• Les 4 secrétaires de maman m’intéressaient bien plus que cette année de terminale au lycée. Alors, je passais des heures à les cotoyer, les observer, voire même les soulager dans leurs tâches. J’avais trouvé là un nouveau jeu, une vocation. Ma sœur C… qui n’a jamais perdu le nord, en profita pour me faire taper à la machine (les ordinateurs n’existaient pas encore) sa thèse sur Monet. Je me passionnais pour ce peintre et prenais vraiment du plaisir à faire ce travail. Je m’identifiais à l’image que l’on pouvait se faire – vu dans les films ! – du flic tapant son rapport avec un certain doigté……….je veux dire un doigt - ou de l’écrivain sous sa lampe éclairant à peine un bureau juste à côté du lit, dans une pièce petite, sombre et sentant bon l’odeur de la pipe. Je faisais de temps à autre des escapades vers le lycée, histoire de me tenir au courant du programme en vue du bac. Je repris mes balades à pieds à travers Paris. Ma nouvelle direction était surtout le quartier latin. C’était un réel bonheur de descendre l’avenue de l’opéra, passer sous la vieille porte près des quais, longer le louvre, traverser le pont menant à la rue du bac et déboucher sur St Germain et son église, puis St michel et ses toujours hippies.

    ...........33ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie.......................  


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  •  J'aime les paysans, ils ne sont pas assez savants pour raisonner de travers.

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  • Mes sœurs réussissant brillament dans leurs études, notre chère maison de l’amiral Mouchez commença à se vider. C…. était à la fac pour une maîtrise d’histoire de l’art et, en parralèle, pratiquait le patinage artistique. Elle était avec un fils de pharmacien de Compiègne dans l’oise et on ne la voyait plus beaucoup………..à notre grand bonheur ! V…. était partie étudier à Kiel en Allemagne et rencontra un mexicain bazané, avec qui elle se fiança (plus tard, je parlerais de lui en tant que « Mexi con », vous comprendrez pourquoi !). E…. avait eu son bac bio et s’installa à la fac de Rouen.

    Maman était de plus en plus reconnue sur la place de Paris et monta une petite entreprise en SARL,  de conseil financier et juridique, qu'elle nomma "Cabinet Montabel". Elle loua un grand appartement de fonction place du marché St Honoré à Paris, près de l’Opéra. Ses affaires allaient bon train. Elle avait 4 secrétaires et un associé. Elle eut vent que la zone de l’amiral Mouchez était vouée à le destruction sous peu. Avec un tel métier, comment ne pas farfouiller auprès du cadastre ? Elle fit des découvertes insoupçonnées. Elle se retourna contre le notaire qui lui avait caché cette dure réalité et entama une procédure. J’étais trop petite pour tout bien comprendre mais le fait est, qu’un jour un huissier s’est présenté pour nous expulser. Maman était absente mais V… était de passage entre Kiel et Mexico. V…… (qui était seule majeure) signa l’acte d’huissier et nous nous sommes retrouvées sur le trottoir avec tous les meubles. Je vous laisse imaginer la colère de maman, à son retour………….

    Nous nous sommes donc dirigées vers le cabinet Montabel où nous entâmames une nouvelle vie, entre secrétariat et tentative de vie « normale ». Gros pléonasme pour une famille comme la nôtre !

     ...........32ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie.......................  


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  • Né à Clermont, en Auvergne le 19 juin 1623, Blaise Pascal est le seul fils d'Antoinette Begon, morte alors qu'il n'a que trois ans, et d'Etienne Pascal. Ce père, juriste et mathématicien, prend totalement en charge l'éducation du garçon. Il commence par les lettres, réservant les mathématiques pour un âge plus avancé, mais le jeune Pascal est précoce. A 12 ans, il commence à travailler seul sur la géométrie et découvre que la somme des angles d'un triangle est égale à deux angles droits.

    Se moquer de la philosophie, c'est vraiment philosopher.


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  • Notre soirée d'inauguration du 19/10 a été un réel succès. Nous l'avions agrémentée de quelques surprises, du style couper la parole au Président de notre association lors de sa conférence. Nous sommes intervenus chacun notre tour, déclamant quelques vers. Cette petite mise en scène était très drole et nous avons été bien applaudis et photographiés. Caroline TAFOIRY, très humoristique, nous a lu le bulletin météo du parisien.........sous forme de poésie, mélangeant les nébuleux à la douceur du temps.

    Sculpture de Caroline TAFOIRY

     

    Je m’offre à vous sans détour
    Je me dévoile
    Dans mon plus simple appareil
    J’attise votre curiosité.
    Mais qui suis je ?
    Posée là en silence,
    Je n’ai pas de visage
    Je n’ai même pas de défaut.
    Je vous fais mal parfois
    Je suis utile
    Je fais rougir.
    Je suis la vérité toute nue.
    Texte de Arielle ALBY

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