-
Par ariellea Poesie le 28 Décembre 2017 à 17:42
Vous savez peut-être que depuis 1 an et demi, je loue un jardin près de chez moi en Isère.
La propriétaire que j'apprécie beaucoup vient de créer un blog http://blandine.over-blog.com/ que j'essaie de faire connaître.
Un petit coucou de votre part serait bienvenu.
Merci d'avance pour ce petit coup de pouce et bonne soirée surtout.
4 commentaires -
Par ariellea Poesie le 28 Octobre 2017 à 10:30
cangemint d'heure!.
Pour tertous qui se posent à chaque fos eulegrinde question lorsquivint le temps ed'changid'heure :
"On avinche ou bien ein arcule ?"
Te veux un truc pour t'in rappeler...
Ravises bin.
...en OCTOBRE: cha fini par RE donc on recule la t'chiote aiguille
...en AVRIL: ça qu'minche par AV donc on avinche cette t'chiote aiguille
T'AS TOUT COMPRIS
8 commentaires -
Par ariellea Poesie le 11 Octobre 2017 à 09:05
Eh oui, de plus en plus...
Il y a des mots, des expressions, qu'on n'entend plus ou qu'on emploie moins.
Ils arrivent exténués, à la fin du deuxième millénaire.
Le siècle qui vient risque de leur être fatal.
Conservez-les, un jour viendra peut-être où on ne les trouvera plus dans aucun dictionnaire, si ce n'est du vieux français...
Quelques exemples:
INCULPATION –
A été expurgé du Code Pénal au profit de "mise en examen". Cela afin d'éviter une infamante présomption de culpabilité.
Etre "en examen" ne présage pas du résultat de l'examen.
Aujourd'hui quand quelqu'un est MIS EN EXAMEN, on doit toujours insister sur le fait que cela ne préjuge pas de sa culpabilité ?
Comme du temps où il aurait été "inculpé".
INSTITUTEUR –
Longtemps remplacé par "MAÎTRE D'ÉCOLE". Il tend à disparaître par sa dissolution dans le concept fourre-tout de l'enseignement,
au bénéfice de "PROFESSEUR des ÉCOLES"
MAÎTRESSE –
Ne pas assimiler à la version féminine d'instituteur !
Ce serait une "professeuse des écoles". Les maris n'ont plus de maîtresse mais une "amie".
Les épouses conservent parfois l'amant, mais seulement à cause de la connotation romantique : les moins romantiques n'ont qu'un ami aussi.
MORALE –
A force d'être inemployée a disparu. Ne demeure que "ordre moral", mais attention : connoté de « fascisme »
Toutefois personne ne se réclame du "désordre moral". La morale n'est plus enseignée, elle est remplacée par "éducation à la citoyenneté"
MOURANT –
Il n'y a plus de mourant mais des malades en "phase terminale".
Afin d'éviter une regrettable confusion ne dites pas à votre fils qu'il est en terminale mais qu'il va passer son bac !
Pour désigner un mort doit-on parler d'un individu "en phase terminée" ?
PATRIOTE –
Totalement absent du vocabulaire politique et civique.
Désigne aussi un bon citoyen américain et un missile américain.
PATRON –
Nous n'en avons plus, ni même des chefs d'entreprise ,
mais des DIRIGEANTS D'ENTREPRISE.
Le CNPF (C N du patronat français) en a pris acte en devenant le MEDEF.
Seuls quelques cégétistes utilisent encore le terme de "patron" ce qui prouve bien qu'il est désormais péjoratif...
PAUVRE –
N'existe plus. C'est un "défavorisé", un "plusdéfavorisé", un "exclus", un "S.D.F." à la rigueur un "laissé pour compte".
Dans les année 80, il subsistait uniquement dans l'appellation "nouveau pauvre"; ce fut le chant du cygne.
PROVINCE –
Dire "en RÉGION". On ne dit plus du "provincial" mais du "RÉGIONAL".
RACE –
A été abolie au profit "d'appartenance ethnique". Sinon, vous êtes raciste, fasciste, nauséabond, …
On peut néanmoins dire "black" en anglais et en banlieue.
SERVANTE, bonne –
Se trouve dans les romans du XIX° siècle.
Aujourd'hui c'est une "employée de maison".
Quand elle s'occupe de vieux - pardon de "personnes âgées" - elle devient "auxiliaire de vie".
SÉQUESTRÉ –
Aucun cadre, aucun chef d'entreprise n'est séquestré, il est "retenu contre son gré".
VANDALE –
a laissé place à "jeunes en colère" au "paysans en colère".
L'ampleur des dégâts distingue les vandales des autres.
VANDALISME –
impolitesse, injures, agressions, bris de matériel, racket sont regroupés sous le terme "incivilités".
On ne dira plus que ce sont des "sales gosses" mais qu'ils "manquent de civilité".
A noter la louable tentative de Jean-Pierre Chevènement d'introduire la bénigne expression" SAUVAGEON".
Il dû battre en retraite devant « l'Insurrection des consciences ».
VOL –
Terme réserve aux gagne-petit et aux obscurs.
Pour les politiques on parlera "d'enrichissement personnel". Ce qui est condamné unanimement par les collègues contrairement à
l'enrichissement impersonnel, qui, lui, ne bénéficie qu'au parti, mérite la compréhension, ce que les juges n'ont pas encore compris.
VOYOU –
En voie d'extinction. On ne connaît que des individus "connus des services de polices", des "récidivistes", des multi-délinquants".
CONCLUSION
Aux élections, votez pour Ali Baba. Au moins vous serez sûrs de n'avoir que 40 voleurs. »
Jean d'ORMESSON
5 commentaires -
Par ariellea Poesie le 19 Mars 2017 à 19:07
Pour les historiens, le manuscrit original de Jules Verne Le tour du monde en 80 jours s’était évanoui. La persévérance d’une éditrice prouve le contraire.
Plus personne n’y croyait, et pourtant. Le manuscrit original du roman d’aventures rédigé en 1872 a été retrouvé par Jessica Nelson, éditrice chez Saints Pères. La jeune femme, âgée de 36 ans n’est pas du genre à baisser les bras. À la manière de Jules Verne, l’histoire pourrait s’intituler Voyage au centre d’une bibliothèque... Car c’est au coeur des fonds Hetzel de la BNF, à Paris, que l’éditrice a entamé de longues recherches.
Difficile d’imaginer l’émotion que cette passionnée de littérature a dû ressentir lorsque, fouillant dans un dossier censé contenir des contrats d’édition, elle tombe quasi miraculeusement sur le texte intégral du Tour du monde en 80 jours. « Après avoir édité Vingt mille lieues sous les mers en 2014, nous souhaitions partir à la recherche d’un autre grand manuscrit inédit de Jules Verne. Nous avions toutefois renoncé à l’espoir de mettre un jour la main sur le manuscrit complet du Tour du monde en 80 jours, plusieurs spécialistes nous ayant assuré que ce dernier avait disparu », raconte l’éditrice Jessica Nelson.
Manuscrit de Jules Verne Le Tour du monde en 80 jours, éditions des Saints Pères
© Éditions des Saints Pères« Quelle ne fut pas notre surprise, au cours de recherches approfondies dans le Fonds Hetzel, de découvrir un manuscrit énigmatique, couvert de l’écriture de Jules Verne et mentionnant les aventures de Phileas Fogg. Quelle ne fut pas notre joie, à la lecture plus attentive de ce document inattendu, de comprendre qu’il s’agissait bien de l’unique manuscrit intégral du plus célèbre livre de Jules Verne », raconte l’éditrice.
Une rigueur d’écolier
Ce roman « se lit aujourd’hui et se lira demain avec le même émerveillement qui fut celui de ses premiers lecteurs », affirme dans la préface de cette édition, tirée seulement 2.000 exemplaires, l’Académicien Jean-Christophe Ruffin. Le texte manuscrit est très lisible. Jules Verne écrit d’un écriture serrée avec assez peu de ratures. On l’avait oublié mais il écrit à la plume. Quand l’encre s’épuise, la ligne pâlit. On imagine Jules Verne plongeant sa plume dans l’encrier puis reprenant son travail.Le manuscrit publié dans son intégralité est enrichi des 38 feuillets autographes, les seuls manuscrits disponibles jusqu’à présent, conservés au Musée Jules Verne de Nantes. L’édition, présentée dans un coffret bleu, est illustrée avec des gravures de l’édition originale de 1873. Le coffret est disponible sur le site de la maison d’édition des Saints Pères. Pour accéder au site, CLIQUEZ ICI
Célia Mascré
France 3 Hauts-de-France
6 commentaires -
Par ariellea Poesie le 8 Mars 2017 à 11:52
1870. Mamontov, un riche exploitant de lignes de chemins de fer, achète la propriété d’Abramtsevo, au nord de Moscou. Dans ce beau domaine boisé, il compte réaliser son grand projet : revenir aux sources de l’art russe… Tout un programme !
Pour cela, il invite les meilleurs artistes de son temps. Peintres, sculpteurs, auteurs, compositeurs : ils sont nombreux à le rejoindre. Abramtsevo devient vite une colonie d’artistes très courue.Ilya Repin, Portrait de Savva Ivanovitch Mamontov, 1878, huile sur toile, collection privée
Voir en grandLe peintre Viktor Vasnetsov, par exemple, est enthousiasmé par cette aventure. Dans la propriété, il fait bâtir une église en s’inspirant des contes russes.
Il va même jusqu’à faire construire une maison de "Baba Yaga", la version russe de la sorcière occidentale.Viktor Vasnetsov, Maison de “Baba Yaga”, Abramtsevo, photo : A.Savin
Voir en grandMamontov veut aller encore plus loin. Pour occuper ce petit monde artistique, il décide de tous les mobiliser pour créer un chef-d’œuvre commun : un opéra !
Leur première collaboration est La Fille de neige. Inspiré d’une histoire populaire russe, cet opéra raconte le destin tragique d’une jeune fille née des amours de la "Fée du Printemps" avec "l’Hiver".Viktor Vasnetsov, La Fille de neige, 1899, huile sur toile, 116 x 80 cm, Galerie Tretyakov, Moscou
Voir en grandEt pour les costumes et les décors ? On fait évidemment appel à Vasnetsov, lui qui a si bien su transcrire l’imaginaire des contes russes dans ses constructions.
Cette version de La Fille de neige est ainsi jouée pour les artistes d’Abramtsevo, mais aussi à Moscou. Cet "art total" révolutionne l’opéra russe. Et vingt ans plus tard, c’est sur ce modèle inventé par Mamontov et ses artistes que la France découvre les fameux Ballets russes !Viktor Vasnetsov, Costume pour l’opéra “La Fille de neige”, 1885
Voir en grandPour en savoir plus : Toutes les informations ici
Pour voyager à travers les saisons russes, de la fin de l’hiver au doux printemps et jusqu’à l’arrivée de l’été, direction l’Opéra de Paris ! Dès le 15 avril, La Fille de neige s’installe sur la scène de Bastille.
Ce conte merveilleux a été mis en musique par le compositeur Nikolaï Rimski-Korsakov, qui le considère d’ailleurs comme sa meilleure œuvre : "Tout y est scénique, musical et bien construit, parfaitement proportionné." En toute modestie !
7 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique