-
Jargon et argot << clic
Jargon et argot << clic
Chaque métier possède son jargon. Il suffit d'écouter des instituteurs parler entre eux, des médecins, des ouvriers des chemins de fer, des agriculteurs, etc., pour s'en apercevoir. Les jargons pullulent : si le routier parle de son mille-pattes (son camion) et de la tirelire (le péage), le libraire, par contre, traquera le passager clandestin (le lecteur qui s'installe en magasin sans acheter), la police tartinera (dresser des contraventions) et l'apprenti musicien fera la tourne (tourner à bon escient les pages d'une partition).
François Villon : Ballades de la coquille
François de Moncorbier dit Villon (né en 1431 ou 1432 à Paris, disparu en 1463) est un poète français de la fin du Moyen Âge. Il est probablement l'auteur français le plus connu de cette période. Les romantiques en firent le précurseur des poètes maudits.
PREMIERE BALLADE
Aparouart la grant mathegaudieOu accollez sont duppez et noircizEt par les anges suiuans la paillardieSont greffiz et print cinq ou sixLa sont bleffleurs au plus hault bout assisPour le euaige et bien hault mis au ventEscheques moy tost ces coffres massisCar vendengeurs des ances circuncisSen brou et du tout aneantEschec eschec pour le fardisBroues moy sur gours passansAbuises moy bien tost le blancEt pictonnes au large sus les champsQuau mariage ne soiez sur le bancPlus qun sac nest de plastre blancSi gruppes estes bes cariruxRebigues moy tost ces enterueuxEt leur monstres des trois le brisQuen claues ne soies deux et deuxEschec eschec pour le fardisPlantes aux hurmes voz piconsDe paour des bisans si tres dursEt aussi destre sur les joncsEn mahes en coffres en gros mursEschari ces ne soies point dursQue le grant Can ne vous face essorezSongears ne soies pour dorezEt babignes tousiours aux ysDes sires pour les desbousesEschec eschec pour le fardisPrince froart dis arques petisLun des sires si ne soit endormisLeues au bec que ne soies greffizEt que vos emps nen aient du pisEschec eschec pour le fardis
-
Commentaires
1YvetteSamedi 30 Août 2008 à 12:00Bé Oui, François Villon, je n'aimais pas beaucoup lire ces textes au collège. Même si nous avions la traduction!Bon dimanche Arielle YvetteRépondre
Ajouter un commentaire