• Similitude

    (De la gène quant aux gênes) 

    Il paraît que je te ressemble, 

    Maman. 

    De dos, on me donne 18 ans ! 

    Ta vie comme la mienne 

    Dérangent. 

    Nous ne sommes pas des anges ! 

    Depuis tes 49 ans, tu joues avec les vers, 

    A cause de cet accident. 

    Un flic pervers a provoqué ton enterrement ! 

    Maman, j’y suis aujourd’hui sur mon 49, 

    Tremblante. 

    Serais je maintenant sur la tangeante ? 

    Ma vie n’a été qu’épreuves et tourments, 

    Comme la tienne. 

    Nos similitudes dans l’espoir me freinent ! 

    Passerais je ce cap innovant ? 

    Tu es partie trop jeune. 

    Je ne veux pas que les bêtes me déjeunent. 

    Je suis mal à l’aise 

    A l’idée que la vie me baise 

    Sous prétexte que j’ai atteint l’âge fatidique ! 

    Similitude ne signifie pas exactitude. 

    Pourquoi aurais je le même destin ? 

    Je ferais fi de ces baratins. 

    Quand y a d’la gène, y a plus d’plaisir, 

    Et ce ne sont pas mes gênes 

    Qui me mettront à la benne. 

    J’en veux encore du plaisir, 

    Je n’ai pas fini ma mission ici bas. 

    Je passerais à travers ce chas. 

    « Y a du maquereau dans l’air !Joujou »

  • Commentaires

    1
    Mardi 27 Février 2007 à 12:00
    bonsoir Ariellesympa ce texte que tu adresses à ta maman décédée...il est beau, il est touchant, tu y mets ton âme, ton amour...j'ai aimé...et souris... espère en la viebisesLoula
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