• Fr…… va se faire gronder !

    Quelques jours plus tard, http://www.grisy.net/article-28683624.html  nous travaillions tous les deux et je me suis débrouillée pour me trouver face à lui, faisant croire au hasard. Je ne lui ai pas serré la main, ni fait la bise. Je l’ai regardé bien droit dans ses yeux si tristes « Bonjour ». Il était mal, très mal. Il souffrait et cela se voyait. Du coup, Je n’étais plus convaincue qu’il soit toujours avec Sandy. Je ne suis restée que quelques secondes car Br…… arriva pour me porter une lampe frontale et nous sommes partis sur le chantier, laissant Fr……. à son désarroi. Peu de temps après, j’ai eu un coup de fil anonyme, puis rien ou presque car le lendemain, alors que je rentrais à pieds d’une petite ballade, mon voisin Jean Paul me dit que quelqu’un semblait me chercher….une femme avec ses filles ! je n’en savais pas plus. Je les avais ratées à deux minutes près. Elles ont dit « elle n’est pas là » et sont parties d’après Jean Paul. Je les avais effectivement vues s’éloigner mais comme je suis miro comme une taupe, je n’ai pas pu distinguer s’il s’agissait des filles de Fr….. ou si c’était cette Sandy………Il se passait des choses peu catholiques !

    Voici donc un mois et onze jours que nous étions séparés. C’était le silence total. Quelques coups de fil anonymes et beaucoup de pensées et envies que je ressentais très fort mais rien de concret. Je savais, je percevais qu'il regrettait amèrement. Il me manquait aussi.

    Son pote Clet http://www.grisy.net/article-27521663.html  insistait beaucoup pour que j’aille manger avec lui un midi comme nous avions coutume de le faire régulièrement. Depuis le trois novembre, j’évitais, j’esquissais mais je ne pouvais pas continuer à fuir, moi aussi ! Je voulais éviter de lui raconter notre histoire en détails mais ma fille I….. m’avait dit que c’était stupide car c’était encore me cacher et laisser la part belle à Fr……. Elle avait raison et puis je ne pouvais pas ne plus voir Clet. Il m’aimait bien et n’aurait pas compris. Il ne savait pas grand chose de Fr….. et moi car Fr…… lui avait toujours fait croire que nous n’étions que des amis et le peu que j’avais dévoilé n’avait pas suffit à élargir sa conscience. Alors j’ai attendu la nouvelle proposition de Clet et j’ai amorçé le débat au téléphone. « Tu sais, Clet, j’ai un problème à aller manger avec toi ! Tu es l’ami de Fr…… et moi, je suis fâchée avec lui » . Clet, qui savait se tenir, ne posa pas de question mais son hésitation me disait qu’il mourait d’envie de savoir « Qu’à cela ne tienne, cela ne change rien à l’amitié que je te porte. On peut manger ensemble quand même » « OK, Clet ». Puis je commençais à l’aiguiller un peu plus et maintenant il savait que j’étais avec Fr….. depuis quatre ans et que ce salaud était en train de tout gâcher car il me cocufiait. Nous avons parlé assez longuement de Fr…… avant de raccrocher. Mes oreilles sifflèrent toute la soirée ! Clet devait retourner le problème dans sa tête et en tous sens. IL m’avait confié qu’il « tombait de l’armoire » , eh oui ! comme Sandy ! Fr…. avait l’art et la manière d’entraîner son monde dans les bas fonds.

    Clet était très en colère contre son Fr…… car – et je n’y avais pas pensé – mais lui aussi avait été grugé. Il se sentait trahi. Comment son pote avait t il pu lui mentir à ce point et pendant toutes ces années ? Nous mangions de temps à autre ensemble, Clet, Fr…… et moi. Clet me remercia de lui avoir dit la vérité. Il trouva que ma démarche était honnête et courageuse.

    Le lendemain je suis allée travailler et cela ne tarda pas : Clet m’appela pour que nous nous retrouvions au resto à midi. J’avais prévu le coup en préparant quelques photos pour bien lui prouver que je ne mentais pas. Nous avons à nouveau parlé de Fr…… pendant tout le repas et Clet en savait beaucoup à présent. Il me dit que tout s’éclairait maintenant dans son esprit et qu’il comprenait pourquoi il n’avait plus de nouvelles depuis début novembre. Il me dit aussi que c’était un « petit con », expression choisie car c’était celle que Fr….. ne supportait pas, et qu’il allait le choper et tenter de le raisonner. Il me dit aussi que nous avions perdu quatre années avec ces imbécilités car lui aussi était impliqué dans la future entreprise à Merlimont et il déplorait ce gâchis, étant donné que bien évidemment, sans moi, Fr…… n’avait pas avancé d’un poil. S’il ne m’avait pas cachée, je dirais même terrée, il y a longtemps que nous aurions élu domicile à Merlimont. Clet me dit que Fr….. n’avait pas l’intelligence requise pour pouvoir mener son entreprise tout seul et que je lui étais indispensable. J’approuvais. Sans moi et sans me vanter, Fr…… ne pouvait pas aboutir. J’étais arrivée au bon moment dans sa vie, comme un cheveu sur la soupe et sans qu’il réalise vraiment, nous avions commencé à batir notre vie ensemble.

     

    Clet avait donc décidé de voir Fr…… dans le courant de la semaine. J’avais hâte que cela soit fait et j’avais peur aussi de sa réaction car j’avais mis au jour une situation cachée jusque là et il le digèrerait certainement très mal. Forcément, c’était facile de faire souffrir les autres dans l’ombre. Personne n’était au courant et j’avais traîné ma peine en silence, faisant bonne mine. Il était le seigneur et maître de  sa dictature et pouvait se pavaner. Désormais, les rôles étaient inversés. C’était moi qui voyais la lumière et lui qui s’engouffrait dans les ténèbres.

     

    J’ai demandé à Clet de lui mettre son erreur en pleine face et de le remettre sur rails. Je lui faisais confiance car il venait de me prouver son amitié et puis il était un ancien militaire et n’acceptait pas la tricherie… Dans la vie, il faut être carré. Mon capitaine ! et Fr…… craignait son ami. Il était un peu son deuxième père, celui qui avait le droit de le gronder.


     .......... 284 ème épisode ............. à suivre .......... dans la catégorie "biographie"

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  • Commentaires

    1
    Mardi 10 Mars 2009 à 12:00
    Il est temps que quelqu'un d'autre lui remonte les bretelles à ce Fr., son ami est tout désigné ! si, en plus il est impliqué dans la future entreprise... ça va être musclé ! hé le Fr ça va le changer d'Arielle et de Sandy ! il a besoin d'un homme en face de lui !!!! qui lui crache toutes ses vérités !!!!!! ce sera pire que prendre une claque en pleine face ! J'attends la suite.. bon appétit
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