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Accroche-toi Jeannot, ça souffle
Nimbus ! Quel bon vent te pousse
Noir comme un corbeau de brousse
Eole gronde, se gargarise et glousse
En cette année, il règne en gourou
Vent du nord fait grincer les frimousses
Entrainant dans son sillon de belles gouttes
Noyant le poisson, le vent marin détrousse
Trombes d’eau s’abattent sans crier ouf
Excitant Poséidon devenu lors farouche
Un tsunami par-ci, par-là et il fait mouche
Sud ou nord, est ou ouest, les vents font barouf
Et larguent des hallebardes à couper le souffle
Arcs-en-ciel après la pluie : plus rien ne bouge
Naissance d’une atmosphère brumeuse et douce
Nul n’a d’égal que la réflexion du soleil sur ces courbes
Enfin un peu de répit grisant avant l’orage fourbe
Égrenant les chapelets de nuages, tirant coups de foudre
Pétarades, ombres et lumières, grondements sourds
La grêle s’abat sans pitié brisant menu les courges
Une tuile puis deux s’envolent, il pleut jusque dans les fours
Vider, écoper, nettoyer et c’est reparti pour un tour
Impitoyable la tempête sévit à nouveau, tornade de jour
Envol des oiseaux. Les cumulus s’emplissent toujours
Un troupeau de moutons envahit le ciel annonçant le retour
Si longtemps espéré d’accalmie, ça discute dans les cours
Euphorie d’un instant, vent et ondées complices concourent.
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Mary Poppins sauta dans un tableau et découvrit un bel univers
Nos deux jeunes adolescentes, casquées telles des guerrières
Franchiraient bien le pas, rollers aidant, vers un autre monde
Celui des adultes surgissant comme un mirage l’instant d’une seconde
Mais qu’y-a-t-il derrière le carreau, la vie semble un vrai plaisir
Elles ne perçoivent aucun danger et entendent même des rires
Chiches, on y va ? On la traverse cette baie ? Allez, on fonce
Oh les dames sont jolies, on va pouvoir se maquiller sans honte
En avant pour la liberté, plus d’interdits ni de surveillance
Nous sommes grandes désormais, prenons notre indépendance
Promenons-nous au bois là-bas, le grand méchant loup n’y est pas
Ce sont des histoires pour les enfants que racontent les papas
Vois-tu la grande maison ? Il y a certainement une bande d’amis
On va s’arrêter prendre un café. Ah oui ! Boire du café est permis
Les soirées, se griser à l’apéritif, toutes ces choses donnent envie
Prenons place sur la terrasse et commandons des gourmandises
Quel bonheur de se sentir respectées, on va nous servir
Goûtons aux joies des délices de la vie, testons ces élixirs
Bien, chères demoiselles, vous vous êtes joliment ravies
Il faut payer maintenant. Euh… retournons voir mamie.
D'après une photo de Simone Le Vaillant http://chezsimone.over-blog.com/
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Un cocktail de plénitude
Imprégné de zen attitude
Equation entre égo et altitude
Tranquillité, âme en béatitude
Un instant suave, un interlude
Douceur chassant l’incertitude
En vie quiète, adieu turpitudes
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Si la coutume de se fleurir de muguet le 1er mai s’enracine en 1907 en région parisienne et symbolise le retour véritable des beaux jours, elle puiserait son origine sous Charles IX, qui en 1561 offrit cette fleur comme porte-bonheur, ce mois étant par ailleurs longtemps associé à la très symbolique plantation d’un mai, mais également à la crainte d’entreprendre quoi que ce soit
Il en est du mois de mai comme des femmes, écrit Ernest Laut du Petit Journal illustré, dans le numéro du 1er mai 1921, avant d’ajouter qu’on en dit beaucoup de bien et beaucoup de mal. Les poètes l’ont célébré comme le mois des roses et de l’amour, l’époque du réveil de la nature et de sa fécondation. Mais, d’autre part, on l’a regardé souvent comme un mois dangereux et décevant...
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