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Le phare
Une reine a élu domicile chez moi,
Reine travailleuse
M’ayant mise en effroi
Le temps d’une « gueuse ».
Faute de ruche,
Elle est venue squater
Mon phare en bois brut.
Oui, oui ! Elle s’y plaît.
Majestueux sur le rebord de ma fenêtre,
En plein soleil,
Le falot orienté vers Brest,
Sa destinée est un essaim.
Les petites abeilles
Entrent par la porte, une à une
Et sortent à la lumière
Butiner quelques prunes.
L’itinéraire est répétitif et précis.
Elles me laissent venir et aller à ma guise,
Nous cohabitons
Tout simplement dans ma maison.
Elles font bien des bzzz bzzz,
Je fais bien des rrrrr, rrrr quand je dors.
Au fond de leurs ocelles,
Je les vois si belles.
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Commentaires
1CrepusculineSamedi 15 Mai 2010 à 12:00Qu'il est joli ce poème, plein de lumière au chant des abeilles, une association vitale entre le phare vital pour les marins et les abeilles vitales à notre survie. Le phare ornant le littoral et les abeilles nous donnant du si bon miel, bisousRépondre
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