• Un Ti Ponch

    punch1946.gif Il a coupé ses cheveux ! Je n’ai jamais aimé les hommes sortant de chez le coiffeur, je trouve que cela ne leur va pas. Vivement que ça repousse : je le trouvais moins beau maintenant mais je l’aimais toujours autant. Il deviendrait moche que cela ne me gènerait pas mais je n’y tenais pas quand même ! Je n’ai jamais su cacher mes émotions et ma déception se lisait sur mon visage. C’est un terrible défaut car bien souvent, le bas blesse !
    J’avais pris goût à Merlimont. J’y avais emmené ma fille I…… et sa meilleure amie Steph. Nous avions passé une journée mémorable autant que délectable. Nous avions beaucoup ri, nous nous sommes défoulées en faisant des choses simples, des bêtises de gens heureux. Fr…. ne se lassait pas lorsque je lui parlais de son pays. J’aimais le voir sourire et lui raconter notre périple m’emplissait de joie autant que lui.
    Drôle de jour placé sous le signe du punch ! Il faut dire « ponch » et non pas « punch » …tout est une histoire de punch…..de pêche ! Je fus contrariée car la secrétaire de la production m’avait déjoué mes plans. Coups de gueule, coups de colère, discutions…la situation s’arrange et heureusement mon amour de Fr…… arrive pour boire un café avec moi. Il me voit dans cet état de nervosité, reste calme et plaisantant…..cherche une solution et m’aide à finir le travail…dans la joie et la bonne humeur. Quel bonheur d’être épaulée par celui qu’on aime ! Lui seul pouvait me calmer et il le savait. Me voilà donc à nouveau heureuse et je pouvais reprendre le cours de mes activités sans tracas. Il était déjà midi et Fr…. était invité à boire un ponch. Je le connaissais si bien ….…je savais qu’il en boirait au moins un pour lui et un pour moi et d’autres car il aime çà. Il avait l’occasion de s’amuser : j’étais contente pour lui. Il faut dire que le punch était fabriqué maison par un collègue antillais……………. http://www.forums.supertoinette.com/recettes_303294.punch_antillais.html Nous nous séparons donc dans un long baiser à découvert (nous ne nous cachions presque plus et j’en étais ravie), promettant de nous revoir en fin de journée. Je l’appelle à seize heures comme convenu avec l’intime conviction qu’il ne devait pas être très frais. Conviction confirmée…il pètait la forme ! il m’avoua qu’il est beuré (c’était la seconde fois depuis que je le connaissais qu’il faisait ce genre d’aveu…vu ce qu’il éclusait en temps normal, vous imaginez la gravité du cas ! !). La première fois, il m’avait bien fait rire. Cette fois ci, il me proposa de me retrouver dans deux minutes et demi là où nous seuls savions. Je saute de joie ! C’était trop beau ! Je n’osais y croire. Timidité confirmée : une demi heure après, il n’y avait pas plus de Fr…… que de beurre en branche. Je lui téléphone savoir où il en était. Bien évidemment cette journée loin de son bureau était à récupérer et le boulot l’assaillait..Il n’arrivait pas à s’en défaire et j’en faisais les frais. Il tentait de tourner la situation à la plaisanterie pour que je ne sois pas fâchée mais sa blague était de très mauvais gôut et vlan ! Je restais sur le flan. Au lieu de m’avouer qu’il ne s’en sortait pas et qu’il n’avait plus le temps pour moi, il faisait diversion et me dit « je n’ai pas envie de te voir » sur un ton que je n’ai pas apprécié. C’était une boutade et je le savais mais ces mots m’ont claqué dans les oreilles tels une grosse baffe…plaisanterie de quelqu’un qui avait trop bu ! Il s’aperçoit de sa maladresse et tente de rattraper le coup, m’envoyant des bisous à qui mieux mieux et attendant que j’en envoie également. Il sentait bien à ma voix que mes bisous étaient forcés et devint très sérieux : « tu es capable d’assimiler la chose, je plaisantais ! Je suis embêté car je voulais vraiment te voir ». Ok mon amour, je comprends que tu t’es amusé, que tu t’es laissé dépasser par les évènements, je ne t’en veux pas mais quand même…elle est raide celle là ! Cette anecdocte fait partie de la découverte de l’autre. On m’avait bien prévenue que lorsqu’il était saoul, il fallait le ramener chez lui tant il ne tenait pas l’coup mais j’avais refusé d’y croire. A ce jour, je savais que c’était vrai. Il n’était pas saoul à ce point là…mais pas loin ! C’est donc un nouveau trait de sa personnalité que j’acceptais sans broncher…il avait bien le droit de s’amuser un peu tout de même. On m’avait également dit que sa femme l’avait mis à la porte à cause de l’alcool…je n’y avais pas cru non plus surtout qu’il m’avait toujours affirmé que c’était lui qui l’avait quittée…On verra bien, pensais je ! Si cela est vrai, cela se confirmera tôt ou tard mais ça m’arrangeait. J’attendais tellement qu’il soit libre à nouveau. Je l’acceptais avec tous ses défauts…d’ailleurs j’avais un peu les mêmes et c’est pour cela que je le comprenais. J’aimais tout chez lui…pour le meilleur et pour le pire…C’est çà l’amour.

    ......199ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie................
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  • Commentaires

    1
    Lundi 17 Mars 2008 à 12:00
    Bonjour ArielleJe viens te remercier pour le superbe texte que tu m'as envoyer en guise de commentaire, est-ce de toi ? Je te souhaite une bonne semaine. Amitiés. Michel
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