• Nous étions en juillet et en vacances. Fr……. profitait de Merlimont  avec ses filles depuis une semaine et moi, je stagnais à la maison pour l’instant. Cet éloignement me faisait énormément souffrir. J'avais l'impression qu'il était parti depuis des mois ! il me manquait le matin, le midi, après le travail, le soir, la nuit…..je ne savais plus vivre sans lui, moi qui avais passé pratiquement toute ma vie à me débrouiller seule. Heureusement il me téléphonait tous les jours mais comme il me cachait encore  , il était obligé de m’appeler en catimini et ces coups de fil me faisaient du bien certes car c’était un peu de lui avec moi, mais aussi du mal car nous ne pouvions pas parler longtemps et puis Fr…. se préservait de souffrir de ces kilomètres imposés et évitait de parler sentiments. J’en avais pourtant tellement besoin ! Lorsqu’ il se passait ne serait ce qu’un jour sans nouvelles, j’étais très triste sans même savoir pourquoi : je me disais que très certainement, il n’avait pas pu appeler. J’espérais simplement qu’il allait bien. Je m’inquiétais toujours de ses silences. Avec lui, je m’attendais à tout ! 
    Cet été là fut un terrible cauchemar pour Fr…... Sa fille aînée, après lui avoir fait croire qu’elle ne voulait pas partir en vacances avec sa mère, était venue toute mielleuse à Merlimont et lui en avait fait voir de toutes les couleurs. En fait, elle avait été missionnée par sa mère pour surveiller son comportement avec les petites, pour trouver la faille afin d'alimenter le divorce. Elle fut odieuse pendant quinze jours et Fr….. a fini par craquer. Il lui a mis une claque et cela a tourné au drame. Son ex a débarqué à l’improviste avec sa mère à lui. Elles n’ont pu que constater qu’il prenait bien soin des petites, les ayant trouvées à table avec un bon repas qu’il avait mijoté. Elles s’en sont retournées bredouilles mais sa femme n’en n’est pas restée là ! En passant, je trouve un peu bizarre l’attitude de la mère de Fr….. et je me demande de quel côté elle était ?
    Fr….. a eu ses vacances gâchées. Il avait pourtant prévu des tas de bonnes choses pour les petites : des visites à son oncle, à son pote Jacquot en Bretagne et surtout un super feu d’artifice dans le jardin et pour la 1ère fois de sa vie, la boîte de nuit pour les 16 ans de Ml…..., la grande.
    Ml…… était repartie avec sa mère, bien avant qu’il puisse réaliser toutes ses bonnes attentions et le feu d’artifice, il le fit seul avec les petites avec comme seul réconfort, des larmes si chaudes qu’elles ressortirent à tout instant, pendant de longs mois, depuis cette mésaventure.
    De retour à Houilles  , il reçut une convocation au commissariat. Sa fille et son ex avaient porté plainte contre lui pour coups et alcoolisme. Ml….. avait un certificat de complaisance de son docteur pour une incapacité de travail de 3 jours ! il paraît qu’il l’avait assommée et qu’elle avait perdu connaissance ! heureusement qu’il n’y avait que 3 jours sur le certificat car au bout de 8 jours, c’était la garde à vue. Je suis persuadée que la baffe était un peu trop forte car Fr….. est quelqu’un de brutal, qui ne sent pas sa force et poussé à bout……..j’imagine ! mais je comprenais sa réaction : j’en aurais fait autant. Sa fille était une peste capricieuse et intéressée, et qui plus est poussée par une mère sans scrupule. Pour l’instant nous ne savions pas s’il y aurait une suite à cette plainte. Le procureur devait statuer. Son ex était quand même très mauvaise car avant juillet, elle avait écrit une lettre à Fr….. pour lui signaler qu’elle allait transformer le divorce à l’amiable en divorce par défaut et qu’elle demanderait qu’on lui retire le droit de visite sur les petites. Cette lettre confirmait bien qu’elles avaient monté un coup toutes les deux (fille et mère) mais elles se mirent toutes seules en tort car pourquoi lui aurait elle laissé les deux petites s’il était si dangereux ? (elle n’avait emmené que Ml…. lors de sa visite impromptue).
    En septembre, elle lui annonçait qu’elle maintenait le divorce à l’amiable et il reçut l’officialisation de la non conciliation. Ceci signifiait que le divorce serait prononcé sous peu. Il était temps car moi aussi je craquais. Fr….. me cachait toujours bien que nous vivions ensemble et que son nom soit porté sur ma boîte à lettres. Il n’y a qu’à Merlimont que je me sentais vivre car là bas, j’avais droit à une vie normale aux yeux de tous et sans tricherie. Son voisin me connaissait, tout le quartier s’habituait à ma présence et si les chevaux pouvaient parler…… ! Mais ici, il m’appellait Bruno lorsque je lui téléphonais et qu’il y avait du monde près de lui. Nous étions séparés à chaque fois qu’il voyait ses amis, ses enfants ou sa mère. Je n’en pouvais plus de me terrer. Et pourtant nous étions tellement heureux à la maison ! Pour vivre heureux, vivons cachés, dit le proverbe………… je vous garantie qu’il ne faut pas tout prendre à la lettre.
    Nous avançions dans notre vie commune et nous avions ouvert un compte joint pour épargner un peu. Toute ma famille le connaissait. Je voulais tellement sortir de l’ombre ! J’espérais qu’une fois le divorce terminé, il me présenterait car au bout de trois ans quand même, j’estimais avoir le droit d’être reconnue. Mais va savoir Charles ! Fr….. est si têtu et compliqué quand il s’agit de sentiments. Je craignais de ne pas occuper une place suffisamment importante dans son cœur. Il avait besoin de moi car il était blessé mais lorsque je l’aurais bien soigné, se souviendra t il de ma bonté ? Ne me jettera t il pas à la poubelle de son passé ? Je crois que je lui en donnais trop, beaucoup trop et j’avais peur de me ramasser une veste. M’aimait il ou bien se servait il en extirpant tout ce que j’avais au fond des tripes ? Qu’adviendra t il de notre amour si fort parce né dans la souffrance ? Que seront les beaux jours ? Une épreuve de plus ? Je n’avais plus confiance en mon destin.

    ........ 259ème épisode.......... à suivre..........dans la catégorie "biographie"

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  • Romane, 9 ans, a improvisé, mis en scène et joué ses petits et grands soucis, devant un public ébahi....... son papa, Virginie la copine du papa et mamie Arielle.




    C'est son premier boulot. Elle a demain, un entretien d'embauche.
    Encore plongée dans ses rêves d'enfant, elle se met à fabuler et se voit en héroïne, faisant exprès d'ennuyer son patron........
    Elle chante, elle s'endort.
    "Oh ! mince, je suis en retard !". Romane se lève d'un bond et prépare son sac. Elle prend soin de ne pas oublier les lunettes de soleil, les jouets et le cintre pour accrocher ses vêtements dans son futur bureau. "Oh ! tiens...... la calculatrice ! qu'est ce qu'elle fait là ? Je n'en n'ai pas besoin. Je la laisse avec le stylo".

    Etant donné que dans l'excitation, Romane s'était couchée toute habillée, elle se change et met son pyjama. "Ouf ! enfin prête !"
    Elle ouvre la fenêtre "Oh ben non......... je ne passe pas par la fenêtre, même pas en rêve !".
    Elle se précipite à son rendez vous sans prendre garde qu'elle n'a même pas mis ses chaussons.

    Entré triomphale
    - " Bonjour patron ! Quelle belle journée, j'ai apporté toutes mes affaires"
    - " Vous avez un stylo ? Installez vous"
    Romane vide son sac, cherche le stylo et la calculatrice. Au hasard, entre peluches et lunettes de soleil, elle trouve une bougie. Elle débale tout sur le plancher......... elle n'a rien pour travailler.
    - "Montrez moi ce que vous savez faire ! Prenez une feuille"
    Romane saisit un bouquin qui traîne là et commence à gribouiller sur la couverture et dessine.
    Le patron commence à s'impatienter.
    - " Mais...... et votre expérience ?"
    Romane commence à se coiffer, ignorant les questions du patron.
    A bouts de nerfs, le patron tente de rester calme.
    - " Mais..... et votre expérience ?"
    - " Sais pas ! je n'ai jamais travaillé", dit elle en chantant ironiquement.

    Le patron, cherchant une secrétaire, se dit qu'elle a bien le profil. Elle se maquille, fait ses ongles et puis elle est mignonne....... On ne demande pas à une secrétaire d'avoir fait St Cyr ! Il décide de l'embaucher.

    Romane saute de joie à travers le bureau et se tord la cheville.
    Elle rentre chez elle, titubant et va se coucher direct. Elle enlève son pyjama. "Oh ! mince. Il ne m'a pas dit à quelle heure je commence ". "Bon ! je vais y aller pour 5h". Elle se relève et prépare ses affaires, en l'occurence ses jouets.
    Elle est excitée et n'arrive pas à dormir. Elle tourne et se retourne dans son lit. "Wouaf ! quel silence, on n'entend que les voisins !". Trop énervée, elle se lève à nouveau et décide d'emporter tout son petit univers au bureau. Elle rassemble son coffre à jouet, son lit, sa commode, sa lampe.
    2h du mat, elle arrive au bureau, chargée de son mobilier. La porte est fermée. Elle ne comprend pas et se gratte la tête pour mieux réfléchir.
    Comme Marie Poppins, elle ouvre les yeux et se retrouve à l'intérieur du bureau. "Oh ! comment est ce possible ?"

    Romane commence à fouiller dans les affaires du patron "Ils ne sont pas interessants, ces livres ! mise à part la boîte de conserve en couverture". La souris de l'ordinateur la gêne car elle n'est pas belle. Romane la jette par la fenêtre.

    8h du mat, le patron arrive.
    - " Mais qu'est ce que c'est que ce chantier ? Vous n'avez emporté que ce qui est inutile. Où est votre calculatrice ?"
    - " Je ne l'ai pas prise mais j'ai le programme télé !" dit elle avec assurance.
    - " Mais vous allez me mettre la honte devant les clients !
    Romane s'en fiche. Elle commence à jouer avec ses nounours.

    Le patron commence à regretter de l'avoir embauchée. "Elle est encore pire que les autres secrétaires !"
    - " Désolée, Romane, j'ai pris une autre décision !"
    - " Ah ! chouette, c'est quoi ?"
    - " Vous êtes virée !!!!!!!!!!!!!! grrrrrrrrrrrrrr"
    - " Oh non, j'étais bien ici, c'était ma propre chamb............ euh bureau, je veux dire. Attendez moi, je vais aux toilettes".

    Le patron se demande bien ce qu'elle prépare.  Il fait les cent pas.
    Dans les toilettes, Romane échange ses vêtements avec une autre postulante et refait son entrée triomphale. Le patron n'est pas dupe et s'aperçoit de la supercherie.
    - " Je vous ai dit que vous êtes virée !"
    - " Et pourquoi moi ?"
    - " Dehors ! vous êtes virée"
    - " Bon, bon....... d'accord, je m'en vais", dit elle nonchalante.

    Un jour se passe et Romane revient, toute gaie.
    - " Coucou, mon patron ! Et si on allait au Mac Do cet aprèm. J'ai 200 000 euro en tickets de jeux. Vous voulez boire l'apero ?"
    - " NON je veux qu'on travaille. Grrrrrrrrrrrrrr. Enlevez moi tous vos meubles"
    - " Pas besoin ! mon coffre à jouets sert de table !"
    - " Je veux une vraie table !"
    Romane chantonne et va de long en large dans le bureau.
    - " Quest ce qu'on fait cet aprèm, patron ?
    - " On travaille !"
    - " Mais je voulais aller à Grenoble"
    - " NON ! on va travailler !"

    YEP ! YEP ! YES............ Romane saute de joie. Elle a gagné. Il ne l'a pas virée puisqu'il veut travailler avec elle.
    EN fait, Romane cherchait à être logée sur son lieu de travail parce qu'elle n'a pas beaucoup d'argent. Ainsi, son bureau était sa chambre et tout allait bien dans le meilleur des mondes.


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  • J’ai vu les grandes nefs, face au soleil couchant,
    Se mettre sur le flanc et sombrer lentement,
    Emportant en leurs seins ces vieux rêves d’enfants
    Qui dorment à jamais au fond des océans.

    J’ai approché les tours qui dominent la plaine,
    Où les vents de l’enfer déchargent leur haleine,
    Et sur ces murs d’acier qui suintent tant de haine,
    J’ai gravé de mon sang le recueil de mes peines.

    J’ai suivi des chemins par nul homme tracés,
    Longeant les nécropoles maintenant oubliées
    Et dans ces tombeaux noirs que le temps a violé,
    Pour échapper aux vents je me suis allongé.

    J’ai croisé des regards animés par la haine
    Qui me fixaient la nuit, quand la lune était pleine
    Et ces visages crispés dans leurs prières vaines,
    Imploraient le salut des déesses païennes.

    J’ai combattu les Dieux des sanctuaires dorés,
    Quand des larmes de sang de leurs yeux s’échappaient
    Et jeté l’anathème sur leurs royaumes secrets
    Pour libérer mon âme à jamais enchaînée.

    J’ai vu des ombres floues, lentement qui marchaient
    Sur les parvis de marbre des anciennes cités,
    Murmurant leur rancœur d’avoir un jour été
    Les jouets des grands rois qu’elles avaient couronnés.

    Où sont les rêves fous des poètes interdits
    Pour lesquels j’ai hurlé sur les landes brunies ?
    Pour engloutir le temps j’aurai donné ma vie,
    Croyant avoir acquis un peu de leur folie.



    Dabat.D.1989

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  • Le mois d’avril fut un vrai bonheur tant nous étions proches. Fr…… était enfin passé en conciliation  et cela se fit sans ombrage. Pour la grande, le juge lui donna le droit de visite libre c’est à dire qu’elle pouvait débarquer quand elle le souhaitait bien qu’elle avait demandé à ne plus voir son père. Je pense que le juge avait dû la raisonner car la semaine suivant la conciliation, elle débarqua effectivement et les relations avec son père furent à nouveau pleines de joie.
    Fr…… se comportait avec moi d’une façon beaucoup plus « maritale » et semblait même vouloir passer le prochain nouvel an avec ses petites et moi chez mon fils C…… ! Quel bonheur ! Etait il enfin décidé à ne plus me cacher ? J’osais à peine y croire et j’avais raison car ce week end là, après deux jours magnifiques, nous eûmes une altercation qui me faisait à nouveau sombrer dans un désespoir très noir. J’étais en phase de pré ménopause et il se passait des transformations étranges dans mon corps, ce que apparemment je vivais très mal. Ma poitrine gonflait, devenait lourde et me pesait. Mon ventre avait doublé de volume et était dur comme de la pierre. J’avais la nausée…en bref : tous les symptômes de la femme enceinte. Je m’inquiétais, souffrais de cet état et me demandais parfois si je n’étais pas réellement enceinte vu que j’étais indisposée tous les trois ou quatre mois maintenant. J’avais perdu mes repères et ne comprenais plus rien à mon cycle. Fr…… me fit remarquer que j’avais beaucoup grossi depuis deux mois et me soupçonnait une grossesse. Il me titillait par ses questions comme il savait si bien le faire et je finis par lui avouer mes craintes. Là : commença un cauchemar. Il réagit très mal, crut que je lui cachais un enfant pour le piéger, ne me faisait absolument pas confiance et refusait d’admettre un dérèglement hormonal. Il se mit en colère, me reprocha les mêmes choses qu’il aurait dû reprocher à son ex lors de sa 1ère grossesse car elle l’avait bel et bien berné et c’était pour cela qu’ils s’étaient mariés. Je continuais à payer les pots cassés de l’attitude si méchante et perverse de sa femme. Pour bien me faire comprendre qu’il ne voulait pas d’enfant avec moi, il surenchérit et me redit que je n’étais qu’une passade dans sa vie…..euh…une passade de 2 ans et demi quand même ! il me dit que j’étais là parce qu’il n’était pas rétabli de son divorce. En quelques mots, j’étais la roue de secours.
    Ses paroles me blessèrent profondément. Il avait une opinion de moi très décevante. Je ne suis pas comme il le disait et il le savait mais c’était plus fort que lui. Encore une fois, j’étais victime de sa vie passée. Pour être sûr que je ne sois pas enceinte, il me fit deux chèques : 1 pour passer un test de grossesse, l’autre pour prendre rendez vous chez le gynécologue. Il voulu m’accompagner à ce rendez vous. Au moins, il assurait ! Il n’envisageait qu’une seule solution : l’avortement. Je lui rétorquais que j’étais d’accord et que moi non plus, je ne voulais pas d’enfant et là, il me dit ne plus comprendre car vus mes sentiments pour lui, le contraire aurait été logique. Bien évidemment je l’aimais mais à 48 ans, je n’avais pas envie de recommencer à pouponner « réfléchis un peu, lui dis je ». J’ai soudainement cru comprendre qu’il aurait été heureux que je désire un enfant de lui ! que de contradictions ! Il me reprochait, non pas d’avoir caché mes craintes, mais d’avoir attendu si longtemps avant de réagir. Il n’avait pas tort sur ce coup là : si vraiment j’avais été enceinte, le délai pour avorter aurait été dépassé et selon sa conception de la chose, il n’aurait pas accepté que j’élève seule un enfant de lui. Donc il se sentait piégé. 
    Je regrette qu’à aucun moment, il n’ait envisagé que je pouvais être mal dans ma peau, que si j’avais attendu, c’était parce que j’avais peur et aussi parce qu’à mon âge, il y avait très peu de probabilité de grossesse. J’avais d’ailleurs vu mon médecin 15 jours auparavant, qui m’avait parlé de dérèglement hormonal et prescrit un traitement, que je n’avais pas acheté. Je n’aime pas prendre des médicaments. Je n’ai pas confiance en la médecine traditionnelle. J’avais heureusement pu donner le double de l’ordonnance à Fr……. et il vit bien que je n’étais pas restée entièrement sans réagir. Quoiqu’il en soit, je ne l’aurais pas mis au courant sans être sûre de mon état. Ce n’était pas utile de l’inquiéter pour rien. Et voilà : c’est lui qui avait provoqué cette discussion et cela avait très mal tourné. Là dessus il parti en m’embrassant à peine du bout des lèvres et me dit qu’il y avait peu de chances pour que je le revoie avant son départ à Merlimont pour le pont de l’Ascension (soit le lendemain). J’étais là, en pleine dépression, avec pour reste un goût amer de dispute et ne savais quand je le reverrais. Il me faisait la tronche, comme un gamin. Je tentais de lui téléphoner plusieurs fois mais il ne décrochait pas (il savait très bien que c’était moi car mon numéro s’affichait et comme je n’aime pas tricher, je ne me mettais pas en numéro anonyme). J’ai quand même pu l’informer du résultat du test. Il était négatif. Je n’étais pas enceinte mais simplement en pleine pré ménopause. Nous nous étions déchirés pour rien.
    Heureusement, nous avions déjà et à force d’épreuves diverses et variées, bien avancé dans notre couple et cette dispute resta sans lendemain. Fr….. en avait souffert et était vite revenu à de meilleurs sentiments. Depuis, les choses avaient changé. Nous vivions ensemble à 95% et  c’était un vrai bonheur malgré le caractère de Fr…… car il n’est pas évident ce mec ! Mais qu’importe, c’était avec lui que je me sentais bien.
    Nous faisions de plus en plus de parties de pétanque, à cent pas de la maison, devant la MJC. Nous nous étions approprié un petit bout de terrain assez sympathique. Le clocher de l’église  sonnait nos victoires. Les passants s’arrétaient amusés, certains discutaient le bout de gras, des enfants jouaient sur la place ou bien faisaient du toboggan . Les oiseaux chantaient, les rosiers nous cernaient. Le ciel tantôt bleu tantôt nuageux ressemblait à notre jeu…… Il y avait de l’ambiance ! A nous deux, nous formions une sacrée bande. Je faisais des progrès et Fr…… commençait à perdre du terrain. Les parties étaient serrées. Quand j’étais petite, je jouais déjà à la pétanque sur la place du village à Sahorre  dans les Pyrénées orientales. Fr….. s’exerçait tout seul quand il était à Merlimont avec les filles. On allait devenir des pro ! La pétanque, c’était aussi l’apéro et ces soirées merveilleuses à la maison. Nous sortions aussi beaucoup. Ma fille I….. nous accompagna à un concert de Soldat Louis . La vie était belle ! Mais Fr…… n’était toujours pas divorcé et il continuait à me cacher dans son entourage car, quand nous étions chez moi, nous cotoyions tout le monde, au grand jour et sans vergogne ni châtiment, ce qui démontrait bien que le seul problème se situait dans le crâne de mon entété.

    ...............258ème épisode.......... à suivre..........dans la catégorie "biographie"

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    Si vous n'êtes pas capable d'un peu de sorcellerie, ce n'est pas la peine de vous mêler de cuisine.


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