• Aller très vite


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    Cette expression viendrait du centre de la France où on dit aussi "à toute bise" pour dire "à toute vitesse".


    La bise est "un vent sec et froid soufflant du nord ou du nord-est". C'est un mot qui est souvent utilisé en poésie pour désigner l'hiver ("La cigale  se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue").

    Plus généralement, il désigne un vent fort et rapide, une masse d'air que celui qui va vite 'fend' pour avancer.

    Source : www.expressio.fr.

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    Je me sentais heureuse…happy, you know ? J’appréhendais beaucoup ce retour de vacances car  je pensais que Fr….. ne serait pas pressé de me revoir et je n’attendais pas grand chose de cette journée. Je m’étais trompée. Il était encore plus amoureux que moi et maintenant, après ces trois semaines de séparation, je savais…nous savions à quel point nous tenions l’un à l’autre. Il n’y avait aucun doute possible. Nos retrouvailles furent grandioses et j’en ai encore le goût sucré qui parcoure mon corps et me fait frissonner. Cet homme faisait mon bonheur, j’espérais que cela  durerait éternellement et même au delà. Notre amour était parfaitement réciproque : nous étions sur la même longueur d’ondes. Lors de ces retrouvailles, j’ai compris lorsqu’il m’a déclaré « j’avais oublié à quel point c’est bon » qu’il m’était resté fidèle tout ce long temps. S’il avait oublié, c’est qu’il n’y avait pas eu droit. Et puis sa manière de me toucher, ses regards, ses mots parlaient mieux qu’un livre. Mes vacances avaient été merveilleuses et pourtant il m’avait tellement manqué….j’osais imaginer celles que nous passerions ensemble, plus tard et j’avais hâte que ce vœu se réalise.

    Cette première semaine de septembre restera à jamais grâvée dans ma mémoire et dans mon cœur tant mon amour me comblait. C’était comme s’il avait eu un déclic, une révélation. C’était certainement le résultat de nos trois semaines d’éloignement. L’apothéose fut lorsque, pris d’un besoin vital d’être près de moi, il se débrouilla pour m’emmener à Merlimont http://www.grisy.net/article-16737374.html  un week end entier ! Trois jours ! ! Et c’était lui qui avait provoqué cette situation. C’était la première fois en quarante six ans que l’homme que j’aimais faisait des pieds et des mains pour être à mes côtés. Je n’avais rien eu à demander et je pensais avoir rêvé ce trop plein de bonheur que l’on pourrait presqu’appeler miracle. Il avait prit des risques inconsidérés, s’était disputé avec sa femme, était passé prendre les clefs chez sa mère et avait débarqué à la maison en pleine nuit. N’étant pas sûre qu’il viendrait car n’y croyant pas vraiment vu les obstacles que sa femme lui fourrait en permanence dans les pattes, je m’étais couchée, triste.

    Il s’en passe des choses pendant notre sommeil ! Fr……. arriva donc à la maison vers deux heures du matin, trouva porte close, sonna et resonna une vingtaine de fois….rien à faire : quand je dors, je dors ! Je suis sourde comme un pot. Il arriva à pénétrer dans la petite cour qui me servait de jardinet (il m’avait dit avoir trouvé le portail ouvert ce dont je doutais car j’étais certaine de l’avoir fermé comme tous les soirs avant de me coucher mais peut être que dans mon subconscient j’avais délibérément omis de verrouiller ! je ne savais plus) puis se heurta à la porte d’entrée de la maison, bien cadenacée, celle là. Il frappa aux carreaux, lança des cailloux…..rien à faire : je roupillais. Tenace, mon amour ! Il entreprit l’escalade vers la fenêtre de ma fille I……, restée à entrebâillée à l’espagnolette http://fr.encarta.msn.com/dictionary_2016006511/espagnolette.html . Il fallait monter sur la table de jardin déjà bancale puis sur le petit toit en bois. Il y parvint mais son quintal le trahit ….. le bois céda, il était vermoulu, pas bon pour des goujats et tranché en fines lamelles. Mon amour se cassa la figure du toit. Meurtri mais toujours déterminé à emmener sa belle, il réquéquépèta depuis le zébut (repart à zéro), tailla un bout de bois en biseau pour faire sauter l’espagnolette et cette fois fit une entrée triomphale en plongeant sur le lit d’I……. qui fort heureusement dormait chez son mecton ce soir là.

    Notre héros ne se sentit plus de joie et pénétra illico dans ma chambre, me trouvant ronflante, ronflante, ronflante. Il avait soif et traversa la maison pour se servir une bière bien fraîche puis refit son apparition : dans mon lit cette fois. C’est là et seulement là que je me suis réveillée ! « I…… ? » balbutiais je pensant dans mon sommeil qu’elle était revenue, puis très vite mes neurones firent un tour « C’est toi ! Tu es venu ! »……la maison entière retentissait de ma liesse. « J’avais tellement envie de te voir ! Je voulais tellement t’emmener à Merlimont ! » Ce furent ses premiers mots qui claquèrent comme une déclaration d’amour, si belle et forte à la fois. Nous nous sommes enlacés. Le bonheur était à son comble.

    Deux ou trois fois, il me dit « tu es prête ? On y va ? » « Oui » puis nos baisers nous clouaient dans le lit et vers quatre heures trente du matin, il s’endormit alors que j’allais me taper le bout de camembert qui siégeait au fin fond du frigo….l’amour : ça donne faim.

    Nous nous réveillâmes vers dix heures. Je fis le p’tit déj. Le temps d’être fin prêts à prendre la route : il était déjà treize heures quinze. Il avait volontairement oublié son portable chez lui, ainsi elle lui foutait la paix.

    Nous sommes arrivés à Merlimont vers quinze heures trente, avons fait une halte à Etaples http://www.grisy.net/article-13720410.html sur le port, acheté le repas du soir : nous avons pris du bon temps au soleil et dans les dunes aussi. J’adorais lorsqu’il me promenait dans les endroits qu’il fréquentait avec son père. J’avais tout aimé de cette journée. Le soir, il me fit un festin d’huitres et barbecue. Nous avons joué à un jeu de société que je ne connaissais pas (notez qu’il faut une bonne dose d’amour pour me faire participer à ces jeux car en général, cela ne me branche pas des masses). Nous étions heureux et pourtant il était perturbé car à peine avions nous mis les pieds dans la maison que le téléphone sonnait tant qu’il pouvait. Il a fini par répondre : c’était sa mère. Elle s’inquiétait. Forcément, dans notre délire, nous n’avions pas pensé aux autres. Il n’avait pas appelé chez lui ni prévenu sa mère qu’il était bien arrivé. Tout le monde le cherchait si bien que les voisins avaient été alertés et avaient confirmé ne pas l’avoir vu. Rappelons qu’il aurait dû arriver dans la nuit et que nous avons ouvert la maison seulement vers dix sept heures ! « Tu as découché ! Avec qui es tu ? » : Ce furent les premiers reproches de sa maman. Puis il a dû affronter son boulet de femme et là : ça se corsait. La crainte qu’elle débarque l’a envahit et je le sentais tendu mais cela n’a pas gâché notre soirée. Couchés à trois heures trente, nous avons fait durer le plaisir une bonne partie de la nuit, bien décidés à nous lever pas trop tard car il  avait prétexté d’arranger la maison et il fallait bien qu’il s’affaire quelque peu pour être un tantinet crédible.

    Neuf heures : no problemo. Je descendis faire le p’tit déj puis après que nous soyons lavés je partis faire quelques courses pour lui laisser le temps de bosser un peu. Pour sortir et entrer dans la maison, je devais me cacher à cause des voisins et Fr…… m’a avoué en avoir assez que nous soyons obligés de faire attention aux autres, de dissimuler notre amour. Cette nouvelle déclaration me fit plaisir. Enfin ! Quelqu’un qui voulait me montrer ! J’eus le sentiment d’être reconnue pour moi même et j’ai savouré cette sensation.

    ......214ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie..............


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  • limoges3.jpg    C'est un petit parc mignon comme tout !

    Une passerelle sur l'eau et au dessus de votre tête, une voûte d'environ 100 mètres de long, où la fraîcheur demeure malgré un soleil persistant.

    Mi sauvage, mi aménagé......... vous êtes dans le parc du moulin Pinard à Limoges.........limousin.jpg

    Longez la rivière (la vienne) 006060jlk.jpg  serpentez entre les buissons fleuris,PARC05SITE.jpg

    Reposez vous sur un banc , les pieds dans l'herbe,
                                                                      Face au petit pont de bois. pont20.jpg

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  • oradour_151.jpg  Oradour sur Glane, située à 20 km de Limoges (direction Angoulème) et laissée en l'état de désolation, après ce massacre où l'absurdité barbare a fait son oeuvre le 10 juin 1944. 46624447_506x382.jpg


    Il ne s'agit pas là de promenade mais bel et bien de recueillement, de prise de conscience.
    oradour1.jpgoradour.JPGdeadcity.jpg    Sous chacun de vos pas, un martyr sommeille oradour-ruins.JPGoradourstreet.jpg  C'était le boulanger, le carossier, le boucher, la couturière   oradour.gif05.jpg Et, dans l'église....... les femmes et les enfants.   Car_in_Oradour-sur-Glane4.jpg  Oradour, ce fut 642 victimes.

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  • La basilique Einhard  J’étais au mille onzième km depuis mon départ et j’ai vu Seligenstadt.

    Seligenstadt signifie ville bénie. Il fallait le mériter ce détour ! j’ai galéré pour trouver mon chemin aux alentours de Frankfort encore une fois. Les autoroutes sont gratuites et foisonnent. Il faut comprendre leur logique. Finalement elles sont construites comme les phrases allemandes : nous avons une première indication au début puis il ne faut pas dévier jusqu’au verbe final sinon on y perd son latin ! pas évident lorsqu’on est français ! si on dévie, on se perd dans des adjectifs à rallonge et on tourne en rond. Finalement, pour mener une affaire rondement : il faut y aller carrément !

    Le stress de ce dédale aidant, je commençais à douter de la valeur de mes efforts pour Fr……. Mon chemin était si difficile à trouver et j’appréhendais de déboucher sur une ville sans intérêt hormis les quelques photographies que je prendrais pour  fabriquer une trace indélébile de son grand père. Et puis….pas un coup de fil depuis Sedan http://www.sedan.fr/ssctg.php?c=1&s=2 et ma motivation commençait à perdre de sa force. Est ce que mon amour méritait vraiment que je l’aime aussi fort ?Je me raisonnais en pensant que certainement, il ne pouvait pas appeler depuis l’Espagne mais quand même… ! j’avais tellement besoin au moins de l’entendre.

    Je m’arrêtais dans la foret aux abords de Seligenstadt pour manger un bout. Je me suis vite aperçue que cette foret est une vaste maison de passe ! Ces cornouillards de mecs sont tous les mêmes, dans toutes les langues ! Ils n’ont pas pigé que je faisais du tourisme et commençaient à me tourner autour avec des yeux dignes de Tex Avery…  http://www.cottet.org/avery/avloup.htm sortant de leurs orbites ! je remballais donc mes quatre tomates et m’installais dans l’autre foret à la sortie de la ville.

    En traversant Seligenstadt, j’eus un premier aperçu qui me remonta le moral. Ca avait l’air assez joli. J’y retournais donc pour digérer et cette fois, décidais d’y passer la journée. J’ai découvert une ville magnifique http://fr.wikipedia.org/wiki/Seligenstadt  et j’ai eu la chance de tomber en pleine brocante, juste devant l’auberge dont Fr….. m’avait parlé…celle de son grand père ?..enfin, je pense que c’était celle là : sur la place de l’hôtel de ville, non loin de la cathédrale. Les maisons sont très typiques, très colorées (beaucoup de vert) et ressemblent un peu au style normand http://www.ac-nancy-metz.fr/ia88/CPLangues/imagesetdecouvertes.html . Les cathédrales sont souvent en pierre rouge, mastoques et pourtant si raffinées. Les rues sont toutes pavées, mes talons peinaient !

    La vieille ville est cernée par un bras du Rhin et je pensais que c’était là, la balade en bateau que Fr…. avait faite lorsqu’il était petit. J’ai cherché des anciennes cartes postales de Seligenstadt mais n’en n’ai pas trouvé. Un commerçant m’a dit qu’à sa connaissance, c’était très rare et qu’il me faudrait faire des recherches. Je n’avais pas le temps ni l’argent pour séjourner plus longtemps ici, alors j’abandonnais cette idée.

    Ensuite je suis allée me recueillir un peu sur la tombe des grands parents de Fr…….. Le cimetière est derrière la cathédrale sur les bords du fleuve. La tombe des grands parents de Fr……, est la quatrième à gauche avant la petite église. J’ai été surprise de voir qu’elle était bien entretenue. Elle était joliment fleurie et il n’y a pas de mauvaises herbes. J’ai rencontré, deux tombes plus loin, une dame qui m’a dit avoir bien connu la grand mère de Fr……. et avoir passé son dernier été avec elle. C’était cette dame qui entretenait la tombe. D’après elle, il n'y’a plus de famille R……. à Seligenstadt.

    Une autre vieille dame a été charmée par l'objectif de mon voyage et m’a prise en sympathie. En quelques minutes, elle m’a apporté beaucoup d’affection. Elle semblait être la gardienne du cimetière. J’ai pris une photo de la tombe des grands parents de Fr…….,  puis je suis repartie à Morfelden http://www.campingplatz-moerfelden.de/ pour passer la nuit. Il était déjà tard et je n’avais rien acheté à manger.

    Sur ma route, j’ai fait une halte dans un centre commercial heureusement ouvert jusqu’à vingt heures. Wal-Mart est impressionnant…..grandiose !  http://fr.wikipedia.org/wiki/Wal-Mart  C’est une grande surface qui fait à elle seule la longueur des " 3  fontaines » à Cergy Pontoise http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_3_Fontaines , et ceci sur deux étages. On trouve tout : de la pince à cheveux au portail en passant par la nourriture et des kilomètres de chaussures ! A l’étage, il y a largement de quoi meubler et même construire une maison ! Mirifique !

    Je me suis acheté quelques wurst http://fr.wikipedia.org/wiki/Saucisse_allemande , spécialités allemandes. Ils ont le secret de la fabrication des saucisses comme nulle part ailleurs. La charcutaille allemande c’est quelque chose ! C’est donc à la nuit que je me suis fait un petit festin, à la bougie, devant ma tente et bercée par la radio allemande. S’ils sont forts en wurst, ils sont nuls en radio. J’ai été bien déçue de ne pouvoir capter que des bavardages ringards et des musiques culcul à la mords moi l’nœud !

    Le lendemain midi, j’avais prévu de plier bagages et de rentrer en France car mon fils m’attendait à Voiron http://www.ville-voiron.fr/index.adml?r=1208 , chez lui.

    J’avais fait ce voyage pour Fr…….. et pour moi aussi…  »à la nôtre » ! et je m’étais régalée malgré les quelques prises de tête à Frankfort. Ainsi j’avais le sentiment d’avoir à nouveau partagé quelque chose d’important avec mon amour. A travers Merlimont http://www.grisy.net/article-18014590.html  et Seligenstadt, j’étais heureuse d’être entrée un peu plus dans son fort intérieur comme si je faisais un peu plus partie de lui et j’aimais çà. J’aimais le connaître, le comprendre, le découvrir.

    Disons que Merlimont était son cœur et que Seligenstadt était ses entrailles et comme ensemble nous prenions de bons pieds….l’osmose semblait presque parfaite. Il restait à toucher son âme……….. !


    ......212ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie..............

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