• De glisse

    Cette ambiance pour le moins démotivante et voulue http://www.grisy.net/article-35845233.html , cela va de soi, m’incitait à profiter avec encore plus d’ardeur, aux moments de loisirs.

    FR…. avait perdu sa grand mère paternelle et était révolté contre la voracité de la famille à vouloir la plus grosse part de l’héritage. Il était surtout dégouté pour un de ses cousins qui avait été particulièrement spollié et reprit le contact avec lui. Ils ne s’étaient pas vus depuis des lustres. Fr… l’invita à Merlimont un week end, alors que j’étais là. Il me présenta comme son ex, ce qui me surprit beaucoup, vu qu’il avait toujours caché notre liaison. J’étais ravie !

    La situation actuelle était assez insolite. Nous nous comportions comme un couple mais nous n’avions plus aucune intimité. Nous étions devenus amis, très proches…. Trop proches ! C’était comme si nous avions fait un bond en arrière pour mieux avancer. Il y avait de la drague entre nous, un avenir à dessiner de nouveau.

    Son cousin habitait dans l’oise, à mi chemin entre chez moi et Merlimont. Nous passâmes deux jours à faire du tourisme, surtout du côté du Touquet où nous adorions contempler l’embouchure de la canche http://www.pas-de-calais62.fr/letouquet.html . Du haut des dunes, nous savourions la vie. Il n’y avait plus ni maladie, ni tracas, nous nous laissions porter par le courant, sans réfléchir, juste pour le plaisir des yeux et de l’amitié.

    Fr… était particulièrement attentionné avec moi lorsque nous étions seuls mais devant son cousin, il ne put s’empêcher un soir, de jouer les fangeots, les machos et déclama lors d’une conversation nocturne, que nous n’avions jamais été ensemble ! Que de contradictions ! Je bondis, bien évidemment, surtout qu’il avait avoué la veille que j’étais son ex, et je crachais mon venin, argumentant moulte preuves, dévoilant ainsi bien des secrets que son cousin n’imaginait même pas.

    En colère, outrée, je me dirigeais vers ma chambre, prête à boucler ma valise, histoire de lui boucler le bec, à cet oiseau de mauvais augure. Seulement voilà ! Qui c’est y qui me suivit dans ma course éfreinée ? Je vous le donne en mille…. Balzac, le gardien de son maître, qui ne trouva rien de mieux que de se coucher en travers de la porte pour m’interdire toute sortie.

    Bloquée, coincée par le cabot, je ne demandais pas mon reste et partis me coucher illico, remettant au lendemain ma fuite.

    Balzac ne voulait pas que je parte !

    Au petit déjeuner, Balzac m’escorta en silence, l’œil sur mes faits et gestes. Je n’en menais pas large. J’affichais une tronche à faire déguerpir le plus doux des agneaux et le cousin se sentait gêné. FR… me lorgnait avec le même œil que son chien « Pourquoi n’es tu pas partie cette nuit ? » Je n’allais certainement pas lui dire que j’avais eu peur de son berger « J’ai réfléchi. C’est trop bête de tout foutre en l’air sur un coup de tête ». Vaste mensonge mais qui sauvait mon honneur.

    Je fis mes bagages vers midi et rentrais, bien décidée à ne plus donner de nouvelles puisqu’il était incapable de créer des liens corrects malgré l’état dans lequel je l’avais trouvé après sa greffe. Son manque de respect, son manque de reconnaissance, uniquement par vanité, me faisaient l’effet d’une boule puante.

    Mes voisins, fraîchement mariés http://www.grisy.net/article-35274085.html , ne comprenaient pas que je n’aille plus à Merlimont et n’osaient pas me questionner. Alors je les ai affranchis :

     

    De glisse

     

    (ou la descente aux enfers) 

     

    Pas très Franc, Fr…... 

    Franchement va falloir payer la franchise ! 

    Faire un constat, réparer les dégâts. 

    L’expertise démontre la non franchise, 

    L’escroquerie aux sentiments, 

    Il est devenu partie adverse. 

    Tricherie pour jouer sur tous les tableaux, 

    Garder son harem. 

    Décidément, j’ai trop de peine. 

    C’est un bon acteur, 

    La mise en scène est presque parfaite. 

    J’en ai des hauts de cœur. 

    Je l’aime à dégueuler, 

    Jusqu’au fin fond de mon âme il m’a blessée. 

    Je suis bonne pour la casse.

     

    A… eut un rictus, comme pour me dire « c’était inévitable » et J…. n’en pensait pas moins. Et pourtant ! je savais bien que je n’avais pas fini ma mission, qu’il fallait que je m’occupe de lui encore et encore car il n’était pas guéri.

    Il ne tarda pas à me rappeler « je t’invite à venir passer les vacances à Merlimont » « je ne sais pas, je vais y réfléchir ». Nous étions bientôt en juillet et l’envie me brûlait de revoir la côte d’opale que je chérissais tant et puis, juillet : c’est le festival de la country à Berck….. Tous les éléments étaient réunis pour me faire craquer !

    ......... 320 ème épisode ............. à suivre .......... dans la catégorie "biographie"
    « Je vous avais déjà parlé de Luc HazebrouckPour lutter contre la grippe, Il faut construire votre système immunitaire…. »

  • Commentaires

    1
    Jeudi 17 Septembre 2009 à 12:00
    Je continue ma lecture avec beaucoup de plaisirs. Ton histoire me rappelle des souvenirs personnels.... On a parfois beaucoup de mal à terminer définitivement une passion. Bisous
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