• Partout où j’irais, les potes iront (potirons)

    Cette recherche http://www.grisy.net/article-20175115.html n’était pas venue à bout de mes griefs contre Fr…… Il fallait absolument éclaicir la situation et comme je ne suis qu’à peine un peu beaucoup têtue bornée et que je mène toutes mes affaires jusqu’au bout, j’étais obsédée par le changement que je visais mais voilà ! Mon ange gardien et mes pensées négatives se faisaient la guerre.

    Non mais, pour qui je me prends ? De quel droit lui imposerais je de changer ? Les problèmes dans un couple ne se règlent ils pas à deux ? N’étais je pas moi aussi coupable de me laisser envahir par mes émotions incontrôlées ? Et s’il n’avait vraiment pas le temps ? Et s’il était malheureux ? Quel égoïsme de ma part ! J’étais ma pire ennemie : j’aimais cet homme par dessus tout et voilà que je l’aurais laissé pour une broutille ! N’étais je donc pas apte à analyser la situation avec clairvoyance ? Etais je si prétentieuse pour que ces rendez vous manqués touchent mon honneur ? Je me détestais parfois. J’avais donc demandé à Fr….. que nous parlions sur ce sujet. Je lui  expliquais mes ressentiments du mieux que je pouvais. Je ne voulais pas pleurer devant lui mais je ne sus pas retenir mes larmes. Je pense qu’il m’en avait voulu. Il disait que je ne le comprenais pas si bien que cela. Il était sincère et encore une fois, c’était moi qui gâchais tout avec mes crises de cafard injustifiées. J’avais tellement besoin de lui, de sa présence que je me sentais humiliée lorsqu’il était un peu distant. Mais s’il était parfois un peu loin de moi, c’est qu’il avait du chagrin lui aussi. La situation avec sa peste de femme, son travail absorbant et trop souvent difficile à gérer, ses enfants dont il s’occupait beaucoup plus qu’elle et toutes ces tâches ménagères qu’elle n’assurait pas et qu’il se tapait ! Sans compter qu’il se préoccupait beaucoup pour sa mère et tous les services qu’il rendait à droite, à gauche. C’était un homme merveilleusement humain et je le maltraitais avec mes caprices de petite fille en manque affectif. J’avais honte de moi. 

    Nous avons conclu de faire chacun un effort pour que notre bonheur perdure. J’avais trop tendance à croire que tout était fichu à la moindre mouche qui passait. Je me trouvais très stupide et je détestais les mouches que pourtant je prenais un malin plaisir à traquer, enfant, pour les coincer dans le rideau et les gober ensuite !........ J’aimais mieux les coccinelles…….

    Nous étions donc repartis sur un nouvel élan de fraîcheur. Cette leçon m’avait fortement éprouvée.

    Il n’y avait pas de mots pour qualifier la grandeur de mon amour pour Fr…... Amour tout à fait réciproque, complice, démesuré……grandissime ! Le hasard voulu que nous arrivions en même temps au travail le lendemain matin. Il me demanda de l’accompagner sur son site et nous bûmes un café. Tous ses collègues nous avaient donc vu arriver de bonne heure…………comme si nous avions passé la nuit tous les deux ! Car je n’avais rien à faire à la Snecma http://www.grisy.net/article-13583646.html de si bonne heure et qui plus est avec mon sac à main. J’avais aimé cette sensation. J’étais à peine repartie travailler que très vite, mon amour me téléphonait pour faire « un casse croute ». Ö joie ! J’avais vite donné les directives et nous nous sommes retrouvés pour passer un moment délicieux et si fort !

    Fr…… n’allait pas bien ce matin là, en arrivant, car lui aussi avait été éprouvé par notre dispute imbécile et il avait un grand besoin de mon affection. J’étais heureuse de l’avoir réconforté et je l’étais d’autant plus qu’il avait fait appel à moi car c’est ça l’amour : pouvoir compter sur l’autre en toutes circonstances.

    Le midi, nous mangions désormais à la maison. Nous n’avions pas le temps de faire nos démarches et pourtant Fr…… devait aller payer sa facture d’électricité d’urgence. Eh oui, quand nous étions ensemble, les heures passaient à une vitesse affolante. Ce jour là, sur le retour, il fit un détour et m’emmena dans la maison de sa mère à Houilles http://www.ville-houilles.fr/plan dans les yvelines. Quel bonheur ! C’était la première fois qu’il m’y emmenait et je recevais ce cadeau comme une marque d’amour. C’était chouette chez elle et cela ressemblait beaucoup à la maison de Merlimont http://www.grisy.net/article-18168849.html . Mon amour s’était fait une fierté de me montrer les photos de famille, surtout son père qu’il adorait. Nous avons bu une bière, goûté le pinard qu’il se faisait livrer et sommes retournés travailler ………un peu guillerets. Nous sommes entrés dans l’usine sans nous cacher : heureux et amoureux……..cela se voyait.

    Nous avions fait plein de projets : resto avec ses potes le jeudi, barbecue à la maison toujours avec ses potes : le vendredi. Deux jours ensemble pour la semaine suivante et boîte de nuit, puis le 8 novembre, jour fatidique où je sortis du cosmos http://www.grisy.net/article-3288831.html  !

    Nous avons réalisé tous nos projets sauf le resto de jeudi qui fut annulé.

    Le vendredi : c’était donc barbecue à la maison. Je tenais beaucoup à réussir ce repas car c’était la première fois que je préparais moi même le barbecue que j’avais construit http://www.grisy.net/article-19871921.html de mes petites mains costaudes et puis recevoir les potes de Fr….. me tenait à cœur. J’avais mis les petits plats dans les grands, je m’en faisais une fête. Fr……  arriva à l’heure mais seul. R…. s’était désisté car sa fille était alitée. Lulu nous  rejoignit vers 13h. J’avais pris ma journée entière sur le conseil de Fr…… et lui devait prendre son après midi mais il y avait du grabuge à la Snecma car la Société de nettoyage était en grêve depuis quinze jours et perturbait beaucoup l’usine. Fr….. avait un rôle important pour tenter de biaiser au mieux cette grêve et se devait d’être sur le terrain. Il prenait beaucoup de risques et je m’inquiètais pour lui. Il était donc arrivé à midi en me disant « je dois partir de bonne heure ». J’étais déçue mais je comprenais. Le repas s’était bien passé et ils avaient apprécié mon accueil mais ce cher Lulu que je n’avais pas vu depuis son départ de la Snecma,  environ 4 mois auparavant, me fit parler de choses qui me déboussolèrent telles ma solitude, mon combat pour la vie…. Plusieurs fois au cours de la discussion, j’avais eu les larmes aux yeux. Je me retenais mais la tristesse me gagnait peu à peu et je faisais des efforts pour ne pas le montrer. Lulu me proposa de venir le lendemain soir à la soirée « Halloween » qu’il organisait. J’avais accepté tout en le prévenant que je ne voulais pas m’y retrouver seule. Nous avions évoqué la dernière soirée « choucroute » où bien qu’entourée de monde, j’avais ressenti un grand vide. Il est difficile de se rendre seule à une soirée où les gens sont déjà en famille, en couple ou entre amis. J’avais passé un bon moment mais j’étais rentrée chez moi très triste. Lulu proposa donc aussi à Fr….. de venir et Fr….. était ce qu’il était ! « Peut être…. » passe chercher Arielle »… » Euh, non, elle y va seule et peut être je vous rejoindrais ». A ces mots mon cœur se sentit tout chaviré et l’angoisse ne cessa plus de grandir en moi. Aussi quand ils sont repartis, mes pleurs effleuraient le bord de mon blanc d’œil et Fr…… réalisa que quelque chose n’allait pas. Il me demanda ce que j’avais. Je lui jurais les grands dieux que tout allait bien mais il ne me cru pas et partit sans connaître le pourquoi de ma tristesse. Je n’allais pas lui dire que j’aurais aimé qu’il reste encore avec moi car je savais qu’on l’attendait au boulot. Je n’allais pas lui dire non plus que j’aurais aimé qu’il m’accompagne à Halloween car je respectais sa liberté. Alors qu’aurais je répondu ? Comment lui expliquer mes angoisses ? Je ne voulais pas être un boulet pour lui. Je devais donc prendre sur moi, attendre des jours meilleurs et profiter de la proposition de Lulu.


    ......223ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie..............
    « Un chien regarde bien un evêqueInvention du feu rouge électrique »

  • Commentaires

    1
    Dimanche 8 Juin 2008 à 12:00
    Je me piquouse à ton histoire ! Petite tournée du dimanche pendant que je suis encore un peu tranquille. Il faut bien que je pense à tous mes amis blogueurs qui eux sont beaucoup plus assidus que moi et dont tu fais partie. Grisaille aujourd’hui, aura-t’on un été bientôt, ou sera-t’il aussi pourri que le printemps ? Ce temps instable engendre parfois la mélancolie car il s’ajoute à des temps difficiles. Et Charles Aznavour dans une chanson a dit : la misère est moins pénible au soleil ! Je ne sais pas si c’est vrai mais en tout cas, on a meilleur moral Bisous et bon dimanche
    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :