• La fourchette

    tsC'est un usage courant, au moyen âge, que chaque invité apporte son couteau, tandis que la cuillère constitue un élément important du service de la table.
    Naturellement, on se sert toujours de ses doigts pour se saisir des aliments, d'où une grande variété de bassins et d'aiguières  ts1 qui circulent au cours du repas, dans lesquels les convives se rincent les mains.

    fourchette 2 dents  Cependant, la fourchette n'est pas absente des repas médiévaux : on la voit paraître dans quelques inventaires. Celui d'Edouard 1er d'angleterre en 1307 fait mention de 7 fourchettes, dont une en or. Celui de Charles cinq en 1380 en mentionne 12 dont plusieurs sont ornées de pierreries. On trouve dans l'inventaire de la duchesse de touraine en 1389, neuf douzaines de cuillères d'argent et seulement 2 fourchettes en argent doré. Ces fourchettes, fourchètes à l'époque, ne comportent que deux dents, comme une fourche, d'où son nom.

    La fourchette demeure alors un véritable luxe, au même titre que la serviette de table, et on l'utilise surtout pour manger les fruits. Au 16 ème siècle encore, elle est considérée comme entâchée de coquetterie.
    Son usage ne se généralisera en france qu'à la fin du 18 ème siècle, avec celui des assiettes et des verres individuels. Les plus pauvres l'ignorent encore à la veille de la révolution.

    Cependant, on sait aujourd'hui que la fourchette médiévale n'est qu'une réinvention. Les fouilles de Catal Höyük, en turquie, nous ont en effet appris qu'elle était presque aussi vieille que la civilisation.


    Solo

     
    J’ai mis tes couverts

    Et je mange avec les doigts,

    Comme quand tu étais là.

     
    J’ai sorti mon jeu de dés

    Et je les ai jetés,

    Bravant le sort et les aléas.

     
    J’ai mis la sono à fond

    Et j’ai dansé en rond,

    Pieds nus comme avec toi.

     
    J’ai bien pensé à la pétanque,

    A notre estaminet,

    De tout mon sâoul, j’ai rêvé.


    J’ai cherché notre rocher,

    J’ai trouvé des galets,

    Je me suis souvenue.

     
    Le vent a emporté ma liesse,

    Nos bécos et nos bobos,

    Lors de ma sieste.

     
    Je regarde mon assiette,

    Bien polie et mal léchée,

    Comme quand tu étais là.


     

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 8 Janvier 2010 à 12:00
    bien polie et mal léchée... lol celle-là, elle va me rester! doux bisous à toi
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