• Ad rem en latin ou répondre à la chose

    3h33 cette nuit : je me réveille. Qu'en pensez vous doc ?

    Sont ce les émulations de mon cerveau ou la transmission de pensée avec l'au delà ? En tout état de cause : 3h33, celà ne me parle pas. 3 fois 3 = 9, chiffre neutre en numérologie. Je me suis donc réveillée pour rien ?

    .................à votre avis ?


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  • Maman avait la folie des grandeurs mais aussi la bougeotte. Après s’être débattue avec tenacité et acharnement, toute veuve qu’elle était avec ses 5 enfants de surcroit mineurs et pas vraiment aidée par l’état à cette époque, nous quittâmes Maisons Alfort pour Paris. Maman a su maintenir la responsabilité de l’auto école de papa, l’appartement de Maisons Alfort et continuer son évolution dans le monde des affaires………….le monde des requins ! car ils ont les dents longues dans ce milieu là. Courageuse, jolie et intelligente, Maman fit très vite sa place « sur la place de Paris » comme on dit et tenta de nous assurer un bel avenir. Elle loua un appartement avenue de Wagram et m’inscrivit au lycée Jean De La Fontaine dans le 16ème. Débarquant de mes années à forger mes jarrets sur mon vélo, je n’appréciais pas du tout d’avoir à prendre le métro et allais au lycée à pieds. J’ai beaucoup marché à travers Paris et peux maintenant prétendre bien connaître ma capitale. Paris est une ville magnifique.

    Je débarque donc en classe de 3ème dans les quartiers chics. Les copines sont bien habillées, maquillées mais pas moins chipies que dans les autres milieux……..je dirais même………des sacrées mentalités pas sacrées du tout ! Je ne m’arrêtais pas à ce détail et ne demandais qu’à découvrir ce monde car j’aime bien comprendre. J’ai appris à aller snober au café du coin, à faire les boutiques, à manger des gâteaux dans les salons de thé. J’ai vite cerné celles que j’allais cotoyer ou non. Quelques unes sortaient du lot et me faisaient rire. Elles étaient gonflées ! elles savaient qu ‘elles ne craignaient rien car protégées par papa et maman. Ca marche comme ça ! Nous étions 3 boute en train dans la classe. J’ai oublié les prénoms de ces jeunes filles de bonne famille mais ai toujours à mes yeux la silhouette fine et rose de l’une d’entre elles. Rien qu’à la voir, j’étais pliée de rire ! Elle ressemblait à la panthère rose et en jouait. Elle était une BD à elle toute seule !

    Je n’ai fait qu’une année dans ce lycée, avec succès. Les cours m'interessaient toujours autant, ce qui m'a permis d'exercer mes talents d'artiste. Pendant que le prof parlait, je dessinais. A cette époque, je commençais à parcourir les magazines et était en admiration devant les caricatures que je tentais de reproduire. J'en avais fait une de Léon Zitrone, ce fameux journaliste. Elle fit le tour du lycée tant elle était réussie. J'ai aussi été impliquée dans la chorale, moi qui chante faux comme une casserole !

    A l'issue de cette année prodigieuse, maman se mit en quête d’acheter une maison de 3 étages à la porte gentilly (14ème) et nous avons donc changé de quartier.

     ...........25ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie....................... 


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  • Histoires catalanes

    Depuis toutes petites, nous passions la plupart de nos vacances à Sahorre, petit village en montagne dans les Pyrénées orientales (66). C'est là que Mameth avait une maison sur 3 étages..la plus grande maison du village, juste sur la place. Le mari de Mameth avait été maire de Sahorre. Nos séjours y étaient heureux et j'y avais bien évidemment ma bande de copains....des catalans.

    C... avait une belle gueule et nous avions tous les deux 16 ans, soit le bon âge pour compter fleurette, ce que nous fîmes. Je n'oublierais jamais le soir où pour la 1ère fois, il me déshabilla doucement et resta quelques instants à me regarder comme si j'étais un don du ciel. J'ai fait ce jour là l'amour pour la 1ère fois de ma vie. Nous nous étions cachés dans une petite pièce au fond de la salle des fêtes (j'ai toujours aimé les endroits insolites). Notre histoire tourna au sérieux et nous nous vîmes plusieurs étés. C..., pour se rapprocher de moi (j'habitais à Paris et lui à Sahorre), s'engagea dans l'armée. Il avait ainsi un solde qui lui permettait de venir me voir en train. Il vint une fois puis 2 mais entre temps j''avais rencontré M... Ti, un vietnamien, et n'était plus trop amoureuse de C.... qui venait de me demander en mariage. Je repoussais la demande de C.... alors que nous roulions en bus à travers Paris et ce fût un drame pour lui. Maman me sermonna de le faire autant souffrir. Il était éperdument amoureux de moi. Il revint encore une fois sans prévenir et dans l'intention de me casser la figure. Il me suivi au parc Montsouris (Paris 14ème) et fini par m'aborder. Il m'avoua plus tard que lorsqu'il m'a vue dans cette jolie robe courte à fleurs, il n'eut pas le courage de me faire du mal.

    J’ai oui dire qu’à ce jour il est chef de gare du côté de Montpellier dans l’hérault. Je ne l'ai jamais oublié et j'ai bien souvent regretté d'avoir rejeté sa demande en mariage mais nous étions si jeunes et j'ai pris peur !

    ...........24ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie.......................


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  • Paris 17ème. Maman avait la folie des grandeurs et nous faisait jouer les riches. L'appartement était situé avenue de Wagram, au 6ème étage, près de la place des Ternes. L'épicerie du coin était simple et nous livrait les courses à domicile. C'est là que je fis la connaissance du commis : un homme d'au moins 25 ans alors que je n'en n'avais que 16. A cet âge là, il était un vieux à mes yeux et m'effrayait un peu car Mameth (la grand mère maternelle) nous avait toujours mises en garde contre les plaisirs du sexe. Mais je m'appelle Arielle et aime l'aventure et puis ce qui est interdit est toujours alléchant ! Je répondis aux avances du commis et il vint me retrouver la nuit dans ma chambre. Je le faisais passer incognito. La première nuit, il ne me toucha pas, ni la nuit suivante. Je lui demandais pourquoi " tu es si jeune ! je ne voudrais pas te faire du mal " " pas d'accord ! faut bien que je commence un jour ". Il n'a pas perdu de temps et a rattrapé son retard......je fus dépucelée et n'en fis pas un drame. Cela s'est très bien passé mais il n'y eut pas de rapports sexuels, uniquement avec la mimine.

    J'étais donc encore positivement correcte mais avais fait un pas vers ma féminité. J'abandonnais le commis, ayant obtenu ce que je voulais car - en fin de compte - il ne me plaisait pas outre mesure.

    En bref, je l'ai jeté après usage......j'avais découvert le mec jetable. Cette mentalité était celle de mes copines de lycée. Et oui ! je fréquentais des bourgeoises et ce monde là, Monsieur, c'est un monde de pourris.

    ...........23ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie.......................


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  •  

     

     

    Aujourd'hui est une journée sacrée

    Pour cette jolie Mademoiselle

    J'en appelle à toutes les fées

    Pour vous dire comme elle est belle

    Aujourd'hui je bénis ce jour où elle fût bien née

    Ce 26 septembre qui n'aura jamais son pareil.

    Merci à toi d'exister, ma fille, toi qui me fais pousser des ailes.


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