• Psychanalyse ?

     C’était trop beau ! j’étais trop heureuse ! http://www.grisy.net/article-28237443.html Avec Fr……, tout était en perpétuel mouvement. Ce qui paraissait le plus solide pouvait être détruit en un instant. Comme je l’avais pressenti, il y avait bien un cataclisme dans sa tête. Le dimanche soir, il était resté chez sa mère mais cela allait encore bien. Nous avions longuement parlé au téléphone. Le lundi, il était malade ou tout du moins prétextait une bronchite. Il l’avait un peu cette branchite, c’est vrai et même qu’elle était chronique mais je savais qu’il avait besoin de réfléchir. Il avait passé la journée dans le canapé chez sa mère. Nos contacts téléphoniques étaient bons mais il semblait à l'’article de la mort ! je ne l’ai donc pas vu le lundi soir non plus. Le mardi il était là, près de moi et nous passions une bonne soirée et pourtant moi aussi, j’étais très perturbée. Je ne savais plus trop bien où j’en étais. Et voilà ! à 0h34 exactement, cette catastrophe de Sandy l’appellait et mon monde s’écroula. Il était sorti dans la rue pour préserver leur intimité et la rage m’envahit. J’ai tout éteint et je suis partie me coucher. Je fondais en larmes de désespoir car je n’entrevoyais plus l’issue à cette tromperie et cela me retournait les tripes. J’avais envie de fermer la porte à clef et de le laisser là sur le trottoir, en chemise et sans sa clef, malgré le froid de cet automne. Je ne l’ai pas fait. J’ai pleuré, pleuré, pleuré tout mon sou. Il ne revenait pas. Non seulement elle appellait tous les jours et plusieurs fois par jour, mais ils restaient une heure à converser et moi, j’étais là, sur la touche, irrespectée.

    Quand Fr...... rentra, il resta dans la salle à manger un bon moment, au moins une heure, à lire le journal. Il pensait certainement que j’allais le rejoindre ! je n’en n’ai rien fait. Il a fini par venir se coucher et a commencé à vouloir me caresser. Je l’ai repoussé et j’ai craqué. Je lui ai fait part de mon amertume et colère. J’ai quand même fini par céder car je voulais que nous vivions en paix.

    Le lendemain midi, nous avons mangé ensemble et le soir, il inventa qu’il avait des papiers à faire et qu’il serait donc tout naturellement chez sa mère. Je n’en croyais pas un traitre mot et je décidais de l’appeler dans la soirée. Il fallait que j’en ai le cœur net. Avec Fr……, j’étais autant heureuse que malheureuse. Il était impossible à vivre.

    La semaine suivante, j’avais programmé de partir pour sept jours à Voiron http://www.grisy.net/article-14029385.html , garder ma petite fille R…… pour les vacances de la Toussaint. Pour une fois, j’étais contente de quitter Fr…… un peu. Les coups de fil de sa copine étaient devenus un cauchemar et une hantise pour moi. J’avais besoin de respirer , de changer d’air.

    Vérification faite, Fr…… était bien chez sa mère ce mercredi soir. Je l’avais appelé et nous avions longuement conversé et j’entendais sa mère derrière. Par contre le vendredi, il était avec Sandy mais il avait eu l’honnêteté de me le dire. Je préférais cela. Quand il n’y a pas tricherie, il y a complicité et on peut avancer malgré les obstacles. Cela me déchirait à nouveau de le savoir avec elle mais je tentais de me raisonner car après tout, ils ne se voyaient que très rarement et c’était bien dans mon lit qu’il était tous les soirs et c’était bien avec moi qu’il avait dormi quand ses filles étaient là. Alors je gardais l’espoir qu’il ne reste pas avec elle et puis je voyais dans les cartes qu’il allait y avoir un imprévu et que cela se passerait mal entre eux.

    Nous avions invité notre voisin JP…….. Ce fut une excellente soirée qui se termina à 5h du matin ! dur dur d’aller travailler après ça. L’après midi me sembla interminable !

    Pour les vacances de la Toussaint, je suis donc allée une semaine chez C……. pour jouer la nounou. Je savais que je prenais un risque à laisser Fr…… tout seul mais j’avais vraiment besoin de m’éloigner. J’avais les nerfs à vif à chaque appel de l’autre, l’ostrogote ! Toute la semaine, j’avais eu Fr….. au téléphone mais je sentais qu’il était distant. Le week end avant mon retour, il était avec elle, je le savais car il avait un déménagement de prévu et lorsque je l’ai appelé le soir, il m’expédia vite fait, bien fait. Le lendemain soir, j’ai quand même eu la chance de pouvoir lui parler car c’est sa fille Ml…… qui avait répondu et visiblement, il ne fallait pas ! ….merci Ml…… ! J’ai appris à mon retour que ce fameux déménagement, c’était des amis à elle et ils avaient passé le week end entier là bas, avec les petites de Fr…... J’espérais qu’il avait au moins eu la décence de ne pas se montrer avec elle devant les petites.

    Quand je suis rentrée de Voiron, j’ai eu l’agréable surprise que Fr….. vienne me rejoindre à la maison. Je lui avais donc manqué. Et pourtant, il recommençait ses imbécilités, à m’embrasser du bout des lèvres et à ne pas vouloir me toucher. Le lendemain, il le passa à nouveau avec elle. Lorsqu’il vint manger avec moi le jeudi midi, j’avais un peu exprimé mon dégoût à ce qu’il soit aussi accaparé par elle et il rentra le soir, tout gentil et attentionné mais je n’étais pas bien dans mon assiette surtout que je savais qu’il se préparait à passer encore ce week end à venir avec elle.

    La soirée avait bien débuté car je prenais sur moi, puis il y eu  un petit événement déclencheur lorsque ma fille I…… voulu étendre la lessive et que je refusais qu’elle s’occupe de la chemise de Fr……, car pour que cette chemise soit sèche le lendemain matin, je voulais l’étendre moi même et Fr……. entama la discussion sur le manque de confiance de ma part vis à vis de ma fille. C’est lui qui faisait la morale et prêchait la confiance ! ! ! quelle gageure ! mon sang ne fit qu’un tour et le ton monta. Parfois, le ton, ce n’est pas bon ! J’ai déballé tout ce que j’avais sur le cœur, tentant de lui faire prendre conscience de sa stupidité. J’ai fait passer un certain nombre de messages qu’il prit en pleine poire, du style « tes filles nous ont vu dormir ensemble, tu n’as pas le droit de t’afficher avec une autre, tu dois les respecter ». Je lui ai aussi dit que ma fille I…… était au courant que quand il n’était pas là, c’est qu’il était avec son boulet et là…il tomba de l’armoire ! et oui ! lui qui croyait qu’en se cachant la vérité à lui même, les autres ne la voyaient pas… et oui…ma fille savait le mal qu’il me faisait car entre nous, c’était clair, net et précis. Je n’ai jamais triché avec mes enfants.

    Toutes ces choses travaillaient dur dans son petit crâne de papillon et nous sommes allés nous coucher. J’avais bien fait de m’exprimer car il reprit une attitude normale. J’étais certaine qu’il avait besoin que je lui élargisse sa conscience. Il ne voyait pas ou refusait de voir les dégâts qu’il faisait. Il avait besoin qu’on le mette face à la réalité.

     

    Quoiqu’il en était et quoiqu’il devait se passer par la suite, il avait quand même modifié certaines choses car depuis deux semaines, sa copine n’appellait plus le soir ou très peu ou bien il ne répondait pas et j’étais quand même soulagée de ne plus subir cet affront. Les choses semblaient aller dans mon sens malgré les apparences mais c’était une lutte journalière ! Fr….. était un cas qui aurait ravi les plus grands psychologues. Il fallait que me mette l’accent sur sa tête car c’était là qu’il y avait turbulence.  Il fallait lui faire prendre conscience, ne pas le brusquer, être patiente et intelligente pour récolter le fruit de mes efforts. Je m’apercevais à quel point il était encore marqué par son divorce. Je pense qu’il avait frisé la folie et que tous ces tracas qu’il m’infligeait n’étaient que la conséquence de ce choc qu’il avait reçu, pourtant trois ans auparavant ! Mais nous étions forts dans notre union et nous devions parvenir à voir le soleil bientôt. Je devais tenir bon pour nous deux puisqu’il se comportait en personne immature.

    .......... 281 ème épisode ............. à suivre .......... dans la catégorie "biographie"
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  • Commentaires

    1
    Lundi 2 Mars 2009 à 12:00
    Hé bien heureusement qu'il y a l'espérance d'une semaine à Voiron, car là c'est la cacophonie dans la tête de Fr et ... le pire... c'est que c'est contagieux ! tu as attrapé le virus !! bobo tétette c'est grave docteur, tu vas finir par perdre les pédales. Bonne soirée bisous
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