• (la bonne humeur au tournant) 

    D’étang en étang, 

    Je prends le temps 

    Et me moque du taon 

    Qui accompagne mes pas.  

    De sente en sente, 

    Je serpente 

    Aux détours de ces pentes 

    Qui éclaircissent ma voie. 

    De cris en cris, 

    De cui-cui en cui-cui, 

    Que le paysage est joli 

    Et m’incite à la joie. 


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  • (des tiques pour une tactique) 

    Il est si maigre 

    Que de face on le croit de profil. 

    Son buste est un filet de vinaigre… 

    Sa vie ne tient qu’à un fil. 

    Pour garder la face, 

    Il affiche un large sourire. 

    On dirait l’attelage d’un funambule, 

    il ne laisse pas de trace, 

    Ses empreintes sont des tirets… des soupirs. 

    Son atout : c’est son patronyme. 

    Il manie bien la langue, 

    Ses idées,  pleines de joies,  sont des rimes, 

    Ses potes lui sont liés telles des sangles. 

    Mais qui est donc ce personnage si peu large ? 

    Politicien aux pensées confortables 

    Qui de Panam agrémenta les barges 

    Liant la musique aux arts de la table ! 

    Sa chevelure frisée semble attirer les flon flon, 

    Il ne dit pas « zut » mais « mince », 

    Pour lui on sort les violons, 

    Toute la France lui serre la pince. 


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  • (Moi, j’attends le prochain) 

    Je te présente mon mec du moment 

    Car aucun homme n’a jamais su 

    Me proposer autre chose que des instants. 

    Le résultat est que je n’y crois plus. 

    Mais si l’on se réfère à la Bible, 

    L’homme a été taillé dans une côte. 

    Il n’est forcément pas fini, c’est risible. 

    Je crois que Dieu a 

    Volontairement fait une faute. 

    Prenons une côte de bœuf : 

    Il y a du bon, délicieux  même. 

    Et puis beaucoup de gras à jeter…un gros bleuf ! 

    Chez l’homme, c’est idem. 

    On n’en n’a pas pour son argent, 

    On commence à y gôuter 

    Et très vite on se casse les dents. 

    L’homme est très âpre à digérer. 

    Alors tu proposes quoi, toi ? 

    Du plaisir et rien de sérieux ? 

    Tu ne m’interesses pas. 

    Passes ton chemin…j’ai trop de bleus. 


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  •  Il faut avoir vécu les évènements pour les comprendre. Comment peut on courrir 42 km durant, sous le soleil, si ce n'est par passion. Je veux par cet article rendre un big hommage à tous les coureurs (pas seulement de jupons !). Le week end dernier, mon fils a participé au marathon du Mont St Michel. C'était son 1er...........quel courage ! quelles angoisses pour la maman venue l'encourager ! Voir des sportifs à la télé : ok, mais sentir, vibrer au son de leurs suées et qui plus est quand on est touchée de près et qu'on est sur le terrain..................Ouaf ! c'est géant.

    Il est arrivé 1742 ème sur 6000 et a reçu une belle médaille. Il n'est même pas tombé dans les pommes et pourtant il y avait de quoi après tant d'efforts. D'ailleurs on a pu assister à un balai incessant de navettes du samu. A la perf, il a préféré les massages...........pas folle la guêpe !

    Suis fière de lui............suis fière de tous ceux qui, par passion, abattent des montagnes.


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  • J’aimerais te dire 

    Que si tu n’existais pas, 

    il faudrait t’inventer ! 

    J’aime tout de toi : 

    La façon dont tu me regardes, tes caresses, tes baisers.. 

    Même ton quintal où j’aime promener mes doigts. 

    J’aime tes défauts aussi car tu sais si bien  y faire passer l’émoi 

    Et avec tant de vitalité…rattraper tes manquements, 

    Me prouver tes sentiments…. Je sais que tu penses à moi ! 

    J’aime que tu m’aimes.. cela me comble de joie. 

    J’aime quand tu t’impliques dans ma vie, j’aime ton côté imprévisible. 

    Je reconnais les efforts que tu fais pour moi. 

    Nos bécos sont une belle histoire, un mets de roi 

    Qui m’entraînent dans un monde merveilleux 

    Chaque fois que je suis dans tes bras. 

    Ton sourire est un hymne à la vie qui me ravit 

    Ravit au lit aussi…(ravioli : faut pas négliger la bonne bouffe, la bonne chaire… 

    Les plaisirs de ta chair qui m’est si chère) 

                                                                               Je t’aime. 


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