• (Comment soigner sa dépression) 

    Je suis lasse d’attendre ton coup de fil, 

    Une envie pressante me guide hors du  foyer. 

    Je respire la nature après l’orage, je file. 

    Mes pieds sont trempés. 

    J’arpente le petit chemin étroit, 

    Mon parapluie ne sert à rien, 

    Les feuilles font toit. 

    Quelques épines saignent mes mains. 

    Laissant coi cet idiot de cabot qui  m’aboie, 

    Faisant taire ces oies jacasses sur ma droite, 

    Je crache mes clops du fin fond de mon moi, 

    Atteint enfin le sommet sous cette chaleur moite. 

    Tiens ! je n’ai jamais essayé cette direction ! 

    Je m’aventure bravant les arbres couchés par la dernière tempête, 

    Il fait sombre sous les ramages, certains fauves doivent bien y avoir leur maison… 

    Je crapahute, j’escalade, me faufile…je suis à la fête ! 

    Bercée par l’ivresse de mes sens en alerte, 

    Je débouche sur la plaine.

    Je suis seule. 

    Cette immensité m’appartient..j’ai envie de conter fleurette. 

    La terre dégorge dans un halo de brume par dessus quelques meules

    Tons sur tons, les pastels me reposent.

    J’oublie tout.

    J’ai envie d’innover. 

    Les colzas couchés par l’orage s’offrent à moi en un tapis rouge. 

    Je trébuche, les bains de boue ne me font pas peur : faut oser. 

    Je suis si petite au milieu de ces branchailles que je n’y vois plus que goutte. 

    Mais j’avance visant le haut du champ pour pouvoir enfin pousser un cri de soulagement ! 

    Quand soudain dans un silence irréel des loups croisent mon destin. 

    Un, deux, trois, six, huit ! une horde passe à ma perpendiculaire et me surprend ! 

    J’admire et j’angoisse…sans même y penser j’ai déjà rebroussé chemin ! 

    Je tente de contrôler ma panique pour ne pas les attirer.. 

    Tout semble magique.

    Ils poursuivent je ne sais quel objectif et sans un mot, s’enfoncent dans la forêt. 

    Un calme olympien règne sur la campagne.

    Je crois rêver ! 

    Tout s’est passé avec tant de paix. 

    Ils m’ont laissée tranquille, 

    Je suis retournée à la ville. 

    Les animaux beaucoup moins que les hommes sont vils,

    Dans la nature j’ai enfoui ma déprime 


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  • (heureux les simples d’esprit) 

    Nids de fourmis, nids d’abeilles, 

    Il est difficile de faire sa place dans la nature. 

    Pas moyen d’oser un orteil, 

    Dieu que la vie est dure ! 

    Point de frontière pour les animaux. 

    A l’est, à l’ouset, ils ont le même comportement, 

    Envahissent sentiers, monts et vaux, 

    Ne cherchent pas à cohabiter 

    …nous chassent tout simplement. 

    Mais où vais je poser mes fesses 

    Et pouvoir mon sandwich avaler ? 

    Pourquoi faut il que l’on m’empeste ? 

    Je cherche pourtant la paix. 

    Quel culot ces petites bêtes qui n’ont pas peur des grosses ! 

    C’est moi qui craint, qui fuie… 

    A elles le pouvoir ! l’homme n’a plus qu’à jeter sa fierté à la fosse. 

    Mais quelle est donc leur tactique ? 

    Nous ne pouvons pas les raisonner : 

    C’est là leur force. 

    Nous ne pouvons que nous adapter, 

    Les accepter telles qu ‘elles sont, même rosses. 

    Moralité 

    Résister pour changer le comportement d’autrui 

    N’est que futilité. 

    Les petites bêtes attaqueront toujours les grosses. 


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  • (100% racé) 

    La tête  haute et les pieds 

    Dans la merde, 

    Cet animal est l’emblème des français ! 

    Coq…Cocu…Cocon 

    Fier…Infidèle et aimant son confort, 

    Cet animal fait des rejetons. 

    Des cadets, des minimes, des poussins 

    Coq Coq cadet, le grand frère protecteur se veut 

    Animal défendant la veuve et l’orphelin 

    Si gauche à droite et si maladroit à gauche, 

    Il recherche les extrêmes 

    L’animal est indécis et se chausse 

    De santiags, de bottes et d’étriers. 

    Sur tous les tons il chante son lever. 

    Cet animal peu banal ne ferme pas son caquet. 

    Cocorico, cocorico 

    Je suis fier d’être parigot ! 

    Cocorico, cocorico 

    Je parle, je défile, je suis beau 

    Cocorico, cocorico 

    Avec les poules je me couche tôt 


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  •  C'est une erreur d'écouter une femme dont le coeur vient d'être brisé...........elle a tendance à mentir.............

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  •   (ou plutôt : y a comme un os !) 

    Je sors de l’ombre et cela me fait déprimer : 

    J’aurais du te dire ce que je ressentais. 

    Je garde tout pour moi et ce n’est pas bon. 

    J’ai craqué 

    L’abcès est enfin crevé. 

    Quand tu m’as annoncé 

    Qu’il ne fallait plus que l’on se voie de cette façon là, 

    J’ai été très choquée.

    Et pourtant je comprenais 

    Que c’était pour  nous sauver.

    Mais  c’était pour  moi comme une cassure, 

    Une rupture avec le passé  et  il est trop dur 

    Que l’on m’enlève ces chers souvenirs de bas étage. 

    Nous nous sommes tant aimés 

    Dans cet endroit et j’y tenais. 

    Aujourd’hui je me suis à peine confiée à toi

    Et je me sens déjà soulagée. 

    J’ai compris que le changement me met en effroi. 

    Quitter nos douces habitudes 

    Est une épreuve si rude ! 

    Je n’envisageais pas  qu’il puisse y avoir une suite, 

    Un nouveau départ, une éclaircie dans notre relation. 

    Je m’ effondrais si vite, 

    Tentant de le cacher 

    Au lieu de t’en parler. 

    Je suis comme le spéléologue 

    Aveuglé par la lumière du jour lorsqu’il refait surface. 

    Pour m’en remettre il faut un épisode. 

    Ces ragots nous sortent des ténèbres 

    Et nous allons enfin voir le soleil.

    J’en suis allègre. 

    J’ai simplement eu des difficultés à accepter l’évolution : 

    On y  prend goût à la routine quand elle s’installe ! 

    Ce plaisir confortable annihile toute progression. 

    C’est un mal pour un bien. 

    Je retiendrais de cette leçon…à tous desseins, 

    Que les perturbations ne sont pas une fin en soi 

    Mais une ouverture sur autre chose. 

    De tout mal il faut extirper la cause. 

    Dans notre cas, c’est le manque de dialogue.. 

    Nous avons tendance à écourter l’épilogue ! 


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