• Cette leçon valait bien le meilleur resto du coin !

     Cette femme Sandy N…. était grande, sèche, plate et autoritaire http://www.grisy.net/article-28962886.html  . Elle n’avait même pas un beau visage, je dirais même qu’elle était laide. En plus, C’était un vrai majordome. Elle n’aimait pas manger, elle avait une « grande gueule », elle commandait à tout bouts de champs. Sa grande gueule ne lui servait donc pas à manger mais plutôt à se nourrir de hargne et à jouer du pipeau, ce qui ravissait les mecs. Elle était l’inverse de ce que Fr…… aimait mis à part pour le cul. Je lui avais bien dit à Fr…… que son histoire n’était qu’une histoire de fesses ! j’avais visé juste. D’ailleurs, sa façon de me faire l’amour après qu’il ait rencontré cette perverse était devenue très différente. Visiblement elle lui avait donné des cours ! Clet ne comprenait pas ce qu’il faisait avec elle. Moi, j’avais ma petite idée…elle devait être une bonne salope au lit.

    Donc, sa foutue copine n’avait pas le niveau requis pour assister Fr…… dans son entreprise et je comprenais maintenant pourquoi elle ne pouvait pas l’aider à faire son dossier. De plus, elle avait trois enfants. Ce salaud de Fr…… s’était engagé envers ces trois enfants de quatre à neuf ans, comme il l’avait fait envers les miens sauf que C……. et I…… étaient adultes et qu’ils savouraient encore mieux tout le mal qu’il nous avait fait. Mais çà : il s’en mordra les doigts plus tard  car à cause de lui, ma fille avait renforcé son sentiment de ne plus faire confiance à un homme et cela lui gâchait la vie, et mon fils ne croyait plus en l’amour.

    Ce toujours salopard de Fr…….. avait également poussée Sandy à divorcer. Il avait donc détruit son ménage, ainsi que l’équilibre de ses enfants à elle autant que des siens. Clet m’avait confirmé que Sandy ne suivrait pas Fr…… à Merlimont, qu’il partait seul s’installer à dater de fin avril 2004. La seule excuse que Fr…. avait su fournir à Clet quant à son attitude envers moi, était qu’il voulait être libre ! J’ai bondi quand Clet m’annonça cela. Fr….. n’avait jamais été aussi libre qu’avec moi. Il me l’avait d’ailleurs reproché. Il faisait ce qu’il voulait, quand il voulait, avec qui il voulait et je ne posais même pas de questions. Il m’avait dit qu’il aurait préféré que je lui serre la vis mais que si je l’avais fait, il m’aurait quittée ! …il était pas compliqué ce mec ? ? NON : Fr…… argumentait le désir de liberté pour fuir encore ce qu’il savait être une ignominie dans son comportement. C’était encore de la tricherie. La vérité est qu’il n’assumait pas ses actes, qu’il avait peur de refaire sa vie bien qu’il en mourait d’envie sinon pourquoi avait il vécu avec moi ? Il n’était décidément pas mature. C’était un sale môme qui n’avait pas pris assez de baffes.

    Revenons en au dossier. Il partait donc en solitaire. Seulement voilà ! la première partie du dossier était chez moi, la seconde se faisait à la main par le truchement de Clet. Moi, j’avais tout informatisé et Fr……. avait besoin de tout regrouper pour finaliser. N’ayant pas le courage de me réclamer ce que nous avions fait ensemble, il redemanda à Clet les statuts. Là….Clet l’envoya bouler. « Tu sais très bien que c’est Arielle qui les a ! je ne te les redonnerais pas. ». Clet avait commencé à titiller la conscience de Fr…… et cela semblait porter ses fruits. Il lui avait dit qu’il ne pouvait pas continuer à s’associer avec un type qui le prenait pour un imbécile, lui rappelant que nous mangions tous les trois à la même table et qu’en cachant notre union depuis quatre années, il avait vraiment le sentiment d’avoir été pris pour un idiot et ne le supportait pas……..et Fr….. n’avait pas pensé à çà ! C’est lui maintenant qui tombait de l’armoire.

    Clet lui avait également dit qu’il ne marcherait pas avec lui tant qu’il serait avec une femme qui avait déjà trois enfants en bas âge…que c’était un bon moyen pour couler l’entreprise. Il lui en a sermoné beaucoup d’autres en ma faveur…j’en passe et des meilleures ! Enfin bref : Fr….. était dans la mouise la plus totale. Il devait choisir. Clet lui conseilla de bien réfléchir. Il lui donna quinze jours. Clet avait bon espoir que Fr….. revienne avec moi. Il m’avait certifié qu’il était toujours amoureux de moi et je le croyais. C’était évident qu’il ne retrouverait jamais avec aucune autre ces quatre années de bonheur que nous avions passées ensemble. La seule ombre était dans la tête de Fr…… par rapport à notre écart d’âge. Il devra élargir sa conscience. Il fallait que je patiente encore un peu. Clet était un atout précieux pour moi, une carte maîtresse. Nous étions en train de jouer la der des der. J’avais déjà donné beaucoup de nouvelles chances à Fr…… et il les avait ratées. Celle qui venait serait l’ultime, pourvu que son petit cerveau suive !

    L’attente est difficile lorsqu’on connaît son avenir ! plus nous avançions dans le temps et plus les prédictions de la voyante se précisaient. Les choses se passaient comme elle l’avait dit, en temps et en heure voulus selon les lois de l’univers. Je ne connaissais donc pas les dates mais je savais la suite et cela m’énervait d’avoir à patienter encore et encore mais nous devions passer ces étapes comme elles étaient écrites. J’avais pourtant envie de tout bousculer.

    Trente et un mars, alors que je retournais au boulot en début d’après midi, Fr….. me téléphona. J’étais sur l’autoroute et ne captais pas bien. J’étais héberluée de voir son nom s’afficher sur l’écran de mon portable, tellement héberluée que je n’ai pas répondu de suite. Me ressaisissant, je l’ai rappelé bien vite. Il appelait de chez sa mère à Houilles. Enfin ! au bout de quatre mois et demi de longue espérance, enfin ! je l’entendais. Le premier abord fut assez froid de ma part. Je lui demandais ce qu’il voulait « j’aimerais te dire merci pour tout ce que tu as fait pour moi, pour mon entreprise ». Je me déride un peu et comprends que Clet a atteint la première étape : lui faire prendre conscience. Ca y est ! on y arrivait ! j’étais étonnament très calme et nous discutions bien, très bien même et sans animosité alors que je retournais sans cesse dans ma tête des mots durs et crus depuis ces longs mois. Nous décidâmes de nous voir. « ce soir si tu veux » et ce crapouillaud de Fr….., voulant encore avoir le dessus et ne pas montrer qu’il était préssé de me voir, répondit « ça va être short ce soir, demain plutôt ». « OK, demain 18h chez moi » « d’accord, je t’invite à manger ». Nous raccrochâmes et je mis un certain temps à réaliser ce qui m’arrivait. Je le voyais demain ! ceci résonnait dans ma tête comme un miracle. J’étais heureuse et j’avais peur.

    J’attendis le lendemain avec impatience. J’étais bien décidée quand même à ne pas me faire marcher sur les pieds, à être déterminée. Je décidais, puisqu’il voulait m’inviter à manger que nous irions à la « Goélette » http://infosvin.free.fr/CHEFS/lagoelette.html , petite auberge sympa sur l’ile d’Andresy. C’est un endroit que j’avais découvert au cours d’une balade et dont je révais mais je n’avais jamais eu les moyens de me le payer. Je décidais donc que nos retrouvailles valaient bien ce repas et malgré le prix, me renseignais si c’était bien ouvert pour le lendemain. Je savais que Fr….. aimerait cet endroit aussi. Nous avions les mêmes goûts !

    1er avril donc : 17h45. Fr…… me téléphona pour me prévenir qu’il serait en retard car il était à l’hôpital de Saint Germain où sa mère était hospitalisée. Sa mère était gravement malade depuis des années.

    Elle avait soixante quinze ans et faisait des malaises de toutes sortes. L’année précédente, c’était des pertes d’équilibre, cette fois ci, c’était une chute de potassium http://www.santemagazine.fr/potassium-attention-aux-carences-28034-a.html. Le potassium est un élément vital et en manquer peut engendrer la crise cardiaque. C’est ce qui lui était arrivé. Je rentrais donc à la maison et patientais après une journée très éprouvante car j’étais émotionnellement très perturbée à l’idée de revoir Fr….. J’étais surexcitée et de plus en plus inquiête. Pourvu que tout se passe bien ! J’avais un gros souci avec ma fille I….. qui ne voulait pas voir Fr…... Elle avait décidé de ne rentrer à la maison que lorsque nous serions sortis pour le resto. Je devais la prévenir par téléphone.

    Fr…… arriva enfin, assez tard, vers 19h10. Il se pencha pour me faire la bise. Je refusais. « tu m’embrasses ou rien. Je ne suis pas une amie , tu le sais ». Nous engageâmes la conversation sur sa mère. Cela permettait d’amorcer la discussion sans haine. Nous passâmes au salon et je servis l’apéro. Nous discutions bien et avec franchise. Nous étions heureux d’être réunis et le moment s’éternisait. I……. me rappella à l’ordre en m’envoyant un mini message. Je précipitais un peu les choses et nous sommes partis à Andresy.

    .......... 286 ème épisode ............. à suivre .......... dans la catégorie "biographie"

    « HonorinePrêcher dans le désert »

  • Commentaires

    1
    Dimanche 22 Mars 2009 à 12:00
    Hé bien voilà ! la discussion avec Clet a porté ses fruits ! Il est long à la détente le Fr.. Je poursuis ma lecture.. bonne soirée bisous
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