• Petites randonnées
    Crozon sur Vauvre
    Circuit bleu (7 km)
    Mairie 02 54 30 71 17

    Fiche

    Les Poux, oui ça fait mal ! tiens…….ça me rappelle une chanson………. Non ! les Poux, pour l’instant, c’est génial. Mon époux aux Poux ne me cherchait pas de poux pour cette fois et mon pouls se sentait de joie. C’était la campagne, la nature, l’écologie avant l’heure. On ne se prenait pas la tête comme aujourd’hui à trier les poubelles. On faisait du compost. Ma sœur E… avait acheté sa maison avec son concubin G… et un couple d’amis. Ils vivaient tous là, pas en communauté mais ça y ressemblait. C’était une vieille maison, très grande, entièrement à retaper. C’était la mode à l’époque. Les citadins allaient se nicher en pleine campagne pour élever des moutons. Ma sœur avait une chèvre. Mon fils était joyeux dans cet immense terrain. Les petites routes incitaient à faire du vélo. Ma sœur et ses acolytes étaient végétariens. Leur régime était très strict : ils refusaient tout ce qui venait de l’animal, c’est à dire aussi les œufs. Il n’y avait pas de commodités dans la maison. La toilette, c’était au grand lavabo de pierre et à l’eau froide. Pour le reste………cela faisait partie du compost ! un bon engrais pour le jardin. Petit à petit, ma sœur a aménagé cette maison, qui maintenant est bien plus habitable. Il fallait dire que leur quête d’écologie allait jusqu’à laver le linge à la main. Cela s’est corsé lorsque ma sœur a accouché de son premier bébé, seule et accroupie au fond du jardin, selon les lois naturelles. C’est son copain qui a coupé le cordon. La médecine : c’était les plantes. Attenante à la maison de ma sœur, il y avait une autre grande maison habitée par un couple de retraités parisiens. A quelques centaines de mètres, se tenait la plus lucrative des fermes du pays. A quelques km, au carrefour des bouchauds, il y avait le bistrot, toujours plein………..y avait pas que le bistrot qui était plein ! Tous ces jeunes couples chevelus avaient beaucoup de mal à se faire accepter au fin fond du berry et ma sœur a essuyé quelques déboires avec les paysans. Elle devint copine avec la femme du garde barrière des bouchauds. On ne s’ennuyait pas là bas. Faut pas croire qu’à la campagne, on ne fait rien ! tout se passe en cercle fermé et croyez moi……..ça bouge dans les bourgs !

     

    Après ces quelques jours passés dans le berry, j’ai eu l’idée saugrenue de contacter mon oncle de tuteur éloigne, histoire de lui présenter mon mari, puisque maintenant, j’étais entrée dans le moule, donc présentable à la famille………………..

     

     

     

    ...........60ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie.......................     

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  • J’étais heureuse avec ma renault 5 dernier cri. C’était ma première vraie voiture bien à moi et je n’étais pas peu fière ! je n’oublierais jamais la tête du commercial lorsque je lui ai sorti des liasses et des liasses de billets de banque pour répondre à sa question « on fait un crédit ? ». Nous étions, A… et moi, allés acheter cette voiture en jeans et baskets et le vendeur était loin de se douter que nous avions une telle fortune dans la poche. J’avoue que j’ai retiré une certaine satisfaction devant l’ébahissement de ce type. Ca permet de frimer, l’argent !………de temps en temps, ça fait du bien mais c’est comme tout………faut pas en abuser !

    La couleur orange de ma p’tite auto m’allait bien au teint. J’étais radieuse, la fenêtre grande ouverte et mon avant bras, justement fait exprès, posé sur le rebord, histoire de frimer un peu plus !

    Qui dit voiture, dit liberté et ça : ça me collait à la peau. Plus besoin de s’entasser dans les transports en commun où odeurs nauséabondes de parfums et sueurs se mélangent dès potron minet, plus besoin de remonter cette fichue interminable petite rue, mon bébé dans un bras, mes courses dans l’autre pour finir pas arriver haletante sur mon palier. La bougeotte reprit le dessus et je programmais des sorties à tout bout de champ, des ballades en forêt le week end et enfin, j’allais pouvoir aller voir où habitait ma sœur E…..

    Elle nous attendait dans le fin fond de son berry. Ce lieu dit était fichtrement impossible à trouver ! Nous nous rendions aux Poux, entre la Châtre et Aigurande. Cré vingt Dieu (là : suis pas sûre de l’orthographe !)…….non de non……. ! à part les vaches pour nous indiquer la route, il n’y a personne dans cette région ! les villages sont désertiques. On se demande si c’est encore habité ! …..à moins qu’il y ait des fantômes……..le Berry est riche d’histoires abracadabrantes de sorcières, fées aux étangs et vieilles mégères brûlant des enfants dans les fourneaux. Faut pas harpenter seul les chemins menant aux étangs, les soirs de brume. Parmi les vaches, Oh miracle, surgit une vieille dame. Nous lui demandons notre route. Elle nous raconte l’histoire de son village depuis la nuit des temps jusqu’à la seconde guerre mondiale. Très interessant mais « comment va t on aux Poux ? » « oh ben là, vous n’êtes pas rendus ! faut passer par Crevant ». Je savais que la vieille maison de pierres de ma sœur était à 3 km de Crozon sur vauvre et la dame confondait Crevant et Crozon. Elle nous entraîna dans des méandres campagnardes où seuls les canards regardaient les vaches passer. La renault 5 prenait toute la largeur de la route……..fallait pas croiser quelqu’un ! il arrive d’ailleurs souvent que l’on voit des voitures dans le fossé, là bas, car le passage étant peu fréquent, les gens roulent excessivement vite sur ces petites routes biscornues et pas forcément en bon état. Le berry est très vert et valloné. C’est une belle région pour se ressourcer et pêcher………calme garanti !

    Ma sœur n’avait évidemment pas le téléphone dans cette masure aux larges cheminées où on peut s’y tenir debout. Les fours à pain confortent ces cheminées et le chaudron est en permanente ébullition. C’est à la tombée de la nuit que nous sommes arrivés. Ma p’tite auto orange pouvait enfin se reposer. Elle était jolie, garée sous le noyer devant la grange.

     

    ...........59ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie.......................     


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  • Pas besoin de grill, l'enfer c'est les autres !


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  • ......... Cerf volant !


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  • Il y a le Q.I……. c’est la capacité d’utiliser nos neurones au mieux. Nous avons tous les mêmes chances au départ mais nous n’exploitons qu’une infime partie de notre cerveau. Selon les individus et le vécu, notre Q.I varie.

    Il y a la finesse d’esprit……..ça, c’est de l’intelligence !

    Il y a l’éducation………….nous sommes tous marqués par le comportement qu’on nous a inculqués durant notre enfance.

    Il y a l’environnement……….la capacité d’adaptation, quelque soit le milieu.

    Il y a l’enseignement…………ce qu’on a apprit par cœur et qui nous permet de paraître intelligents, sans l’être pour autant.

    Quand je parle de différence intellectuelle dans un couple, je me réfère principalement à la finesse d’esprit, au savoir vivre, à l’éducation. Il n’y a là  aucun rapport de force, ni de besoin de dominer. Je fais simplement le constat d’une situation conflictuelle que j’ai vécue. Je ne juge pas et je n’ai aucune animosité.

    Je suis d’accord  que chacun évolue à son rythme et que dans un couple, l’un peut rattrapper l’autre et même le dépasser mais faut il encore être sur la même longueur d'ondes pour accepter cette différence. Ce n’était pas notre cas. Et puis il y a le comportement………dû à l’éducation reçue. A… n’avait pas d’amis. Nous cotoyions donc mes amis, qui eux, étaient de ma trempe. Il était quasiment impossible d’emmener A…. chez eux. Qu’il n’arrive pas à s’intégrer dans les discussions n’était pas trop gênant, sauf pour lui car il se sentait diminué mais qu’il se jette d’emblée sur la bouteille de Ricard, sans demander l’avis des gens qui l’ont invité et que, de surcroit, il vide cette même bouteille presque à lui tout seul………il y avait là un manque de respect et j’étais honteuse. Et puis il était d’une jalousie maladive ! je ne pouvais jamais faire référence à mes amis connus dans le passé, sans qu’il me pince ou me donne des coups de pieds dans les mollets……….discrètement……..sous la table. J’avais très mal et supportais pour ne pas faire d’esclandre chez mes amis. Je trainais ce mec comme un boulet…….jusqu’au jour où j’ai décidé de ne plus me taire. Il m’a pincée sous la table………j’ai immédiatement réagi et montré mes bleus. Mes amis, choqués, ont refusé de le recevoir à partir de cet instant. Je n’ai jamais osé retourner chez eux et j’ai perdu mes amis qui ne comprenaient pas ce que je fichais avec un tel type ! 

     

    A…. n’avait pas que des mauvais côtés. Il faut rendre à César ce qui appartient à César et je me dois  d’ être juste. Je l’aimais bien malgré tout ça. Il avait bon cœur et était généreux…..surtout avec l’argent des autres ! Enfin majeure depuis la veille du mariage, je pus toucher ma part d’assurance vie (voir 43ème épisode). Il n’y avait pas une fortune colossale mais quand même suffisament pour acheter une petite maison, une voiture et vivre correctement tout en continuant à travailler. Je me fis tout d’abord ce cadeau : une renault super 5 de couleur orange. C’était le début de ces voitures à 5 vitesses. A… n’avait pas son permis et n’avait pas l’intention de le passer. Encore une fois, il fallait que je le traîne…………….

    ...........58ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie.......................     

     

     


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