• En 1924, trois grands mutilés de l'aviation, le Capitaine Charles, les Sergents Solignac et Chardin unissant leurs souffrances communes et leur détresse morale, forment le projet de réunir en une grande Famille tous les mutilés de l'aviation pour resserrer leurs liens d'amitié, secourir matériellement les plus malheureux, leur apporter un réconfort moral et venir en aide aux veuves, aux orphelins et aux ascendants, victimes indirectes des infortunes de l'air. Après 3 ans d'efforts, l'Association "Les AILES BRISEES" est créée officiellement le 15 mars 1926. 
    Reconnue d'utilité publique (décret ministériel du 19.11.1928) et de Bienfaisance (décision du Conseil Supérieur de l'Assistance Publique du 31.12.1930) Les AILES BRISEES ont élargi leur domaine d'action à toute l'aéronautique civile et militaire, englobant progressivement outre l'Armée de l'Air, l'Aviation Commerciale, l'Aéronautique Navale, l'Aviation Légère de l'Armée de Terre, les Aéro-Clubs et les Parachutistes civils et militaires (1980).

     

    Je vous le dis ! préférez les associations aux services sociaux (voir 48ème épisode dans la catégorie « biographie »). Elles sont beaucoup plus efficaces car à notre écoute. Les Ailes Brisées ont été une bénédiction dans ma vie. Lorsque j’étais à l’hôpital en train d’allaiter tous les prématurés du coin, les Ailes Brisées cherchaient un nouveau logement pour moi. Je n’étais pas au courant. C’était une action de ma sœur E…. avec cette merveilleuse association. Il valait mieux que l’on me réserve la surprise car je n’envisageais pas une seconde de quitter mon studio de la rue des solitaires. J’y étais heureuse mais il était évident que ce lieu était trop petit et manquait de confort pour recevoir mon bébé. Donc, ils ont bien fait et je n’ai pas eu mon mot à dire……..heureusement !……..suis pas toujours facile à vivre……….. On m’a maintenue 3 mois dans cet hôpital. Juste le temps de faire toutes les formalités à ma place. Par un beau jour printanier, les Ailes Brisées me contactent pour m’anoncer ma sortie tant espérée. Il faut que je me rende à Bobigny, dans la seine St Denis (le neuf trois comme on dit maintenant (93)). Je vais à la gare de Colombes avec mon bébé dans son coufin. Cela m’a paru le bout du monde ! je ne connaissais absolument pas la banlieue et j’ai marché, marché………me suis perdue…….et j’ai remarché encore. C’est lourd un coufin, même si le bébé dedans ne pèse que quelques kilos. A la gare de Bobigny, Melle B….. et ma sœur E…. m’attendaient, impatientes de me faire la surprise. Nous remontons une longue rue, débouchant sur une petite résidence HLM (Habitation à loyer modéré……..ce qui était vrai à l’époque. De nos jours, il n’y a plus rien de modéré !). 1er étage droite : on me remet les clefs. « Voici ta nouvelle maison ». C’était un F3, spacieux et clair avec balcon. Depuis la grande baie vitrée, j’apercevais les enfants jouer sur la pelouse. Quel beau cadeau on m’avait fait là ! Les Ailes brisées m’avaient en plus, obtenu les soins gratuits à 100 % et pour moi et pour mon bébé. Ils m’avaient également obtenu 1 an de lait et couches gratuites. Je n’avais plus qu’à trouver un job et une nourrice. Les Ailes Brisées m’on suivi pendant de longues années et étaient toujours là en cas de coup dur. Melle B…. était ma seconde famille. Elle fut remplacée ensuite par Mme B…., son assistante car elle était agée et a pris sa retraite. Elle est malheureusement décédée quelques temps après son départ. C’était un peu mère Thérésa ! je n’oublierais jamais Melle B…. et sa bonté. Mme B…. l’a remplacée haut la main et avec toute son âme mais ce n’était pas du tout le même personnage. Mme B… était très « militaire » et je ne trouvais pas cette chaleur dont j’avais tant besoin. Mais je tiens à lui rendre hommage ce jour car sous ses airs « majordomme » se cachait un grand cœur…….brisé comme le mien. Les Ailes brisées m’avaient proposé un poste dans l’armée lorsque j’ai emménagé à Bobigny. J’ai eu peur et j’ai refusé. Cela a été une de mes plus grosses gaffes ! j’étais profondément antimilitariste alors que je ne connaissais rien de l’armée. Ce que l’on me proposait était un poste civil dans l’armée. J’aurais eu un salaire correct et un avenir tout tracé mais faut croire que tel n’était pas mon destin ! j’ai préféré galérer encore un peu……….. Il ne faut jamais négliger les choix qui se présentent à nous dans la vie. J’ai manqué de discernement.

     

     

    ...........49ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie.......................    


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    (Faut assumer, faut évoluer) 

    J’en connais pas un qui tienne la route, 

    Et pourtant il roule vite, cet idiot ! 

    190 sur l’A16… C’était avant les radars. 

    190 sur l’A16…Il n’a rien changé ! 

    Sur les mecs, je reboute, 

    Ce ne sont pas des cadeaux ! 

    A 100 à l’heure je prends le quart. 

    A 100 à l’heure je veux les éviter ! 

    Il faut vivre vite car la vie est courte, 

    Cela signifie ne pas faire de projets ! 

    Ma philosophie de cette maxime en a marre. 

    J’ai encore envie de rêver ! 

    Prendre l’instant présent comme press bouck, 

    Est un manque de maturité ! 

    C’est se foutre le bec dans l’eau, patauger comme des canards. 

    Dans la vie, moi je veux avancer ! 


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  • Le père noël est à la traîne 

    .... Avec son traineau ! 

    Forcément, avec la vie qu'il mène .. 

    Il est vieux "comme mes robes", son char 

    Mais il le trouve beau.. 

    Croyez moi, le père noël, c'est pas du bobart ! 

    Comme il n'est plus bien costaud, 

    Il dépose juste un acompte ce soir .. 

    De la cochonaille cachée sous son manteau.. 

    Cà, c'est pour la bru.. Un peu d'espoir, 

    Et un bel agenda pour faire le beau ! 

    Cà, c'est pour le fiston.. Qu'il y note plein d'avoirs.... 

    Maintenant, le père noël repart chercher les cadeaux, 

    Et reviendra au 1er de l'an. 


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  • (ou la naissance d’un rêve) 

    Franc, Franck.. 

    Franchement faut qu’j’vous affranchisse ! 

    J’vous l’recommande, 

    Avec accusé réception et valeur déclarée. 

    Nordiste né à Paris, 

    Il n’a qu’un BEP mais tellement de talent ! 

    Plein de mystères, si lointain et pourtant si proche, 

    Il a des origines « bosch » 

    IL aime le cheval, les étoiles et la mer. 

    Il est galant, il prend des gants. 

    Pas trop vite : STOP, attention danger ! 

    Il est séparé mais quand même marié. 

    C’est une affaire à suivre. 


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  • L'amour n'est pas seulement un sentiment, il est un art aussi


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