• Ce poème est tout à fait particulier ! J'avais mis en ligne sur mon 2ème blog, un poème "Poire" issu de mon 1er recueil "Instants choisis" et voilà pas qu'un blogeur nommé Diogène, a inséré ses commentaires dans mon poème !
    J'ai trouvé cela génial et j'ai décidé de le conserver en l'état.

    En rouge : les com de Diogène
    En Bleu : mon poème original.

     Dessin de Anne Géraldine Macias ALBY

    Les femmes sont impossibles
    elles demandent l'impossible


    Les hommes m'ont toujours prise pour un vidoir
    pourquoi les réduire à un remplissoire ?

    Aujourd'hui j'ai envie de les laisser choir.
    de me replier comme un foetus

    Ils ont détruit en moi tout espoir :
    ils ont brisé mes rêves de gamine

    Je ne les aime plus.
    mes caprice ne fonctionnent pas

    Je n'ai pas de haine, seulement de la peine.
    je m'apitoie sur mon petit moi

    Est il nécessaire de défendre ce bout d'gras,
    Ce trou est-il si attractif ?

    Qui si souvent se transforme en bout d'mou ?
    dont-on nous fait payer si cher l'accès

    Non : cela ne tient pas debout,
    Non, cela est sans queue ni tête

    Il y a trop de dégâts.
    Il y a trop de mauvaise foi

    Je n'ai pas de haine, seulement de la peine.
    les lieux communs sentent mauvais

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  • cadre_dechirure.jpg 

     

    Connais tu la douleur que fait naître un adieu,

    Qui transperce le corps sur les anciens je t’aime,

    Qui recouvre les rêves d’un suaire poussiéreux,

    Donnant à l’avenir comme un goût de bohème.

     

    Que sais tu des années que j’ai brûlées sans toi

    Et de ces nuits passées à chuchoter ton nom,

    De ces endroits si tristes qui ramènent à toi

    De ces jours de détresse où j’ai touché le fond.

     

    Que sais tu de ce mot qui m’a tant fait souffrir,

    Ecrit avec les lettres de la foi qui me porte,

    Je ne veux plus aimer, je ne veux plus mourir,

    Mais je l’entends qui frappe, encore, derrière la porte.

     

     

    Dabat.D.1997 


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  • undefinedFr……. reçu enfin  la carte postale que je lui avais envoyée pour ses 36 ans http://www.grisy.net/article-21263582.html . Elle n’avait mis que 5 jours à arriver et en circuit interne ! Ca marche bien le courrier à la Snecma http://www.grisy.net/article-13583646.html  ! ! Il avait beaucoup apprécié et l’avait trouvée sympathique. Je lui avais envoyé une myriade de bisous rien que pour lui sur fond de bande dessinée et accompagnée de ce petit texte : toujours passionnément……….bien profiter de tous nos instants………..et pour tes 36 ans……….te garder bienséant……….ce petit mot n’est il pas charmant ?

    Dommage : cette journée fut gâchée par un déménageur grincheux qui me fit des histoires. Je n’en dormis pas de la nuit. Je racontais tout à Fr…… car c’était lui qui pilotait cette prestation. Je lui avais demandé de tout faire pour que ce mec soit désormais interdit de séjour à Hispano. Je savais que mon amour me protègeait autant dans le privé que dans le travail. Je savais qu’il ferait le nécessaire comme il l’avait déjà fait deux fois auparavant avec JM…… et son gendre.

    Il m’annonça que sa femme ne partait pas à Merlimont http://www.grisy.net/article-18267834.html  car ils avaient besoin d’elle à l’usine et elle passait un test d’aptitude au commandement. Dommage : nous ne pouvions pas profiter de ces vacances pour passer quelques nuits ensemble mais ce n’était que partie remise car normalement, elle partirait après son test. Il nous restait deux jours rien que pour nous.

    Je ne pouvais pas non plus être avec mon amour pour l’enduro du Touquet http://www.grisy.net/article-16737374.html cette année là car je partais à Voiron http://www.grisy.net/article-14029385.html pour l'anniversaire de mon fils C…...

    En attendant nous continuions nos casse croutes au sous sol.

    Fr….. me présenta son pote CleT. Nous étions allés manger chez Buffalo…… http://www.buffalo-grill.fr/  de la viande bien rouge. Son pote avait une forte personnalité. Il en voulait, le bigre ! J’allais tenter de lui décrocher un contrat avec Hispano. Il dirigeait une société de nettoyage industriel. Je dis bien : j’allais essayer car nous avions, en ce temps là,  une société merdique sur le site….merdique mais qui détenait le monopole à coups de pots de vins en tous genres. Il me fallait jouer finement, CleT étant un ancien de cette société et devenant maintenant leur concurrent.

    CleT me connaissait déjà par la réputation que Fr….. et Alex http://www.grisy.net/article-13763867.html  m’avaient faite. Ils étaient tous amis et j’aimais entrer dans ce cercle. J’étais bien contente que Fr….. m’introduise ainsi……….sans jeu de mots ! Gros cochons que vous êtes ! ! Je vois déjà votre sourire en coin.

    Déjà la Saint Valentin http://www.grisy.net/article-16621262.html ! Il y avait du progrès car l’année passée, Fr….. était à Merlimont et je n’avais eu droit qu’à un coup de fil. Cette fois ci, nous étions ensemble et irions au restaurant, du moins c’est ce qui était prévu.

    Fr…… tenait de plus en plus ses promesses. Non seulement nous sommes allés au restaurant mais il avait pris son après midi. Il prétexta que suite à des ennuis avec Fd…… dans son travail, il avait subitement décidé d’écourter sa journée. Je ne savais pas s’il avait fait exprès pour m’accorder du temps sans vouloir me l’avouer ou bien s’il était vraiment écoeuré par l’attitude de Fd au point de se sauver. Il était vrai que Fd l’avait trahi et je comprenais ses inquiétudes car l’histoire allait loin. Je pense que Fr…… avait besoin de réconfort et c’est vers moi qu’il s’était tourné. Il était tourmenté et triste tant et si bien qu’il s’était branché sur « rire et chansons » http://www.rireetchansons.fr/  : la radio qui pouvait le faire rigoler. Il cherchait tous les moyens de ne pas sombrer dans le chagrin. Il ne montrait pas sa peine et tentait d’afficher un sourire. Il était calme et détendu et d’ailleurs me le fit remarquer. Cela n’était pas son style et je pensais vraiment qu’il était à bout de nerfs et ne supportait plus grand chose. De plus, il me disait que sa femme lui prenait la tête depuis plusieurs jours. Cela faisait beaucoup pour un seul homme ! Soucis au travail, soucis à la maison……… Il restait heureusement la Saint Valentin avec Arielle.

    Nous sommes retournés chez la  ch’ti à Argenteuil. Elle nous a tout de suite reconnus et me fit spontanément la bise. Et quand la bise fut venue, nous sommes passés à table. Nous avons vécu un moment excellent, bercés en fin de brochettes par le son de l’accordéon. J’aimais bien l’ambiance de ce restaurant. Lorsque nous avons trinqué pour la Saint Valentin «  à notre amour », Fr…… m’a dit « qu’il dure toujours. Ne change pas ». Cet homme m’aimait et j’étais comblée. C’était la première Saint Valentin réussie de ma vie ! A 47 ans ! Comme quoi « tout arrive un jour » selon les propres propos de Fr…...

    Notre amour était partagé, sincère. Nous avions autant besoin l’un de l’autre. Fr….. m’avait fait un cadeau aussi : une pochette Saint Valentin emplie de jeux de hasard. Les cadeaux : ce n’a jamais été son genre et j’avais été agréablement surprise. Lorsque j’ouvris la pochette, je remarquais qu’il n’y avait même pas mit sa signature….les cadeaux et principalement les cadeaux révélant les sentiments n’étaient pas son fort. Alors je l’ai affranchi : « tu dois m’écrire quelque chose ! Là : t’es obligé ! ». Il a saisi son stylo et tel un écolier cachant sa copie pour ne pas dévoiler son intimité, il se mit en quête de quelques mots. Je jouais le jeu et détournais la tête pendant qu’il réfléchissait, afin de ne pas lorgner, laissant ainsi son trouble s’estomper pour faire place à sa déclaration. Il s’exprima fort bien et avec tant de force dans cette petite phrase assez gauche. Un adverbe prédominait lorsqu’il parlait de notre amour : longtemps. Il voulait m’aimer longtemps. Ensuite vient le plaisir et puis les gros, gros bisous. Oui : j’étais vraiment heureuse de ce 14 février 2001.


    ......234ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie..............

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  •  Dessin de Anne Géraldine Macias ALBY

    Je suis la colonne

    Verticale, à cinq vertèbres.

    Je suis le pilier

    Que tu attends,

    Je suis un tube à facettes.

     

    Entre chaque vertèbre

    J'ai caché une intention,

    Une émotion.

    Je suis ta chanson.

     

    Je reste figée

    Dans le coin de ton salon,

    Je me fais discrète,

    Je veille sur toi.


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  •  1333016426.jpg

    Au souvenir de toi

    Qui réchauffe nos cœurs

    Et qui donne à notre foi

    La force de nos couleurs.

     

    A ces routes sans vie

    Qui nous ont tant donné

    Où nous avons appris

    Ce qu’était l’amitié.

     

    A ce verre que je lève

    Quand nous manque un ami,

    Lui qui vécu ses rêves

    Quand d’autres rêvent leur vie.

     

    Dabat.D.1996


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