-
Je vous présente : Ni beaux ni menteurs par WAKAN Théâtre
http://www.wakantheatre.com/Ni-beaux-ni-menteurs,69
Une démarche artistique emplie d'émotions, de rires et de simplicité. Un contact direct avec le public, des acteurs chaleureux et compétents... Un pur bonheur !
C'est un théâtre forain et musical, avec le patrimoine pour passion, où j'ai passé un excellent moment, à tel point que j'ai envie de partager avec vous cette superbe mise en scène.
Ré-enchanter ce qui était oublié, avec un regard neuf et libre. Un théâtre du mythe et des mémoires (mémoires des lieux, des hommes et des arts) dans lequel la réalité historique est interprétée avec fantaisie et poésie, humour, insolence et onirisme.S’instruire en s’émerveillant, à moins que ce ne soit de s’émerveiller en s’instruisant….
Ici, il s'agit du cruel destin de l'extraordinaire Miss Doc Mama, unique femme camelot répertoriée sur les routes chaotiques du 19è siècle en auvergne.
N'hésitez pas à consulter leur site http://www.wakantheatre.com/Absolument-theatral et si vous avez la chance qu'ils se produisent près de chez vous, courez, courez, braves gens ! Sans hésitation, sans modération et parlez-en à vos amis...
1 commentaire -
Photo de Miche Rivière
http://www.facebook.com/cornillonvalley?fref=ts
Une goutte s’est figée à ma fenêtre
Me mettant le cœur en allégresse
Au centre de frimas et tempêtes.
Elle s’est colorée de la teinte du ciel
Je passe des heures entières à rêver
Nez collé au carreau encore verglacé
Aux scintillements de sels cristallisés
Espérant y voir mille étoiles endiablées
Le temps cependant tantôt se radoucit
En un cliché, j’immortalise mon amie
Qui déjà pleure doucement le froid parti
Et se fond en jérémiades inassouvies
Une goutte désormais glisse en paix
Hiver comme été, fidèle à notre amitié
Je la caresse parfois, fort intimidé
Par son pouvoir de séduction, bercé.
1 commentaire -
François-Claude Tapon, dit Francisque Tapon-Fougas, né à Thiers (Auvergne) le 8 juillet 1810 et mort à Roanne le 15 décembre 1893, est un poète, auteur dramatique et pamphlétaire français.
Il se faisant appeler "Thalès de Milet" et "le Lamartine de l’Auvergne", il composa des dizaines de milliers de vers et une quinzaine de pièces de théâtre qui ne furent jamais représentées.
Redécouvert au XXe siècle, il se fit attribuer par Raymond Queneau et André Blavier une place au panthéon des fous littéraires.
Témoin d’une époque, il relate à travers ses écrits les événements politiques et littéraires de son temps.
Mais il puise aussi son inspiration dans son enfance :
"On me nomme la Dore
Je vais parmi les fleurs,
Moi, je suis la Dolore,
La rivière des pleurs.
[…]
Vont au même destin,
Les flots de la Dolore
Aux ondes de la Dore,
Se mèlent à la fin"Extraits du poème La Dore et la Dolore
En 1882, il dépose aux Archives de la Ville de Thiers une malle à n’ouvrir qu’après sa mort. Cette malle va se révéler d’une richesse extraordinaire : des manuscrits, des poèmes non publiés et une grande partie de la correspondance personnelle du poète thiernois.
1 commentaire