• couteau.gifHuit septembre 2000, nous fétions nos un an. Fr……….. m’ emmena au « crocodile » à Bezons http://www.restaurant-crocodile.fr/visite.html . Nous avons mangé de l’autruche et du kangourou. L’autruche est plus forte en gout…. »normal, c’est une femelle » ai je déclaré. Alors nous nous sommes posés la question suivante : qui est le mâle de l’autruche http://fr.wikipedia.org/wiki/Autruche  ? Est ce vraiment une femelle ou bien est elle bisexuelle comme l’escargot ?
    Le kangourou est très raffiné et nous avons adoré. Ce restaurant est un ancien train aménagé.

    Le cadre est charmant et le dépaysement assuré ! par la fenêtre nous avons pu admirer les tours de Bezons http://www.ville-bezons.fr/heading/heading1453455.html , typiques par leurs balcons…..sûr, nous étions à Bab el oued http://alger.babeloued.free.fr/#  ! ! J’étais contente car à l’issue de cette journée, Fr………  disait que c’était un bon jour dans tous les sens du terme. Quand je lui demandais s’il pensait que nous fêterions nos deux ans l’année prochaine, il répondit tout d’abord qu’étant tous les deux imprévisibles, on ne pouvait rien présumer mais qu’il souhaitait que notre amour perdure dans le temps. Il n’avait pas dit « dure » mais « perdure »…..s’aimer pour la vie en quelque sorte…..j’étais comblée. 

    Nous allions souvent au restaurant. Un de ses potes portugais nous invitait régulièrement à goûter les délices et spécialités de son pays http://www.portugalmania.com/gastronomie/gastro-regions.htm . Il était un prestataire de Snecma avec lequel Fr…….. traitait en direct. C’était un homme charmant. Je l’appréciais bien. J’avais mangé la morue du chef…un régal ! du jambon cru sur la morue, accompagnée de poivrons et patates, tout ceci enrobé dans une sauce onctueuse et relevée….Essuyez vous….je vois couler vos babines, chers lecteurs !

    En entrée, j’avais pris du chorizo grillé. C’est délicieux : il n’est pas cuit, juste flambé sous vos yeux et l’odeur donne envie de se jeter dessus. Fr……. avait pris du calamar et en dessert un colonel http://www.glacesdumoulin.com/coupes/index.php . On lui a tout d’abord dit qu’il n’y avait plus de colonel et par dépit…il s’était rabattu sur une mousse au chocolat. Je dis bien par dépit car ce choix ressemblait à un suicide tant il était dégouté de ne pas avoir droit à sa glace ! Quelle ne fut pas sa joie lorsque la serveuse lui annonça qu’elle avait retrouvé du citron vert et qu’elle pouvait donc satisfaire à sa demande première ! Pas de colonel…plus de Fr……… : il se suicide à la mousse au chocolat ! quel amour pour ce dessert ! ! Le pote porugais, D……..z, me fit gouter son molotov. Cela ressemble à l’intérieur moelleux d’une meringue recouvert de caramel. C’est très bon. Du coup, j’avais envie d’aller faire un tour au Portugal. S……. http://www.grisy.net/article-7038550.html  m’en avait déjà mis l’eau à la bouche mais cette fois ci, je croyais bien que c’était décidé. J’irais un jour visiter ce pays.

    Je n’aimais pas ces nouveaux horaires que Fr…… pratiquait depuis notre retour de vacances. Comme il me l’avait promis, il cessa de venir travailler avec sa femme et j’en étais heureuse car mes tracas semblaient le faire réagir mais elle le coinçait quand même puisque c’était lui qui allait désormais chercher les enfants à l’école. Je me demandais bien ce qu’elle faisait : elle ! je pensais qu’elle était flemmarde ou bien qu’elle revendiquait le féminisme…vous savez ? l’homme qui fait tout à la maison. Je suis contre ce genre d’idées. L’homme n’est pas né pour servir la femme. Dans un couple, il doit y avoir de la complicité et non des autoritarismes à sens unique. Je me demandais comment il pouvait supporter tout çà.

    Quoiqu’il en était, ces nouveaux horaires imposés me donnaient le vague à l’âme car cela restreignait fortement nos moments d’intimité. J’espèrais bien qu’il allait réagir. Je trouvais que nous ne nous voyions pas assez ou alors trop « en vitesse » et je ressentais comme un vide. J’aurais tellement voulu pouvoir prendre mon temps avec lui, savourer chaque seconde sans le sentir stressé à l’idée du rappel à l’ordre de sa majordome.

    Je continuais à sortir le week end, il y avait souvent la fête à Cergy http://www.cergypontoise.fr/cergypontoise/commune/cergy.php  : c’est là que je tentais d’oublier un peu ma solitude. Je devais bien me faire une raison : il fallait encore et toujours attendre les jours ouvrés pour se revoir ! alors autant prendre du bon temps que Fr……. soit là ou non. Je n’étais pas décidée à gâcher mes dernières années pour attendre un homme.


    ......216ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie..............

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  • Parfois, enfin souvent,

    Je suis impatiente,

    Je voudrai que les graines  

    Que j’ai semées hier soient déjà germées,

    Je voudrai être à une date précise

    Parce que ce jour-là

    J’ai quelque chose d’important à faire,

    Ou de très agréable,

    Et puis la date fatidique arrive,

    Les fleurs poussent et puis se fanent

    Et c’est déjà fini, l’espoir s’évanouit.

    Le temps dont je me réjouissais tant

    N’est plus qu’un souvenir,

    Un joli souvenir ténu

    Dedans ma boite à moi : ma tête !

    Parfois, ma mémoire fuit de toutes parts

    Il ne se passe plus rien dans mon ciel,

    Je n’écris rien

    Je n’ai rien à écrire,

    Rien que du vide à l’écran, le néant

    Je trouve que c’est idiot d’écrire

    Comme ça toujours

    Que ça ne sert à rien

    Qu’à remplir le vide de ma vie.

    Et pendant ce temps là, d’autres vies

    Disparaissent, d’autres vies s’enfuient

    D’autre naissent, alors l’envie me reprend

    De replanter des graines, des mots

    Des mots pour demain, peut-être !

     

    Brigitte Lécuyer


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  • Se laisser tromper
    N'y rien voir, n'y rien comprendre

    Connaissez-vous les 'contes bleus' ?

    Les Contes Bleus Du Chat Perche

    Ce sont d'anciens récits et romans fabuleux qui ont pris ce nom par allusion à la "bibliothèque bleue" des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, composée de petites brochures à la couverture de papier bleu.
    Ces "contes bleus", qui étaient des histoires naïves pleines de sorcières et de revenants, ont donné naissance à l'expression "conte bleu" pour désigner des sornettes et, plus généralement, ont fait associer la couleur bleue aux illusions.

    De là sont des nées des expressions comme "en dire de bleues" pour 'mentir' ou comme la nôtre, née en 1837 et à la forme influencée par "n'y voir que du feu".


    Source http://www.expressio.fr


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  • roses.jpg  De retour à la maison, Fr……. prépara un super barbecue à la viande cette fois et l’après midi passa à une vitesse affolante ! Le cheval qui habite dans le pré d’a côté nous a vus nous ébattre dans l’herbe…il s’est bien rincé l’œil. Je me demandais après réflexion si le propriétaire du cheval ne nous avait pas vus aussi car vers dix huit heures, nous nous sommes aperçus qu’il l’avait emmené faire un tour. Donc il était forcément venu le chercher….donc : il nous avait vus puisque ce pré est le seul endroit à découvert sur le côté de la maison. On se croyait seuls à l’abri de tout regard humain…….je ne sais pas si Fr……. s’était fait la même réflexion mais il fallait que je lui en parle. C’est là qu’il m’avoua qu’au début où il avait sa moto, il faisait des rodéos dans le jardin, nu sur sa bécane !

    Il nous restait juste le temps de remballer nos affaires avant de reprendre la route car nous devions bien rentrer au bercail ! Mais nous ne pouvions pas partir sans qu’il ait débroussaillé un peu devant la maison. Le temps filait si vite lorsque nous étions ensemble. Fr……. n’avait pratiquement rien fait de ce qu’il avait promis à sa mère et prétexté à sa femme. Je m’occupais donc de ranger un peu la table, le pistolet à plombs avec lequel nous avions fait quelques cartons sur les arbres formant la haie, au fond du jardin, de faire la vaisselle pour ne pas laisser de traces pendant que mon amour arrachait les mauvaises herbes. Nous prîmes la route vers vingt heures trente, non sans avoir croisé le voisin qui n’a pas compris que Fr……. parte sans fermer le portail. Forcément, il avait vite détourné l’attention, m’avait laissée un peu plus loin et était revenu fermer tout seul prétextant que le tabac allait fermer. Quelle aventure !

    Vers vingt deux heures trente, nous étions revenus à Bessancourt http://www.grisy.net/article-14612155.html. Mon amour n’avait toujours pas envie de me quitter et prit un verre à la maison….puis deux et finalement resta manger. Il repartit chez lui à une heure trente du matin, se torturant les méninges pour monter une version qui tienne debout. Il était malheureux de partir et moi aussi. Nous aurions voulu prolonger ces instants mémorables. Notre amour était immense. Il m’a même dit qu’il espérait que dans une vie future, je me souviendrais encore de lui…..c’est pas beau çà ?

    Il m’avait cueilli des roses à Merlimont http://www.grisy.net/article-16737374.html pour me faire une surprise mais dans notre départ où nos esprits ne pensaient qu’à tenter de ne pas faire d’erreur, il les avait oubliées près du portail. Dommage pour les roses mais quel bonheur que de savoir qu’il avait eu cette attention délicate. Ca aussi : je n’avais pratiquement jamais connu ! A quarante six ans, j’avais parfois l’impression d’être une débutante, une petite fille à protéger tant la vie m’avait abîmée et d’ailleurs Fr…….. m’avait déjà fait cette remarque.

    Le retour chez lui se passa d’abord sans trop de dégâts car elle s’était endormie mais le réveil fut hard….très hard. Elle ne croyait pas un mot de ce qu’il lui avait raconté et était persuadée qu’il avait une maîtresse. Elle ne se trompait pas de beaucoup ! Elle tentait maintenant de le piéger et j’en souffrais car elle faisait tout pour l’emprisonner. Par exemple, elle avait décidé qu’ils iraient travailler ensemble, avec une seule voiture sous prétexte de faire des économies. Qui dit une seule voiture, dit privation de tout. Restait le boulot et le foyer. Fr…….. m’avait assuré qu’il jouait le jeu au début pour mieux faire passer la pilule après notre escapade mais qu’il reviendrait très vite vers sa liberté. Je le croyais mais quelque chose m’échappait cependant. Avant les vacances, il m’avait dit qu’en septembre il quitterait sa femme et voilà : il suffisait qu’elle gueule pour qu’il marche comme un toutou. C’était vrai qu’il lui en imposait plus qu’avant mais je ne comprenais pas bien. Ou alors il préparait sa sortie en douceur……et en profondeur !

    J’étais convaincue qu’il ne ferait ce pas que si l’événement le permettait. Il poussait jusqu’au bout, certainement pour être sûr que son couple n’était plus viable.


    ......215ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie..............

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  • S'il est vrai que pâturages et labourage sont les deux mamelles de la France Sully.jpg

    (citation du Duc de Sully),

    alors j'ai donné dans la mamelle ! presentation-vacheland.jpg


    Tondu, désherbé, planté, taillé.................. je suis fourbue mais détendue.

    J'aime jardiner


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