroche aux branches
    Autant que les ouistitis où l’aventure
    Consiste à trouver équilibre et aisance
    Réversibles sur une liane à veinures
    Orientées verticalement. Jeu de lettres
    Sport cérébral, fouillis des mots ordonnés
    Tisser son ode sur la toile, tête-bêche
    Irrésistiblement s’amuser à décoder
    Consonnes et voyelles, donner naissance
    Habilement à la découverte d’un art
    Étonnamment se sentir émerveillé.

     

    Merci d'avance !


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  • Flotte dans les bicoques

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Accroche-toi Jeannot, ça souffle

    Nimbus ! Quel bon vent te pousse 

    Noir comme un corbeau de brousse

    Eole gronde, se gargarise et glousse

    En cette année, il règne en gourou 

     

    Vent du nord fait grincer les frimousses

    Entrainant dans son sillon de belles gouttes

    Noyant le poisson, le vent marin détrousse

    Trombes d’eau s’abattent sans crier ouf

    Excitant Poséidon devenu lors farouche

    Un tsunami par-ci, par-là et il fait mouche

    Sud ou nord, est ou ouest, les vents font barouf

    Et larguent des hallebardes à couper le souffle

     

    Arcs-en-ciel après la pluie : plus rien ne bouge

    Naissance d’une atmosphère brumeuse et douce

    Nul n’a d’égal que la réflexion du soleil sur ces courbes

    Enfin un peu de répit grisant avant l’orage fourbe

    Égrenant les chapelets de nuages, tirant coups de foudre

     

    Pétarades, ombres et lumières, grondements sourds

    La grêle s’abat sans pitié brisant menu les courges

    Une tuile puis deux s’envolent, il pleut jusque dans les fours

    Vider, écoper, nettoyer et c’est reparti pour un tour

    Impitoyable la tempête sévit à nouveau, tornade de jour

    Envol des oiseaux. Les cumulus s’emplissent toujours

    Un troupeau de moutons envahit le ciel annonçant le retour

    Si longtemps espéré d’accalmie, ça discute dans les cours

    Euphorie d’un instant, vent et ondées complices concourent.


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  • Quid quiétudeQui es-tu toi la quiétude 

    Un cocktail de plénitude 

    Imprégné de zen attitude 

    Equation entre égo et altitude 

    Tranquillité, âme en béatitude 

    Un instant suave, un interlude 

    Douceur chassant l’incertitude 

    En vie quiète, adieu turpitudes


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  • Du soleil dans mon jardinElle m’a planté là face aux Alpes

    Pensez-vous que les oiseaux s’échappent

    Ou bien que mon sourire les charme
    Une idée me vient en ma verte campagne
    Vos plantations n’en feront pas un drame
    Attirer les volatiles et chanter des sérénades

    Nul légume ne sera insensible à cet hommage
    Tout corbeau, même le plus vil entonnera ramage 

    Alors racines et plumages feront bon ménage

    Inutile de vouloir effrayer, je préfère le partage
    La joie règnera dans les jardins de France et de Navarre.
     


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  • Frissons d’AvrilEnsoleillé, clair et pur, Avril de jolies fleurs présume

    Naissent en terre fécondée les balbutiements de bulbes

     

    Ausone danse réveillant le doux parfum des aromatiques

    Vaincue, l’âpreté de la froideur ne resserre plus les semis

    Réchauffée, la terre ravive ses plus beaux souvenirs  

    Il a fallu d’un rien, juste quelques rayons d’or euphoriques

    L’hiver s’en est allé, la saison nouvelle muscle les transis

     

    Nuages affolés se sauvent dans un vrombissement, s’agitent

    Et tombe la pluie, inlassable chassant les lièvres dans leurs gîtes

     

    Tout pousse et tout repousse, les manches se retroussent

    Eh oh, et oh, je m’en vais au jardin débroussailler les pousses

     

    Déjà passion d’Avril, la pêche abondante incite à la blague

    Et nargue les pêcheurs bredouilles « ah ! poisson d’Avril tarde »

    Coquine lune rousse ! un vent froid se lève et me glace

    Oh, mes bras dénudés cherchent désespérément lainage

    Une fois pour toutes, ne peut-on pas déplacer cet astre fatal ?

    Viens cocooner sous ma serre, tu y verras des plants peu banals

    Ruses en germination font clin d’œil aux virulents orages

    En cette saison, le langage des fleurs peut bien provoquer mariage

     

    Pas de doute, Avril a son charme, ses senteurs et ses surprises

    Alliant le rose des arbres florissants à un ciel parfois gris

    Sérénité et sentiments bourgeonnent, Avril chouchoute la vie

     

    Doux mois chaud et froid, sucré/salé, j’aime tes facettes

     

    Un coup nu-pieds, un coup bottée et que dire de la gadoue

    Nantie de nobles vertus. Prendre plaisir à patauger somme toute

     

    Flirter avec les boutons d’or, voir les bourgeons s’éclater

    Irriguer grâce au petit ru chantant déjà bordé de violettes

    Labourer fièrement, avec sa pelle et son râteau jouer.


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