•  

    Un éléphant sur une poutre,

    Oups !

    La trompe relevée,

    Recourbée

    Comme pour dire

    Ouaf ! Ouaf !

    Je me rie.

    Paré de perles de majorca,

    Je lève une patte,

    Puis l'autre.

    Je pose mon paf

    Sur la chaise haute.

    Je vous offre ce jeu,

    Le petit noeud parme

    Sur ma queue,

    Ajoute à mon charme.

    Du haut de mon quintal,

    Je danse

    Et j'en rajoute pas mal !

    Je vous plais et je le sens.

    Je me vautre sur le parquet,

    Mes maîtres me jettent

    Des coussins bien douillets.

    Je me la pète !

    Ma maîtresse fait de moi

    Ce qu'il lui plaît.

    Croyez vous qu'à la voir,

    Je reste en paix ?

    Je ne suis pas de bois.

    J'agite mon mouchoir

    Comme pour dire "au revoir"

    Mais, quel est mon débat ?

    De cirque, je suis le roi,

    J'ai l'air sympa.....Mais quoi ?


    1 commentaire
  •  

     

          Allez, bon vent !

     

                           Comme on dit chez les oiseaux...


    1 commentaire
  • mariage papa et maman 20 oct 1945019J’aurais bien aimé assister au mariage de mes parents le 20 octobre 1945 dans la petite ville de Castelnaudary en Lauragais mais ils s’y sont pris trop tôt et pour cause : je n’étais pas née, même pas en préparation !

    Lorsque pour ma part, j’e fus à mon tour mariée, j’avais affiché au mur du salon la seule et unique photographie que je possédais de ce si beau jour. Je la regardais avec fierté et chaque matin, je lui faisais un petit clin d’œil. Un jour, mon ex mari, certainement jaloux, se prit de rage et la jeta aux ordures. Ce fut notre première grosse dispute. Aussi, je n’ai pas hésité à faire les poubelles et je l’ai à nouveau épinglée au dessus du canapé, la mettant encore plus en valeur qu’avant. L’oiseau de mauvais augure ferma son caquet.

    C’était une grande image couleur sépia. Comme ils étaient beaux !

    Maman était resplendissante dans sa longue robe blanche, soyeuse et dont la traîne augmentait la grâce du mouvement. Ses cheveux noirs se démarquaient sous un léger voile, magnifiques et satinés, nous faisant oublier le sortir de la guerre. Un joli bouquet de fleurs masquait ses mains que je devine si douces et si fines et sur lesquelles devait scintiller une alliance en or.

    Papa portait un somptueux costume noir sur une chemise blanche dissimulée derrière une large cravate comme on n’en fait plus, la bonne vieille cravate chaude et molletonnée ! Lui, si bohême d’habitude, ressemblait à un chef d’entreprise.

    Le plus merveilleux sur ce cliché, c’est leurs sourires emplis de liesse. Une telle joie nous emmène directement au septième ciel. Le bonheur se lisait sur leurs lèvres et dans leurs yeux. Ils se tenaient sur une estrade, comme des stars. J’imagine bien les nombreux flashes mémorisant cet événement. On aurait presque pu inviter la presse et les plus hautes autorités.

    Il y a certainement eu une somptueuse cérémonie, en grandes pompes, connaissant la famille. Les couverts en argent, les verres de cristal et le champagne, la nappe en dentelle de calais jonchée de pétales, toute une ambiance dont je sens encore le parfum pour l’avoir connue dans mon enfance, tout devait être merveilleux. Je vois bien la sortie de table vers dix sept heures puis l’apéritif à dix huit heures avant de remettre le couvert, puis papa enlevant maman pour une douce lune de miel.

    Vraiment, j’aurais voulu voir ça !

    De nos jours, les parents ont souvent les enfants avant de se marier. Je me demande bien comment ils vivent ces réjouissances. Il va falloir que je demande à mon fils…


    1 commentaire
  •  Mon 4ème recueil de poésie illustrée sort le 1er mars !

    Son titre ?  "Courts circuits"

     

    Comme vous pouvez le lire en entête du blog, nous sommes 8 auteurs de l'association des Mots Migrateurs, à dédicacer nos nouveaux livres le 1er mars au musée Tavet Delacour de Pontoise (95).

     

    Le mien était en préparation depuis de longs mois et bon nombre d'entre vous, lectrices et lecteurs fidèles, l'attendaient avec impatience. Pourquoi "Courts circuits" ? Non, non, je n'ai pas pété un plomb .... vous en saurez plus en lisant la couverture mais déjà le dessin est bien explicite.

    L'idée de ce livre m'est venue en illustrant de mes mots les magnifiques photos de André Bouchaud  . Avec son autorisation (de son vivant bien sûr), j'ai publié dans ce livre, une quinzaine de mes poèmes illustrant ses photos du var. Les autres textes (soit 29) sont illustrés par Caroline TAFOIRY, artiste peintre, sculpteur, écrivain et également membre des Mots Migrateurs, déjà bien renommée en val d'oise.

     

    C'est un recueil de 106 pages que vous pouvez vous procurer en m'envoyant un mail à arielle.alby@orange.fr . (exceptionnellement, les frais de port sont gratis en reconnaissance de votre fidélité)

    Un grand merci à vous toutes et tous qui m'encouragez par vos commentaires.

     

     

     Clic sur l'image pour pouvoir lire en taille réelle

    courts circuits018


    1 commentaire