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    Une valise sur un quai, que maintient une ficelle,

    Fine, comme cet espoir que tu sers dans tes mains,

    Fragile, comme un silence quand s’annoncent les tourments.

     

    Des centaines de valises que rien ne vient troubler,

    Comme des récifs posés au milieu des tempêtes,

    Comme l’étrave des navires qui ne reviendront pas.

     

    Des milliers de valises jetées comme des prières

    Que l’on gueule en silence à la face du ciel,

    Comme un dernier recours, afin d’y croire, encore.

     

    Des millions de valises pour des milliards de larmes,

    Comme ces gouttes de vie qui coulaient lentement

    Et  qui venaient mourir sur les grands quais d’Alger.

     

      

    DABAT.D 2008


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  • ...244ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie.............. 
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  • Jargon et argot << clic

    Chaque métier possède son jargon. Il suffit d'écouter des instituteurs parler entre eux, des médecins, des ouvriers des chemins de fer, des agriculteurs, etc., pour s'en apercevoir. Les jargons pullulent : si le routier parle de son mille-pattes (son camion) et de la tirelire (le péage), le libraire, par contre, traquera le passager clandestin (le lecteur qui s'installe en magasin sans acheter), la police tartinera (dresser des contraventions) et l'apprenti musicien fera la tourne (tourner à bon escient les pages d'une partition).

    François Villon : Ballades de la coquille

    Clic sur l'image
    François Villon (Grand Testament de Maistre François Villon, 1489)


    François de Moncorbier dit Villon (né en 1431 ou 1432 à Paris, disparu en 1463) est un poète français de la fin du Moyen Âge. Il est probablement l'auteur français le plus connu de cette période. Les romantiques en firent le précurseur des poètes maudits.


    PREMIERE BALLADE
     

    Aparouart la grant mathegaudie
    Ou accollez sont duppez et noirciz
    Et par les anges suiuans la paillardie
    Sont greffiz et print cinq ou six
    La sont bleffleurs au plus hault bout assis
    Pour le euaige et bien hault mis au vent
    Escheques moy tost ces coffres massis
    Car vendengeurs des ances circuncis
    Sen brou et du tout aneant
    Eschec eschec pour le fardis
    Broues moy sur gours passans
    Abuises moy bien tost le blanc
    Et pictonnes au large sus les champs
    Quau mariage ne soiez sur le banc
    Plus qun sac nest de plastre blanc
    Si gruppes estes bes carirux
    Rebigues moy tost ces enterueux
    Et leur monstres des trois le bris
    Quen claues ne soies deux et deux
    Eschec eschec pour le fardis
    Plantes aux hurmes voz picons
    De paour des bisans si tres durs
    Et aussi destre sur les joncs
    En mahes en coffres en gros murs
    Eschari ces ne soies point durs
    Que le grant Can ne vous face essorez
    Songears ne soies pour dorez
    Et babignes tousiours aux ys
    Des sires pour les desbouses
    Eschec eschec pour le fardis
    Prince froart dis arques petis
    Lun des sires si ne soit endormis
    Leues au bec que ne soies greffiz
    Et que vos emps nen aient du pis
    Eschec eschec pour le fardis 

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  • ...243ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie.............. 
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  •   Amuser / épater l'assistance.
    Tenter de se mettre en avant (en faisant preuve de vantardise).

    Cette expression date du XVIIe siècle, tout comme la galerie des glaces (clic sur la photo)  créée par Louis XIV, mais c'est une pure coïncidence, car notre galerie n'est pas celle du château.

    Celle ci est issue du jeu de paume.  (clic sur la photo)
    À ce jeu, la 'galerie' était une allée couverte courant le long du terrain, depuis laquelle les spectateurs pouvaient contempler le spectacle. Par métonymie, le terme a ensuite désigné les spectateurs eux-mêmes. Puis, par extension, une assistance quelconque et, enfin, l'opinion publique.

    Si un 
    boute-en-train peut parfaitement amuser la galerie sans sous-entendu négatif, cette expression est aussi régulièrement employée pour quelqu'un qui veut se faire remarquer sans en avoir réellement les moyens ou les capacités. 

    Source : http://www.expressio.fr 

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