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  •      Toi qui es la lumière et qui nous éclaire

          Pourquoi te laisse-t-on dans l’obscurité ?

    Les églises manquent d’ampères, mon Père

    Par tous les saints, c’est un appel à la cécité !

     

    A Saint Genès,  au détour d’une sobre colonne

    Deux statues géantes dans une grotte sombre

    M’ont fait sursauter au son de belles orgues

    Elles accompagnaient du regard mon ombre

     

    Saint Eloi dans sa chapelle se faisait discret

    Tandis que Joseph et Marie m’interpellaient

    J’étais entourée d’anges et d’apôtres sacrés

    Qui semblaient en ma présence se réveiller

     

    La clarté du jour ne perçait pas les vitraux

    Dans ce lieu mystérieux mon âme furetait

    A la recherche de secrets cachés en mon ego

    Dans un calme olympien j’ai trouvé la paix.

     

     

     


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  • contorsion

    Ça me tombe dans la tête, ça rentre par mon oreille droite faisant un pied de nez à mes acouphènes, ça s’infiltre, ça me pénètre de partout et je frissonne. Mes bourdonnements se taisent tandis que mon cerveau joue les acrobates et m’ordonne de bien gracieuses grimaces : j’ai la tête à l’envers et j’ose quelque vocabulaire. Je griffonne du mieux que je peux car ça glisse naturellement le long de mon bras, je ne contrôle plus mes doigts. J’ai la crampe de l’écrivain, l’arthrose des phalanges.

    Je tombe en génuflexion, je ne peux que me soumettre à cette invasion de mots jouant pêle-mêle au fil de mes cellules, brouillant mon équilibre, me faisant perdre la tête si bien que je ne l’ai plus sur les épaules. Je tangue au son de rimes endiablées, j’entre en danse de saint Guy et je prends mon pied non encore mangé par les vers comme disait le poète.

    Je suis pliée en deux, tordue de rire lorsqu’ahuris, vous vous inquiétez de ma gymnastique. Les bras vous en tombent et vous voici désarticulés face à moi qui tente d’articuler. Je cherche à reprendre mes esprits, je secoue le cocotier, je fais les pieds au mur, histoire de remettre de l’ordre dans mes neurones. Oh ! Ne me regardez pas de si haut, vous m’en donnez des hauts le cœur. Je l’ai pourtant bien accroché mais ma foi, vous me faites tourner la tête. Allez plutôt prier pour moi, jetez quelques écus dans le tronc.

    Ne pensez pas que j’en ai un coup dans le citron, je suis seulement pressée de lier le verbe accroché à mon orteil avec le sujet enlacé autour de ma ceinture. Quand j’aurai joint les deux bouts, alors je me tiendrai debout et saluerai corps et âme votre patience, tout en versifiant.

    En deux temps trois mouvements - pirouette, cacahuète -  je coucherai sur le papier cette inspiration qui me fait chavirer bon pied bon œil et mérite bien quelques contorsions qui entretiennent la souplesse, celle de l’esprit et permet d’éviter Alzheimer.

    Voici le fruit juteux de mes flexions et réflexions, que je vous livre en tête à tête.



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