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La machine à entuber
C’est la crise alors je me les roule
Délicatement entre le pouce et l’index
Tenter de ne pas la froisser, tout doux
Je la bourre, je la tasse, je la lèche
Elle se laisse faire, fragile et précieuse
Elle est prête à être consumée, j’allume
Ce feu de paille aux senteurs savoureuses
Du coin des lèvres, je la savoure et assume
Assume mon péché mignon, œuvre du malin
Disent certains. On me montre du doigt,
On me met sur le trottoir telle une catin
Et même en ce lieu aux remarques j’ai droit
Mes efforts ne semblent pas considérés
Je respecte ceux qui pourtant me font misère
Au visage je ne leur crache pas ma fumée
J’aimerais que cessent ces petites guéguerres.
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Commentaires
1CrépusculineLundi 25 Novembre 2013 à 12:00Evidemment je suis d'accord avec toi, il y en a qui s'acharnent vraiment ! lors d'une sortie, ça commençait dès le matin (je fumais dehors pourtant) pire que du harcèlement ! Ils finiraient par déclencher de la violence ces abrutis !! Dès l'instant qu'on ne leur souffle pas dans les "naseaux" qu'est ce que ça peut leur faire ?? Allez on se calme, bonne soirée bisousRépondre
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