• chaque fois qu'un vieillard meurt, c'est une bibliothèque qui disparaît



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  • "Le budget devrait être équilibré, les finances publiques devraient être comblées, la dette publique devrait être réduite, l'arrogance de l'administration devrait être abolie et contrôlée, et l'aide aux pays étrangers devrait être diminuée de peur que Rome ne tombe en faillite.
    Les gens doivent encore apprendre à travailler, au lieu de vivre sur l'aide publique."
     
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     Cicéron, 55 AVANT JÉSUS CHRIST




    MORALITE: la crise dure depuis 2064 ANS ! 

     


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  •    Poème à forme fixe de quatorze alexandrins, le sonnet aurait été inventé en italie au 13ème siècle par G. da Lentini, à moins que celui ci ne l'ait emprunté aux troubadours provençaux.

    Il fut introduit en france sous l'influence de Pétrarque

    Nulle paix je ne trouve, et je n'ai pas de guerre à faire :
    Je crains et j'espère ; je brûle et je suis de glace.
    Et je vole au plus haut des cieux, et je gis à terre ;
    Et je n'étreins nulle chose, et j'embrasse le monde entier.

    Qui me garde en prison la porte ne m'ouvre ni ne ferme,
    Ni ne me tient pour sien, ni ne défait les liens ;
    Amour ne me tue pas et ne m'ôte pas mes fers,
    Ne me veut pas vivant, et ne vient pas à mon secours.

    Je vois et n'ai point d'yeux, et sans langue je crie ;
    Et je désire périr, et demande de l'aide ;
    Et pour moi je n'ai que haine et pour autrui qu'amour

    Je me repais de ma douleur, et en pleurant je ris ;
    Également m'insupportent vie et mort :
    En cet état je suis, Madame, pour vous.

    Pétrarque, traduction Jean-Claude Monneret
    Ronsard et du Bellay ont donné chacun une version française de ce texte.

    A l'inverse des autres poèmes à forme fixe, comme le rondeau ou la ballade, le sonnet a connu une seconde jeunesse au 19ème siècle. Il est le seul dont les poètes du 20ème siècle ont accepté les règles strictes.


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  •    Je ne perdais pas le nord dans le centre de notre chère patrie http://www.grisy.net/article-l-occasion-qui-fait-le-lardon-38373706.html . A l’issue de ma visite au château de Mortemart, j’engageais la discussion avec Annie, qui faisait office d’accueil pour cette exposition « Moi aussi, j’écris des poèmes illustrés » et je lui tendis ma carte publicitaire, qu’elle prit volontiers « Ca m’intéresse, dites m’en un peu plus » et je me mis à vanter mes textes et je fis l’éloge de Nicolas Servy qui a illustré mon premier recueil, et je lui narrais ma première exposition que le CE de Snecma m’avait gentiment mise en place quelques mois auparavant. « Envoyez moi vos recueils et votre diaporama sur l’exposition de Snecma, je peux certainement vous inviter à l’office du tourisme de Bellac l’an prochain. Je suis l’animatrice des activités culturelles du haut limousin ».

    Une montée d’adrénaline tentait de me propulser au plafond, tant cette nouvelle me satisfaisait mais j’éméttais quelques retenues vue la hauteur des voutes du château. Il ne faut pas viser trop haut, de peur des retombées ! Restant digne, je lui promis de lui faire parvenir mes textes et photos dès mon retour à Paris.

    Je m’empressais d’aviser mes enfants. J’étais fière que cette dame humble et discrète mais si élevée dans la notoriété de la région, me porte cet intérêt spontané. J’apprendrais plus tard, qu’elle a sa place à la mairie de Magnac Laval, à quelques kilomètres de là http://www.motsmigrateurs.fr/page14/page74/page82/page82.html .

    Nos vacances se poursuivaient dans le joie. Mon fils voulait se dorer la pillule sur les rives du lac de vassivière http://www.lelacdevassiviere.com/  dont on lui avait parlé, haut en couleurs mais cela nous faisait beaucoup de route et je trouvais dommage de perdre la moitié de la journée à faire de la voiture sous une chaleur torride. Je lui promis donc cette escapade pour une autre fois et conduisis toute ma petite famille au lac de Saint Pardoux http://www.lac-saint-pardoux.com/ , où ma fille faisait trempette régulièrement. J’aimais découvrir les lieux où elle se rendait, cela ajoutait à leurs charmes.

    Nous avons eu la chance de tomber un jour de brocante. La petite ville grouillait de monde, il y avait de la gaité dans l’air. Saint Pardoux http://saint-pardoux.reseaudescommunes.fr/communes/# est très accueillante, l’église semble veiller sur ses habitants, entre vieilles pierres et étangs. Après nous être régalés dans les ruelles et sentes le longs de murets nous cheminant vers des boutiques artisanales d’où on ne voudrait jamais décoller, nous sommes allés poser nos serviettes sur la plage. Mon fils a essayé toutes les activités, avec sa fille R…. Ah ! que cette journée sentait bon !

    Ma fille, ma belle fille et moi même, avons bien bullé, nagé et profité des glaces à l’italienne. C’était le top du top, le bonheur, les doigts de pieds en éventail. Mine de rien, on bronze bien dans le limousin. Le reflet du soleil sur le lac nous avait donné bon teint, bon oeil.

    Chaque jour, nous allions découvrir les trésors cachés de la haute vienne. Un passage obligatoire se devait à Oradour sur glane. Comment ne pas rendre hommage à tous ces civils massacrés pendant la dernière guerre, comment ignorer ce village dévasté lorsqu’on se trouve à proximité ? Nous avons glâné à Oradour  Oradour sur Glane, située à vingt kilomètres de Limoges en direction d’Angoulème et laissée en l'état de désolation, après ce massacre où l'absurdité barbare a fait son oeuvre le 10 juin 1944.  Il ne s'agit pas là de promenade mais bel et bien de recueillement, de prise de conscience. Sous chacun de nos pas, un martyr sommeille. C'était le boulanger, le carossier, le boucher, la couturière et, dans l'église....... les femmes et les enfants. Oradour, ce fut 642 victimes en quelques heures.

    Ma fille avait de sérieux problèmes de santé depuis des années, depuis, en fait, qu’elle avait été intoxiquée par des huitres pernicieuses lors du mariage de sa cousine en bretagne. Elle était devenue allergique à l’iode et souffrait d’une rectocolite hémorragique http://santecheznous.com/condition_info_details.asp?disease_id=233 dont elle ne se dépétrait pas. Nous avions eu vent des nombreuses légendes et traditions de la haute vienne et notamment, des bienfaits des bonnes fontaines http://www.parc-naturel-perigord-limousin.fr/eznode/les_bonnes_fontaines_cussac_87. Nous nous sommes mises en quête de ces eaux miraculeuses. Les recherches étaient difficiles car il fallait faire la part des choses entre contes et réalités. C’était un sujet tabou, les villageois se taisaient ou feignaient de ne pas en avoir entendu parler. Seuls les vieux et les vieilles, après nous avoir accordé leur confiance, se dévoilaient un peu. Nous avons dû user d’une bonne dose de diplomatie, nous nous sommes affrontées à des charlatans cherchant là, à faire un peu d’argent. On nous a envoyées dans des recoins éloignés et embroussaillés pour découvrir des fontaines en ruines, sauvagement recouvertes de fumier et débris en tous genres. Ces fontaines sont bien cachées et leur mémoire est secrètement gardée. Un jour, cependant, un marcheur solitaire et octogénaire nous prit au sérieux et nous aiguilla,  mais…… « Je vous mets en garde ! N’y allez pas ou alors, à vos risques et périls…. Il s’en est passé des choses étranges sous les feuillages…. »


    ......... 328 ème épisode ............. à suivre .......... dans la catégorie "biographie"

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    Quand j'étais petite, je la connaissais par coeur !

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