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INDIFFERENCE
Je ne crains ni vos rires,Ni vos regards baissés,
Vous qui savez offrir
Que lorsque vient la nuit.
Je regarde plus loin
Que l’horizon voilé,
Ne voyant de vos groins
Que vos sourires masqués.
Je suis votre conscience
Que vous ne voulez voir.
Vous êtes l’indifférence,
Où je ne saurais boire.
J’ai trop tendu la main
Pour espérer de vous
Quand vous faisiez festin,
L’espoir de mon pain mou.
Je suis dans le miroir
De vos âmes perdues,
Vous qui ne voulez voir
Que le côté repu.
Alors j’écris ma faim
Sur un bout de carton,
Et dans le froid matin,
C’est moi qui vous fais don.
Et si Dieu de sa main
A montré le pardon,
Vous qui passez chemin
Vous lui donnez raison.
Dabat.D.1996
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Commentaires
1zibulinetteDimanche 7 Septembre 2008 à 12:00L'indifférence !ce beau poème est bien d'actualité, on en....crève de l'indifférence de beaucoup Avec les bisous de zibulinetteRépondre
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