• De nouvelles amitiés

    Image1.jpg La Rochelle : c’est bath, c’est in ! Nous sommes tombées en pleines francofolies http://www.francofolies.fr/cms/rubrique-1-le_festival.html . Les vieilles ruelles pavées regorgeaient de monde : des jeunes, des moins jeunes, tout à chacun prenait du plaisir. Les concerts n’étant pas gratuits pour la plupart, nous écartions délicatement les canisses afin d’avoir ne serait ce qu’un aperçu de cette gigantesque fiesta. La police patrouillait et cela nous rassurait. Elle était la bienvenue. Je dirais même qu’elle faisait partie du décor.
    La Rochelle : c’est aussi les marchés d’été et nocturnes le long du port, face aux deux portes ouvrant le passage sur la mer.
    Le vent aussi fait partie de l’ambiance et colporte les mille et une senteurs de fritures et de pollen mêlés.
    Notre centre de vacances n’était pas des plus « classe » mais pour le prix, il ne fallait pas se plaindre. C’était correct et cela suffisait. Il n’y avait pas d’animations. Finalement, nous n’y étions que pour dormir et manger. De temps à autre, j’allais boire un verre au bar du rez de chaussée car I…. n’avait pu rester qu’une semaine……..travail oblige !
    Perchée sur mon tabouret en simili cuir et zieutant l’horizon qui s’arrêtait au fond de ce long couloir servant également d’entrée, je me plaisais à distinguer les silhouettes pénétrant dans la lumière. Les jeux d’ombres m’offraient un spectacle dans lequel je plongeais seule et ébahie. Un monde imaginaire me cernait.
    Une silhouette fine, toute vêtue de rouge et empailletée, se dirigea droit sur mon mirador et commanda une cervoise. Elle me souria avec beaucoup d’élégance. Je la sentais gênée. Nous voici engagées dans une conversation des plus psychiédéliques. Anne était artiste peintre à ses heures et se réfugiait dans ma compagnie pour pouvoir siroter son verre sans être jugée comme une femme de mauvaises mœurs. Elle se donnait un genre mondain et pour le moins étrange. Elle se faisait des nœuds au cerveau en permanence. Elle était compliquée comme un labyrinthe dont je commençais à difficilement entrevoir l’issue.
    Ma compagnie lui faisait du bien. Elle me collait comme une mouche ! J’en étais arrivée à feinter : le long couloir de l’étage avait deux sorties. Lorsque Anne quittait sa chambre, je fuyais discrètement dans l’autre sens, retenant jusqu’à mon souffle pour ne pas qu’elle m’entende. Arrivée en bas de l’escalier de secours en colimaçon, d’où j’apercevais les merveilleux rivages, je vidais mes poumons et m’esclaffais de rire. J’étais fière de ma belle échappée.
    Anne ne comprenait que ch’i. Elle me croyait encore endormie sous ma couette et me croisait sur le port ! Devant son étonnement, tout mon fort intérieur se marrait. Elle était mon joujou du matin.
    Il lui fallu quelques jours pour réaliser mon stratagème. Du coup, elle décida de sortir du centre par l’issue de secours puisque je passais par là ! Bien sûr, elle ne m’y trouvait pas plus qu’avant ! Evidemment, j’avais à nouveau inversé ma course ! Anne devenait chêvre………quelle ménagerie dans cette tourmente ! J’avais affaire à une drôle de d’Anne………………….
    ......148ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie..................
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  • Commentaires

    1
    Mercredi 19 Septembre 2007 à 12:00
    Anne ne vois-tu rien venir.................Bonne journée Arielle.
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