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Ingrédients :
1 mec usagé
1 mec neuf mais pas amant
1 bonne dose de whisky
Préparation : laisser faire le temps
Cuisson : se sentir à point (quand il n'y a plus de bleus)
Peinture de Anne Géraldine ALBY
Une rupture vous prend de plein fouetVous êtes pétrie, meurtrie, blessée
La terre s'écroule, vous êtes seule.... y a pas foule !
Vous remaniez à petit feu cette pâte brisée
Y a tout à reconstruire, même le moule.
........... Vous prenez le mec usagé, vous le pétrissez............
Dans votre déprime vous rencontrez, mais hélas !Des hommes en péril.
Le mal attire le mal et voici qu'un mâle passe :
Sortez un baril !
Vous avez la chance qu'il soit en recherche de logement,
Proposez lui la colocation
......... C'est lui le mec neuf mais pas amant ........
Faites vous un cocktail aux petits oignons.Vous voila donc sans amant mais vivant avec un homme,
La transition est belle ! la vie à deux n'est pas rompue
...... Elle continue.
Les soirées sont animées, vous partagez des CD Rom,
Vous êtes presque repue.
A vivre avec les gensOn s'aperçoit bientôt qu'ils n'ont pas que des talents !
Un homme restera toujours un homme
Avec sa mentalité matcho, vous prenant pour une pomme
...... Le mec neuf mais pas amant se dévoile........
On se casse les dents !La douleur causée par le mec usagé s'estompant maintenant,
Vos yeux voient la réalité en face :
Le colocataire prend ses aises, c'est pas marrant,
Mais que voulez vous que la bonne y fasse (la bonne, c'est vous)
..... C'est l'heure de la prise de conscience......
La vie sans mâle est bien plus dense !Vous mettez vos couverts au placard,
Priez le mec pas amant qu'il se barre :
Ca y est ! vous êtes guérie.
Reste plus qu'à reconstruire sa vie,
Seule peut être, mais bien armée.
Astuce
Au whisky, préférez le cabernet
Un peu sauvageon
Si vous vous cassez le nez,
Ce sera sous le pelochon.
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Clic sur le dessin
Ce week end du 14 juillet, je ne pouvais pas aller avec lui à Merlimont http://www.grisy.net/article-26637368.html car il me disait que sa mère l’accompagnait là bas et comme elle ne me connaissait pas…… ! je ne pouvais même pas aller camper à proximité car je n’avais pas un centime pour faire le voyage. D’habitude, lorsqu’il partait avec sa mère, je campais à Stella et nous nous voyions mais aujourd’hui, il me disait qu’il ne pouvait pas m’avancer l’argent. Donc, j’étais condamnée à rester à Bessancourt : seule et dépourvue. Il est donc parti et mes craintes s’accentuaient. Je pensais bien qu’il ne partait pas avec sa mère mais avec cette fille et j’avais raison. J’ai donc téléphoné chez sa mère à Houilles et je suis tombée sur elle qui m’a confirmé que Fr……. était parti à Merlimont. La colère m’envahit. Il était à coup sûr, avec cette fille. Cependant je voyais dans les cartes qu’il se disputait avec elle mais tant pis pour lui : j’ai décidé de le quitter une bonne fois pour toutes et de ne plus céder car après tout, s’il abusait ainsi de moi, c’était bien parce que j’acceptais tout.Je fis une pause…..alors que j’étais en train d’écrire ces quelques lignes, le téléphone sonna et c’était lui ! je lui avais envoyé un message une demi heure auparavant pour lui dire que je savais qu’il n’était pas à Merlimont avec sa mère. Il me demanda comment je le savais. Je lui dit que j’avais un doute et que j’avais téléphoné à sa mère. Il me dit : c’est vrai mais je suis tout seul. Je lui demandais alors pourquoi il ne m’avait pas emmenée : « j’avais pas envie ! ». Je lui explique que je ne supporte pas qu’il me mente : « c’était pour ne pas te faire de mal ». Non : je ne pouvais pas accepter cela ! je lui redit pour la millième fois que la vérité me fait moins de mal que la trahison et j’insiste pour qu’il me confirme qu’il l’a emmenée……. elle. Il confirme et me demande pardon.
De la même façon qu’il avait refusé de me pardonner la 1ère fois que je l’avais mis à la porte http://www.grisy.net/article-25542626.html , je refusais à mon tour et cela !….il ne s’y attendait pas ! refuser le pardon c’est toucher le cœur au plus profond de ses blessures. Cela signifie que la situation est définitivement perdue. Et voilà : je lui ai rétorqué que mardi, il reprendra ses clic et ses clac, que je ne pouvais pas continuer dans la trahison et que pour son affaire, je décidais de ne plus l’aider. Je lui dit également que son amitié (puisqu’il tenait absolument à me garder en amie), il pouvait se la mettre là où je pense. Là dessus, je raccroche. Il fallait que je tienne bon car je savais qu’avec cette fille, cela ne durerait pas et qu’il reviendrait me voir en courant, comme d’habitude. Personne ne peut accepter un tel personnage à part moi. Il faut être surhumain pour vivre avec lui et je m’en sentais la force car je l’aimais éperdument mais il devait comprendre.
....... 270 ème épisode........... à suivre........... dans la catégorie "biographie"
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Extrait issu "en direct live" d'un roman que Thierry est en train d'écrire, à propos d'un déplacement professionnel sur la côte ouest des Etats Unis d'amérique.
La chambre donnait sur le boulevard principal.A l'inverse, celles de mes amisdominaient les pistes de l'aéroport, les tours infernaleset le soleil de minuit.Je restais un long moment immobileL'âme à la vitre, l'oeil à la ville,à scruter la farfelue scène urbaine,fasciné que j'étais par le pouvoir de la rue hautaineimprovisée pour un soir en un théâtre nocturne.Je me souviens être demeuré ainsi inexpressif,
moi et le rêve américain,charriant la tôle, le verre, et le caoutchouc plaintif,lui susurrant à l'oreille que cette nuit chatainrefoule in extremisles prémicesdes lueurs solairescomme je l'aurais fait naguèresi au petit matin j'avais dû m'arracherdu corps d'une femme dénudée.Que de regrets de moments isolésde béatitude pour ivresse !La chambre donnait sur le boulevard principalet la solitude pour seule maîtresse.Quoi de plus banal ?
Thierry Lemasson
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