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La vieille du cotentin
Peinture de Anne Géraldine ALBY
http://www.artelista.com
Vorace et increvable,La vieille mange les vers
Se foutant bien du mâle,
Cachée sous le varech.
Elle est d'ailleurs femelle
A la naissance
Et se transforme peut être
Lorsqu'elle sent l'aisance.
L'hameçon peut bien lui traverser
Bouche et oeil,
Elle n'en n'a cure, la peste !
Et repart fraîche comme un chevreuil.
Allez choper une vieille !
Sa curiosité cependant
La piège,
A la grande joie du manant.
Les grosses vieilles coquettes
Aux lèvres pulpeuses
Cachent leurs arêtes
Et dansent, gracieuses.
Je l'apprécie dans mon assiette
Où, non farouche,
Elle se prend pour une moruette,
Me mettant l'eau à la bouche.
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Commentaires
1CrépusculineVendredi 6 Février 2009 à 12:00Poème aussi frétillant que la vieille... bon.. dans la poêleBisousRépondre
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