• L’indifférence

    Indifference_by_Komikron.jpgFR était vraiment débordé . Il travaillait le samedi pour rattraper son retard . Madame décida elle aussi d’aller travailler le samedi, pour mieux le surveiller sans doute. Ainsi, il ne pouvait pas se libérer pour me rejoindre après. La tentation de prendre la poudre d’escampette me montait à la tête et je devais me contenir fortement car Jo………  http://www.grisy.net/article-13675289.html   

    insistait lourdement pour ressortir avec moi.

    Depuis que Fr….. connaissait sa femme (quatorze ans de mariage), elle le bernait et il n’y voyait toujours rien ! J’avais du mal à croire qu’il fût si bête. Ce jour là, il m’avait effectivement appelée pour me dire qu’il venait manger avec moi le midi. J’étais très heureuse. Une heure plus tard, il me rappelait pour m’annoncer qu’il avait un problème : les collègues de travail de sa femme l’invitaient à manger ! J’avais tout de suite compris qu’elle avait calculé son coup de manière très machiavélique. Ce n’était pas elle …c’était ses copains ! Et plouf ! Fr…… était tombé dans l’panneau ! Je me suis mise en colère et lui ai fait part de mes soupçons. Il ne m’a pas crue, bien sûr. Il m’a juré, promis qu’il ferait le maximum pour me voir après…. A minuit,  il ne m’avait même pas rappelée. Je savais qu’il était invité chez un pote qu’il n’avait pas revu depuis deux ans et pour cause …sa femme les avait brouillés comme avec tous ses autres potes. Elle ne supportait pas qu’il s’entende bien avec d’autres personnes qu’elle. Un autre de ses amis lui avait dit qu’il était un con de rester avec une pareille peste. Il s’était senti insulté et m’en avait parlé. J’avais donné raison à ce mec. Fr…….. – en compagnie de sa chère et tendre que je commençais à haïr fortement – avait revu son pote le dimanche d’avant à la brocante de Houilles http://www.grisy.net/article-19871921.html et les relations semblaient s’être améliorées entre cette chère et tendre et le pote, d’où l’invitation du soir. J’étais convaincue qu’elle le piégeait encore avec cette soit disant réconciliation et lui, bon enfant, pensait qu’elle était sincère et se ravissait de ces retrouvailles. Il allait encore tomber de haut ! En attendant je commençais à en avoir ma claque. Elle faisait tout pour nous séparer et c’était en bonne voie car maintenant je souffrais beaucoup trop et j’étais prête à tout laisser choir par un trop plein de désespoir. Je ne voulais pas m’en prendre à Fr…… car je savais qu’il aurait aimé être avec moi  mais j’étais irritée parce qu’il ignorait ou voulait ignorer à quel point elle était méchamment tordue. Je lui en voulais de ne pas réagir. Il était en train de me perdre et ne s’en apercevait pas. C’était du gâchis qui me donnait la nausée.

    Il s’en était sorti par une pirouette que je n’aurais même pas osé imaginer ! Il m’avait appelée le dimanche suivant pour me souhaiter mon anniversaire. Soit, nous étions bien le huit mais avec un mois d ‘avance. J’étais persuadée que c’était une combine parce qu’il savait que j’étais en colère. Il était inimaginable qu’il se soit trompé de date : cela ne lui ressemblait pas. Au pire, il aurait oublié mais pas se tromper ainsi !  Il l’a nié, bien sûr. Quoi qu’il en soit, j’étais tellement déstabilisée par cette supercherie que je l’avais pardonné encore une fois et c’était reparti comme en quatorze ! Sauf que depuis, il recommença maintes et maintes fois à annuler à la dernière minute nos rendez vous ou bien à me faire croire que l’on se verrait…..et puis rien d’autre que des coups de fil « je n’ai pas le temps ! », etc…. Nos rencontres devenaient d’ailleurs de plus en plus courtes.

    Je partais les jours suivants à Voiron http://www.grisy.net/article-14029385.html  pour fêter le baptême de ma petite fille R……... Il savait que j’avais de la route à faire……..il ne m’appela même pas pour savoir si j’étais bien arrivée. Tout dans son attitude me laissait penser qu’il n’en n’avait plus rien à faire et je ne supportais plus. Nous sommes restés cinq jours sans nous voir et il n’était même pas pressé de faire le contact. J’étais certaine qu’il avait prit du bon temps avec bobonne !

    Un soir, alors qu’il m’appelait pour m’annoncer encore et encore qu’il partait sans me voir (manque de temps évidemment et pourtant je ne savais pas ce qu’il avait fait dans l’après midi car il était revenu de manger à 15h45………alors bien sûr, après il n’y avait plus de place pour moi puisqu’il allait chercher ses enfants à l’école), je lui dis que je le trouvais plutôt salaud avec moi en ce moment. « D’accord, on se voit demain », d’un air de dire : on en parle. « Non, je ne suis pas sûre ». Il  insista « on se voit demain »… »non, je ne suis pas sûre », ai je rétorqué en pleurant. "Je ne peux pas continuer comme cela : je ne supporte plus. Une seule chose cloche dans notre couple mais elle est de taille et pourrait bien tout faire stopper".
    Je ne supportais plus cette indifférence ! Quand on aime quelqu’un comme il le prétendait, on n’agit pas de la sorte. Je savais qu’il  se disait que j’allais encore pardonner mais il avait tout faux. J’étais profondément blessée : c’était la goutte qui faisait déborder le vase. Ou il changeait quelque chose, ou bien je le quittais……..j’en étais arrivée là. Après tout, je prenais le risque. Si vraiment il m’aimait, il ferait ce qu’il faut pour me garder. Dans le cas contraire, je serais très déçue mais au moins les choses s’éclaiciraient nettement et j’arrêterais de pleurer pour ce mec.


    ......220ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie..............
    « Tolle, legeSganarelle, ou le Cocu imaginaire »

  • Commentaires

    1
    Samedi 31 Mai 2008 à 12:00
    bon week end
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