•   
    Ah ! la country http://www.grisy.net/article-36037173.html , qu’est ce que j’aime ça ! Ca me prend aux tripes, ça me rend gaie, ça me fait des frissons partout. Nous avons arpenté le festival, entre cow boys et indiens. La plupart paradaient sur de belles motos…. Disons cavalièrement, qu’elles remplacent les chevaux à notre époque.

    Après avoir visité les baraques et typies, regardé le traditionnel quadrille http://www.youtube.com/watch?v=yyzSzy_ZUng&feature=channel où chacun peut s’initier et fait quelques emplettes….. obligé ! il y a tant de jolies choses dans les stands : du fer forgé, des vêtements indiens, des runes http://www.horoscope.fr/arts_div/runes/ et leur mystère, des calumets et des chapeaux , des plumes et des scalps, nous nous sommes dirigés vers l’énorme barbecue où des bœufs entiers tournaient sur des broches à empaler un éléphant ! On découpe la viande sous vos yeux et ça sent bon….. hum ! si bon qu’il y a de quoi saliver avant de siroter une bonne bière. Le fin du fin, c’est la belle grosse patate jouflue qui se veut égaler le bœuf et qui crépite encore sous vos doigts, que vous léchez inévitablement.

    Nous nous installâmes sur de grandes tables en bois et ça respirait le terroir, et ça transpirait la gervoise, au son de groupes connus ou moins connus http://www.dailymotion.com/video/x7z46a_freddy-della-elle-est-belle-ma-moto_music  venus de tous horizons, guitares et harmonicas en fusion.

    A la nuit tombante, arriva ce que nous attendions tous : le concert ! Les plus grands noms étaient là http://fr.wikipedia.org/wiki/George_Jones  et nous nous asseyions sur la pelouse. Moment sacré, instants délicieux au clair de lune et sous les feux de la rampe. La musique s’élevait vers les étoiles et nos pupilles brillaient de bonheur.

    J’aurais eu bien tort de refuser l’invitation de Fr….. Nous sommes retournés visiter la Belgique ainsi que le nord de la France. Nous étions plongés dans une ambiance ch’ti, arrosée de quelques parties de pétanque, histoire de nous remémorer nos combats antérieurs….. un vrai dépaysement !

    C’est avec beaucoup d’émotion et la gorge nouée  que je rentrais chez moi pour reprendre le boulot, après quinze jours inoubliables.

    A… et J…. étaient, eux aussi partis en vadrouille, confiant leur mobil home à la satanique Fanny http://www.grisy.net/article-35274085.html . Elle devait s’occuper des chats et était missionnée pour préparer un bel anniversaire à J…. lorsqu’ils seraient de retour.

    Ils rentrèrent une semaine après moi. Chez eux, c’était devenu une puanteur, un basard immonde et Fanny avait disparu. Elle avait laissé les chats à leur triste sort, cagassant dans tous les coins et recoins, elle avait vidé le frigo, sali la maison  et s’éclatait avec des minables tandis que J…. pensait avoir une belle fête pour ses vingt et un ans.

    J…. rompit avec Fanny et je me disais que c’était un mal pour un bien, qu’ils allaient enfin pouvoir vivre en couple normal.

    Effectivement, J…. accepta enfin de travailler et se fit embaucher en CDD, au rayon charcuterie d’une grande surface. Seulement voilà ! elle avait refusé le vélo, le cyclo, le scooter et nous habitions en rase campagne avec un car, de temps à autre et qu’il ne fallait pas rater, faute de finir à pieds. Elle prenait son poste très tôt souvent et finissait très tard, selon les équipes. A… lui acheta quand même une mobylette mais Madame préférait se faire accompagner. A… faisait des allers retours à qui mieux mieux pour la servir et lorsqu’il ne pouvait vraiment pas, elle venait me solliciter, n’ayant cure des tracas et tourments qu’elle provoquait. A…. était fatigué, moi aussi. Elle nous usait à vouloir qu’on la chouchoute.

    Lorsqu’ils s’étaient mariés, j’avais parié avec ma fille qu’elle ne tarderait pas à tomber enceinte pour éviter d’avoir à travailler. Pas de bol, ça ne fonctionnait pas comme elle l’avait gambergé. Lorsqu’elle eut son emploi, j’avais à nouveau parié qu’au bout d’un an, elle se ferait virer pour profiter du chomage….. j’avais vu juste mais elle tomba dans son propre piège.

    Au bout de six mois de labeur qu’elle aimait bien malgré tout, elle tomba enceinte. Branle bas de combat ! Elle acheta des layettes à foison, aidée de sa belle mère. Et puis, elle eut la fâcheuse idée d’appeler Fanny pour lui annoncer la nouvelle. C’était reparti pour un tour ! Fanny squata de nouveau mais pour le coup, ça m’arrangeait bien car J…. se faisait désormais trimbaler par sa copine et je faisais des économies d’essence et de temps. A… aussi pouvait reprendre des forces.

    J… avait crié son état sur tous les toits. Qui, au monde, ne savait pas qu’elle attendait un enfant ?

    Elle devint de plus en plus capricieuse et refusait les week end en bourgogne que A…. proposait, sous prétexte que lorsqu’on est enceinte, il ne faut pas faire de voiture…. A cause des vibrations qui auraient pu l’avorter ! euh…. Elle n’était prise que depuis quelques jours seulement….. j’imaginais la suite avec horreur.

    Au bout de trois semaines et beaucoup de cinoche, elle fut hospitalisée pour douleurs dans le ventre et perdit son enfant. Elle prit alors conscience qu’elle avait peu être mal joué et reparti travailler, la honte sur la tête.

    ......... 321 ème épisode ............. à suivre .......... dans la catégorie "biographie"


    1 commentaire
  • Expressions dauphinoises issues du livre de Christian Perrin-Toinin




       Ballons : groseilles à maquereau
    "Quand j'étais petite, on aimait bien aller grapiller les ballons dans le jardin"

    Engoulure : emmanchure 
    "Je trouve que ton nouveau costume te serre aux engoulures"

    Partager le temps : s'y prendre à plusieurs fois
    "Pour écrire, je suis obligé de partager le temps, car ça me fatigue le bras"

    Mouillé d'chaud : trempé de sueur 
    "Il est mé rev'nu tout mouillé d'chaud" 

      Sortir : quitter la campagne pour aller vivre à la ville
    "Le Claude, on voit bien qu'il est sorti, il ne veut plus parler patois avec nous"





    1 commentaire
  • 1 ère solution : Le vaccin. ( Efficace à condition que celui-ci corresponde au virus ).

      2 ème solution : Beaucoup plus agréable et efficace contre tous les virus.

    Exemple de la solution 2

    - Marcher au moins une demi-heure par jour

    - Prendre l’air

    - Eliminer le stress

    - Consommer des fruits ou jus de fruits (vitamines)

    - Activer votre circulation sanguine

    - Boire une infusion tonifiante aux herbes aromatiques après les repas

    - Prenez du repos réparateur

    Mise en application de la solution 2

    1 Je me promène jusqu’au bistro ( je marche )

    2 Je m’installe à la terrasse ( je prends l’air )

    3 Je contemple le galbe de la serveuse ( j’élimine le stress )

    4 Je commande un verre de blanc puis un deuxième ( j’absorbe les vitamines )

    5 Je prends le menu du jour arrosé d’une bouteille de Bordeaux ( j’active ma circulation )

    6 Je termine le repas par un grog au rhum ( infusion tonifiante )

    7 Je fume un joint ( je respire des herbes aromatiques )

    8 Je rentre chez moi et je m’endors sur le canapé ( repos réparateur )

    Comme disait ma grand mère :
    Un p’tit coup dans l’nez vaut mieux q’une piqûre dans l’cul 

     


    1 commentaire
  • Cette ambiance pour le moins démotivante et voulue http://www.grisy.net/article-35845233.html , cela va de soi, m’incitait à profiter avec encore plus d’ardeur, aux moments de loisirs.

    FR…. avait perdu sa grand mère paternelle et était révolté contre la voracité de la famille à vouloir la plus grosse part de l’héritage. Il était surtout dégouté pour un de ses cousins qui avait été particulièrement spollié et reprit le contact avec lui. Ils ne s’étaient pas vus depuis des lustres. Fr… l’invita à Merlimont un week end, alors que j’étais là. Il me présenta comme son ex, ce qui me surprit beaucoup, vu qu’il avait toujours caché notre liaison. J’étais ravie !

    La situation actuelle était assez insolite. Nous nous comportions comme un couple mais nous n’avions plus aucune intimité. Nous étions devenus amis, très proches…. Trop proches ! C’était comme si nous avions fait un bond en arrière pour mieux avancer. Il y avait de la drague entre nous, un avenir à dessiner de nouveau.

    Son cousin habitait dans l’oise, à mi chemin entre chez moi et Merlimont. Nous passâmes deux jours à faire du tourisme, surtout du côté du Touquet où nous adorions contempler l’embouchure de la canche http://www.pas-de-calais62.fr/letouquet.html . Du haut des dunes, nous savourions la vie. Il n’y avait plus ni maladie, ni tracas, nous nous laissions porter par le courant, sans réfléchir, juste pour le plaisir des yeux et de l’amitié.

    Fr… était particulièrement attentionné avec moi lorsque nous étions seuls mais devant son cousin, il ne put s’empêcher un soir, de jouer les fangeots, les machos et déclama lors d’une conversation nocturne, que nous n’avions jamais été ensemble ! Que de contradictions ! Je bondis, bien évidemment, surtout qu’il avait avoué la veille que j’étais son ex, et je crachais mon venin, argumentant moulte preuves, dévoilant ainsi bien des secrets que son cousin n’imaginait même pas.

    En colère, outrée, je me dirigeais vers ma chambre, prête à boucler ma valise, histoire de lui boucler le bec, à cet oiseau de mauvais augure. Seulement voilà ! Qui c’est y qui me suivit dans ma course éfreinée ? Je vous le donne en mille…. Balzac, le gardien de son maître, qui ne trouva rien de mieux que de se coucher en travers de la porte pour m’interdire toute sortie.

    Bloquée, coincée par le cabot, je ne demandais pas mon reste et partis me coucher illico, remettant au lendemain ma fuite.

    Balzac ne voulait pas que je parte !

    Au petit déjeuner, Balzac m’escorta en silence, l’œil sur mes faits et gestes. Je n’en menais pas large. J’affichais une tronche à faire déguerpir le plus doux des agneaux et le cousin se sentait gêné. FR… me lorgnait avec le même œil que son chien « Pourquoi n’es tu pas partie cette nuit ? » Je n’allais certainement pas lui dire que j’avais eu peur de son berger « J’ai réfléchi. C’est trop bête de tout foutre en l’air sur un coup de tête ». Vaste mensonge mais qui sauvait mon honneur.

    Je fis mes bagages vers midi et rentrais, bien décidée à ne plus donner de nouvelles puisqu’il était incapable de créer des liens corrects malgré l’état dans lequel je l’avais trouvé après sa greffe. Son manque de respect, son manque de reconnaissance, uniquement par vanité, me faisaient l’effet d’une boule puante.

    Mes voisins, fraîchement mariés http://www.grisy.net/article-35274085.html , ne comprenaient pas que je n’aille plus à Merlimont et n’osaient pas me questionner. Alors je les ai affranchis :

     

    De glisse

     

    (ou la descente aux enfers) 

     

    Pas très Franc, Fr…... 

    Franchement va falloir payer la franchise ! 

    Faire un constat, réparer les dégâts. 

    L’expertise démontre la non franchise, 

    L’escroquerie aux sentiments, 

    Il est devenu partie adverse. 

    Tricherie pour jouer sur tous les tableaux, 

    Garder son harem. 

    Décidément, j’ai trop de peine. 

    C’est un bon acteur, 

    La mise en scène est presque parfaite. 

    J’en ai des hauts de cœur. 

    Je l’aime à dégueuler, 

    Jusqu’au fin fond de mon âme il m’a blessée. 

    Je suis bonne pour la casse.

     

    A… eut un rictus, comme pour me dire « c’était inévitable » et J…. n’en pensait pas moins. Et pourtant ! je savais bien que je n’avais pas fini ma mission, qu’il fallait que je m’occupe de lui encore et encore car il n’était pas guéri.

    Il ne tarda pas à me rappeler « je t’invite à venir passer les vacances à Merlimont » « je ne sais pas, je vais y réfléchir ». Nous étions bientôt en juillet et l’envie me brûlait de revoir la côte d’opale que je chérissais tant et puis, juillet : c’est le festival de la country à Berck….. Tous les éléments étaient réunis pour me faire craquer !

    ......... 320 ème épisode ............. à suivre .......... dans la catégorie "biographie"

    1 commentaire
  • Clic sur la photo

    LHazebrouckw     Luc est un ami et membre, lui aussi, des Mots Migrateurs 

    Clic ici pour voir la sortie de son 1er livret

    Je suis très très contente car il vient enfin de créer son blog http://lhimagesetmots.blogspot.com


    Allez y faire un tour, vous ne serez pas déçu du voyage ! Luc grandit de jour en jour et nous entraîne dans un monde dont on a du mal à se détacher !

    Je vous le recommande vivement

    Ci dessous, Un petit extrait de son talent. Luc est un homme de scène, il vit ses textes devant nous, tous nos sens sont en alerte : chaque mot, chaque geste nous captive au coeur de la poésie de l'absurde......

    La chute

    Cher ami,
    J’étais, avec de nombreux touristes, en train d’admirer le paysage de la ville du haut d’une tour.
    Soudainement, je n’ai plus trouvé de sol sous mes pieds et je suis tombé dans le vide.
    Un vertige idiot ! Ah l’insoutenable légèreté de l’être !
    Un tout petit pas de travers pour moi devint en fin de compte un grand saut dans l’inconnu.
    C’est en fait dans ma propre angoisse que je suis tombé.

    Voilà pourquoi, depuis plusieurs jours et plusieurs nuits, je chute. Je ne sais pas encore combien de temps cela peut durer.
    Ne bondissez pas de votre chaise, ce n’est pas si terrible !
    J’ai l’occasion de penser à toute mon existence antérieure, à toutes les lettres futures que je vais vous envoyer.
    Sait-on jamais, peut-être vous les enverrai-je post-mortem ? Ma chute est si longue que j’ai déjà rédigé de nombreux feuillets. Attendez ! Ce ne sont encore que des brouillons, vous les lirez, quand je les aurais mis au propre  (extrait : la suite sur son blog)  ............................

    .[Lucco+72+-+copie.jpg]

    1 commentaire