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  • Ma fille I......., le sourire aux lèvres
    Elle fut surprise de me voir arriver si vite
    http://www.grisy.net/article-29875517.html . « Vous me rappelez une amie, vous avez la même coupe de cheveux et surtout ces yeux magnifiques ! » J’étais flattée ! « Venez, je vais vous montrer le mobil que je vous ai réservé ». Je la suivis dans le petit chemin biscornu et rocailleux. A droite, à gauche, chacun avait fleuri son petit chez soi. Il devait y avoir de sacrés bricoleurs, vues les terasses rajoutées. Il y avait là un genre de compétition à qui aurait le plus beau paradis. Nous avancions doucement car la côte était quand même assez raide. Madame était fière de me promener sur ces sentes qui rejoignaient d’autres sentes serpentantes. Au bout de ce qui me semblait être le loin de loin car nous avions bien muzardé, trônait là l’avenue des champs élysées. « C’est celui là, juste devant vous ». Je ne montrais pas ma joie car trop peu s’en faut, il ne faut jamais être une proie mais dans mon fort intérieur, mon égo sursautait, remuant tous mes sens. C’était bien, très bien. C’était ce que j’avais osé espérer.

    Certes, la parcelle était à l’état brut, avec sa ronde de creux et de bosses, avec ses pentes à se tordre les chevilles, avec son herbe attendant la salvatrice tondeuse. Pas une fleur, juste de la verdure et des cailloux. Le terrain était assez spacieux et bordé de thuyas à l’arrière du mobil, évitant ainsi les indiscrétions éventuelles de mes voisins du haut. J’avais le privilège d’être séparée de la seule et unique maison longeant le camping, par deux magnifiques sapins dépassant sa cheminée et dont le ramage se dandinait lentement et majestueusement, au rythme d’une légère brise. La propriétaire me fit entrer dans mon futur espace. Il y a deux portes en façade, nous entrâmes par la plus petite. Un long couloir nous accueille, juste assez large pour un passage réglementaire. Ah ! ça, il ne faut pas être enceinte ou boulimique ! Sur la droite, le placard à balai accueille un chauffe eau au gaz. Ensuite, arrêt pipi : c’est là qu’on siège. J’aime beaucoup le petit vasisdas de ce coin intime, on se croirait dans un train. Une fois soulagée, on va direct se coucher dans une chambre, ma foi, assez grande avec deux fenêtres. Tout est meublé. Au dessus du lit pour deux personnes, un complet pan de mur orné de placards coquets espère se goinfrer de linge parfumé à la lavande, tandis que l’étagère semble murmurer de jolis mots issus de vieux bouquins que je déposerais là.

    Bon ! après cette pièce fort agréable et incitant à la sieste, il est l’heure de se doucher. Remontons le petit couloir et entrons dans la salle de bains. Il ne manque rien, du miroir où je vais pouvoir admirer le joli teint que ma joie inonde jusqu’au porte manteau et à la cabine de douche. Il y a des hublots au plafond, ainsi je pourrais me laver à la lueur du jour, sous la clarté du ciel bleu et réchauffée par le soleil radieux, comme si j’étais en plein air. Une fois les mains propres, faisons un petit tour dans la deuxième chambre si mignonne avec ses rideaux brodés de roses. Les placards sont enfouis dans la cloison. Ici, on gagne de la place et tout semble aéré. Le moindre centimètre est utilisé au mieux, c’est très bien pensé.

    Et voilà la grande pièce, salon / salle à manger / cuisine avec ses six fenêtres ! C’est beau, c’est clair, j’entend les oiseaux chanter et je sens déjà les petits plats que je vais mijoter puis déguster, assise sur la banquette juste assez moelleuse pour ne pas avoir envie de se lever et face à la fausse cheminée abritant un appareil de chauffage au gaz.

    « Ca vous plaît ? » lança t elle nonchalemment tout en connaissant la réponse. « Oui ! je prend » « Vous pouvez emménager dès ce soir ».

    Je rentre à Bessancourt, accompagnée de mon enthousiasme. On n’est jamais seul lorsqu’on est joyeux. I…. se demandait bien où j’étais partie traîner. Elle n’eut pas à réfléchir longtemps ! je brandis haut la main, la clef chromée « On déménage demain » « Vas z y, M’man, raconte ! ». J’entrais alors dans une valse de sons plus gais les uns que les autres, je faisais tourbillonner ma fille dans un univers où clareté résonnait avec bien être, je faisais tinter la clef du paradis contre le verre posé là, sur ma table en bois et ma fille buvait mes paroles. La terre aurait pu s’écrouler, nous étions là, toutes les deux en pleine conversation, absolument déconnectées du reste du monde.  Rien d’autre ne comptait plus que notre complicité.

    Ayant déjà préparé quelques cartons, je commençais dès le lendemain à faire des aller retour en sortant du boulot, vers cette clairière où je savais que ma vie allait changer. I… s’affairait et cumulait les paquets. Nous avions l’impression d’avoir gagné le jack pot.

    .......... 292 ème épisode ............. à suivre .......... dans la catégorie "biographie"


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  • .......... on y a tous droit !


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  •    COCA COLA
    Dans beaucoup d'états des USA les patrouilles ferroviaires chargent deux galons (~ 7,5 litres ) de Coca Cola dans leur porte-bagages pour nettoyer le sang sur la route après un accident..

    Si on met un os dans un container avec du Coca Cola, l'os se dissoudra en 2 jours.

    Pour nettoyer le WC : vous versez une canette de Coca Cola et laissez reposer , ensuite tirez la chasse d'eau.

    L'acide citrique du Coca Cola ôte les taches sur la vaisselle.

    Pour enlever des taches de rouille du pare-chocs chromé des autos frottez le pare-chocs avec un morceau de feuille d'aluminium détrempée avec du Coca Cola.

    Pour nettoyer des objets rongés par des pertes de liquide de batteries d'automobiles, versez une canette de Coca Cola sur la corrosion.

    Pour enlever des taches de gras des vêtements verser une canette de Coca Coladans la machine à laver avec les tissus tachés et ajouter la lessive. Le Coca cola aidera à enlever les taches de gras.

    Le Coca Cola aide même à nettoyer le pare-brise des automobiles.
     
         Pour notre information :
    Le principe actif du Coca Cola est l'acide phosphorique.
    Son PH est 2.8 et dissout un ongle en 4 jours environ.
    L'acide phosphorique en outre vole le calcium des os et est la principale cause d'augmentation de l'ostéoporose.
    Il y a quelques année une étude fut réalisée en Allemagne pour  connaître les raisons d'apparition de l'ostéoporose chez des enfants de 10 ans (pré -adolescents).
    Résultat : excès de Coca Cola, à cause du manque de contrôle des parents.
    Les camions qui transportent le Coca Cola sont identifiés avec une étiquette MATÉRIEL DANGEREUX.
    Les distributeurs de Coca Cola l'utilisent pour nettoyer les moteurs de leurs camions de plus de 20 ans.
    Encore un détail : le Coca light est considéré par les médecins et les chercheurs encore plus comme une bombe à retardement à cause du mélange Coca + Aspartame, 
    suspecté d'être la cause du Lupus et des dégénérations du système nerveux.
    Et pour finir, il est conseillé de ne jamais se laver les dents après avoir bu du Coca Cola parce qu'il enlève tout l'émail, et il l'enlève pour toujours ! 

    Alors, verre d'eau ou de Coca ?
     

      EAU
    Un verre d'eau enlève la sensation de faim pendant la nuit pour presque 100% des personnes au régime comme le démontre l'université de Washington.

    Le manque d'eau est le facteur N° 1 de la cause de fatigue pendant la journée.

    Des études préalables indiquent que de 8 à 10 verres d'eau par jour pourraient soulager significativement les douleurs de dos et d'articulations pour 80% des personnes qui souffrent de ces maux.

    Une simple réduction de 2% d'eau dans le corps humain peut provoquer une incohérence de la mémoire à court terme, des problèmes avec les mathématiques et une difficulté de concentration 
    devant un ordinateur ou une page imprimée.

    Boire 5 verres d'eau par jour diminue le risque de cancer du colon de 45 % et peut diminuer le risque de cancer du sein de 79% et de 50% la probabilité de cancer à la vessie. 

       Ces informations émanent de :
    INSTITUT PASTEUR <<< clic ici
    Unité de Génétique Mycobactérienne
    25-28, rue du Dr. Roux
    75724 Paris Cedex 15 FRANCE

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  • Le soleil illuminait une vaste clairière engoncée dans les sapins et où la blancheur des mobil home dominait http://www.grisy.net/article-29635544.html . Juste à l’entrée, non loin du vieux lavoir caché dans les bois et à la croisée des chemins, se situe le mobil du gardien. Nous n’osions pas sonner de suite mais préférions visiter le terrain. C’était tellement nouveau pour nous mis à part notre escale furtive au terrain de camping de Maisons Lafitte http://www.grisy.net/135-categorie-736764.html  lorsque je m’étais disputée avec ma sœur E….. qui nous hébergeait ! Cette fois ci, le contexte était différent. C’était notre choix, notre quête de qualité de vie au sein de la nature, notre hâvre de paix.

    Quarante familles vivent là, à l’année. Etant plutôt citadine, j’avais braqué les talons aiguilles et je me tordais les chevilles. Ma fille, bercée par sa jeunesse, était en baskets et me chariait un peu beaucoup. Nous arrivâmes devant un chalet, clinquant et coquet. C’est l’accueil. Tout était fermé sauf l’œil vif du deuxième gardien qui loge juste en face, encore à la croisée de chemins. « Vous cherchez quelque chose ? » « On nous a dit qu’il y a des mobils à louer » « la propriétaire n’est pas là durant la semaine. Il faut revenir samedi » « Ah ! ok. Merci ». Ici, les affaires se font le week end, présage que la vie doit y être basée sur le loisir.

    Dans ce terrain de camping, il y a l’avenue des champs elysées, là où vivent les plus fortunés, mais il y a aussi chicago tout là haut, dans le fin fond, près d’un autre bois. C’est immense. Au centre se trouve le terrain de boules. Les chiens sont admis, pas les enfants en bas âge ! Cela m’avait choquée à prime abord mais j’ai eu l’explication quelques mois plus tard. Ne payant pas d’impôts locaux, les occupants du camping ne peuvent pas inscrire leurs enfants à l’école du village. Par contre, les propriétaires de mobil ne venant qu’occasionnellement, en week end ou en vacances par exemple, peuvent tout à fait emmener les petits avec eux. No problemo pour nous, ma fille était majeure et vaccinée.

    DE retour à Bessancourt, je reçus un coup de fil de Fr…… Vous savez ? l’homme qui tombe toujours à pic ! Je ne l’avais pas sonné cette fois ci mais il sentait, il reniflait qu’il se passait quelque chose de pas catholique. Je ne lui ai pas parlé de notre intention de déménager, cela ne le regardait plus.

    Sa mère allait mieux mais il restait près d’elle et donc, ne faisait pas les démarches de pub nécessaires pour attirer la clientèle vers son entreprise. Je pensais qu’il allait tout droit au clasch !

    I… et moi, comptions les jours qui nous entraîneraient jusqu’au samedi. C’est long vingt quatre heures lorsqu’on a un but à atteindre !

    Sabbat http://www.mediadico.com/dictionnaire/definition/sabbat/1 arriva enfin.

    Nous rencontrâmes la propriétaire du terrain. Une femme charmante, veuve et bien bavarde ! « J’ai un mobil qui se libèrera dans un mois ». Elle nous fait visiter. Le mobil est propre mais un peu petit. Cependant la parcelle est agréable. I…. et moi, étions sous le charme de cette nouvelle aventure. « D’accord. Vous nous contactez ? » « Oui, Madame ». La propriétaire à juste jeté un coup d’œil rapide sur ma fiche de paie « OK. J’ai vu ». Aucune question. On ne vous demande pas le pourquoi ni le comment d’une telle décision. Ici, le respect de la vie privée est primordial.

    Un mois ! Vous vous rendez compte ? encore un mois à trépigner dans nos basques. Bon tant pis, on va retourner faire boulot/dodo en attendant de pouvoir bêcher, jardiner, humer et se faire dorer la pillule.

    Nous commencions à récupérer des cartons, à faire du tri dans la maison.

    Trois jours après notre rencontre au cœur du vexin, la propriétaire me téléphona « J’ai un mobil qui se libère demain. Ce n’est pas celui que je vous ai montré mais si ça vous intéresse ? ». Je ne fis ni une ni deux et enfourchais ma petite auto illico. I… était à son travail. Je ne la prévins pas et je décampais à toute allure, non sans faire un clin d’œil malicieux à mes boutures. Les cheveux au vent, l’avant bras posé nonchalament sur le rebord de la fenêtre, je roulais, ivre d’espoir. Arrivée sur le pont d’Auvers ou l’oise fait tanguer quelques péniches, le doute me prit. Et si elle me proposait un mobil à Chicago ? Oh la la…..

    .......... 291 ème épisode ............. à suivre .......... dans la catégorie "biographie"


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