• Y a du maquereau dans l’air !

    Par ariellea Poesie dans Articles populaires – L'Univers d'Arielle le 24 Février 2007 à 12:00

    JL semblait bien connaître le domaine du commerce et les démarches à faire. Normal, c’était un ancien banquier. J’étais donc bien conseillée mais comme on dit les conseilleurs ne sont pas les payeurs. Je me rendis au tribunal de commerce de Paris, près du chatelet et ouvris un registre du commerce. C’était facile en 1978 : il n’y avait aucun justificatif à donner, simplement prouver son identité et trouver une activité cohérente.( http://www.greffe-tc-paris.fr/rcs/immatriculation/entreprise_individuelle.php ) Il n’y avait pas non plus d’argent à avancer, juste un timbre fiscal à apposer sur le bulletin de registre. C’était facile mais on ne nous aiguillait pas ! c’était « vogue la galère » : à toi de savoir manager. Il y avait cependant quelques astuces à savoir, et pour pouvoir avoir un large éventail de produits à vendre et pour payer moins d’impôts. Seul le bouche à oreille fonctionnait……il fallait tendre la bonne car dans les « on dit », il faut en prendre et en laisser. Mon astuce à moi était d’ouvrir une activité de bimbeloterie et lingerie féminine. Ceci voulait tout dire et rien dire à la fois. J’avais donc le droit de vendre tout et rien. Pour les impôts : c’était tellement compliqué et rébarbatif que je n’ai jamais réellement compris les règles de l’art de déclarer ! se mettre au forfait ou au réel ? là était la question mais il fallait se méfier des pièges. C’est bien connu : le plus grand arnaqueur du monde, c’est le gouvernement mais comme c’est de l’arnaque légale………… !! no comment. 

    JL, pas fou, m’avait laissée tout mettre à mon nom propre. Il m’avait bien vendu sa sauce……à l’italienne je dirais, doublée d’un esprit banquier !! j’avais tous les éléments pour tomber dans un panneau gros « ça comme » ! 

    Qu’à cela ne tienne, j’étais heureuse. Nous avons commencé à faire tous les marchés du coin. JL travaillait avec moi. Il ne lésinait pas sur la besogne. Il en connaissait un rayon et j’appris beaucoup à ses côtés, tant sur l’art et la manière de faire un étalage attractif que sur les astuces de vente et le choix des grossistes. Il y avait aussi le graissage de patte du placier……….et j’en passe et des meilleures ! le commerce : ça sent le maquereautage à plein nez et parfois……….ça pue !  

     

     

     ..........75ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie.......................   

    « ThéologieSimilitude »

  • Commentaires

    1
    mae
    Lundi 26 Février 2007 à 12:00
    Ca n'a pas du se passer comme tu le voulais sinon tu y serais encore sur les marchés, maitenant rien que la location d'une balance te bouffe la moitie des revenus de la journée!
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