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Vivre avec
Une mélodie accrocheuse
Entre instantanément
Et subrepticement
Dans l’honorable creux
De mon oreille
Pour ne plus disparaître
L’acouphène me gêne
Je perds l’équilibre
Et doucement vacille
D’étranges hallucinations
Envahissent mon pavillon
Ça tape dans mon tympan
Ça bourdonne tout le temps
L’acouphène me soule
Je l’emporterai
Dans ma chiche tombe
Au centre de mes songes
Et pour lors Je sifflerai
Comme une cocotte minute
Parmi des vapeurs en volutes
L’acouphène me ronge.
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Commentaires
Phénomène malheureusement plus durable que les chatouillis ressentis par une personne
avant qu'on ne lui retire un criquet de 7 centimètres de son oreille !
bonne soirée.
Bonsoir Arielle
et bien dur avoir ceci et oui avec ce souci et merci de l avoir mit en poésie si j ai bien compris contente de te retrouver je t embrasse et excellente soirée de ce Mercredi Danielle
et en plus on ne peut rien faire certains médecins prescrivent d'écouter de la musique douce
Cette poésie est marrante, et j'aime beaucoup ! Merci pour ton passage sur mon blog, c'est très gentil ! Bises.
il y a eu une période que j'en ai fait de l'acouphène et c'est une sensation étrange que j'avais l'impression de devenir Jeanne d'arc...
Mon époux vit avec depuis longtemps, mais il n'écrit pas de si jolis poèmes. :)
Merci, Arielle.
Passe une douce journée.
Bonjour Toi ! j'aime beaucoup ce que tu écris des acouphènes au dérapage sur la glace tout çà est formidablement bien écrit et ouf sans faute d'orthographe ce qui est bien agréable même si sans doute j'en laisse passer peut-être ? Je n'ai pas d'acouphènes mais çà fait bientôt 10 ans que je suis "appareillée" que je porte aux deux oreilles des "oreillettes" comme je les appelle c'est plus élégant comme nom ... Je te souhaite un excellent W.E. un peu gris dans ma gironde !
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J'en ai de temps en temps aussi mais ils s'estompent en vieillissant je trouve. Tu arrive à tout mettre en vers. J'admire