• Si tu abuses, je ruse….

      A…. http://www.grisy.net/article-32080304.html non plus, n’avait pas de chance en amour. Son traitre de pote F….. http://www.grisy.net/article-31908815.html se moquait souvent de lui car il aimait les femmes bien en chair. A force de leur rendre la vie impossible à chaque fois que M…. rendait visite à A…., ils avaient fini par se séparer.

    Un homme ne reste pas seul, c’est bien connu. A…. rencontra une gendarmette pas sérieuse du tout et qui le laissa au bout de quelques mois. Elle n’aimait pas passer ses nuits sur les circuits rallye. Elle n’aimait pas non plus le manque d’hygiène de son amoureux et je la comprenais ! Il faut dire que le surnom de A…. depuis sa plus tendre enfance était « Camboui ». Cela me gênait aussi. A… ne prenait sa douche qu’une fois par semaine et partait au boulot le matin, les yeux encore embrumés, un verre de coca dans l’estomac et sans avoir visité le moindre gant de toilette. Il avait un travail très salissant et transpirait beaucoup. Fort heureusement, nous n’étions qu’amis et par conséquent, je ne l’approchais jamais de très près. Je n’aurais pas supporté ! Mais j’avais honte lorsque je recevais du monde à la maison, de le voir piquer dans les apéritifs avec ses doigts encrassés et puis l’odeur….. ça se sent au bout de quelques jours….. j’évitais d’ouvrir sa chambre car à chaque fois, j’étais saisie à la gorge par d’étranges enzymes gloutons venus de la planète crade.

    Les semaines passaient et A…. ne trouvait pas l’âme sœur. Il en était très malheureux et reportait ses manques envers ma fille qui n’était pas intéressée du tout. J’ai dû mettre le hola car il devenait de plus en plus insistant bien que I…. avait un copain depuis plusieurs années. « A…. ! tu arrêtes de harceler ma fille sinon on va se fâcher ! ». Il stoppa net ses investigations et l’amitié devint maîtresse.

    A… se voyait vieillir….. euh ! trente et un an déjà……. Quel vieillard ! et s’était fixé pour objectif d’avoir un enfant dans l’année. Il disait que s’il ne réalisait pas ce vœu, il resterait célibataire à vie.

    M…. lui envoya un texto un soir et ils reprirent le cours de leur histoire. Elle aussi vivait en bourgogne et A….. , avec la distance, se lançait dans des utopies, des rêves grandissant en lui, des situations imaginaires qui lui firent faire des plans sur la comète. Il se comportait comme s’ils allaient être unis à jamais. Il l’aida à prendre un appartement à Chalons, il lui offrait des bijoux à prix d’or, il payait ses dettes. Madame M…. profitait et A…. n’y voyait que du feu.

    Un week end, A…. la décida à venir ici, dans MON vexin. Je voyais cette venue d’un œil oblique et j’avais là une vision pas du tout oasienne, ce n’était pas un mirage mais bel et bien un boulet qui s’avançait. Je pressentais une atteinte à ma liberté.

    M…. débarqua, les bras chargés de cadeaux plus beaux les uns que les autres. Un énorme bouquet de fleur qui avait dû couter la peau des fesses, la cachait…. C’était pour moi tout ça ! Je sentais la supercherie, l’hypocrisie. C’était trop beau pour être honnête.

    Elle se montra très agréable toute la soirée et je commençais à me dire que j’avais été un tant soi peu médisante. Le lendemain, A…. bossait. Je me retrouvais donc seule avec sa chère bien en chair. Elle était élégamment vétue, fit la vaisselle après le petit déjeuner et me racontait son enfance. La relation étant semblait il sereine, je décidais de lui faire visiter le vexin. Elle apprécia beaucoup. A…. , en rentrant tard le soir, m’était reconnaissant. Le dimanche, ils se levèrent en début d’après midi et elle reprit le train.

    Bon ! je m’étais trompée, j’avais passé un excellent week end.

    Elle m’appréciait beaucoup et prit goût à revenir de plus en plus souvent et à chaque fois, je servais de nourrice ! je gardais la maîtresse de mon colloc pendant qu’il bossait…. Euh ! cherchez l’erreur ! Une fois, ça va. Deux fois, ça va. Trois fois……….. bonjour les dégâts comme on dit. Je ne me sentais plus chez moi et j’avais autre chose à faire que de m’occuper de Madame qui, d’ailleurs, ne participait plus à aucune tâche ménagère. La première visite avait été un coup d’esbrouffe et j’avais vu juste. Elle profitait et j’étais envahie.

    Une fois de plus, je dûs mettre un frein à cette avalanche qui me tombait dessus. Elle cessa de prendre mon mobil pour un hotel et A… désormais allait la voir là bas, en bourgogne.

    Elle avait une soi disant meilleure copine et ils n’étaient jamais seuls lorsque A… la visitait. Cette fille fuyait l’intimité avec A….. Visiblement, elle ne l’aimait pas. A…. venait de s’acheter une belle voiture et M…. s’arrangea pour qu’il la lui prête en échange de son vieux tacot, à elle. Elle abusait à fortes doses et A…. n’y voyait toujours rien. Il lui offrait tout, ils vivaient chacun de leur côté. Elle s’amusait, il payait.

    Il débloquait complètement avec elle. Elle le manipulait comme on tord une poupée chiffon dans tous les sens pour la jeter, au bout du compte, dans le coffre à jouet jusqu’au prochain caprice.

    Ce dimanche là, j’avais besoin de savoir quand A…. rentrait de chalons car je prenais la route le lendemain matin pour Voiron, voir mon fils. Je n’avais aucune nouvelle et je n’arrivais pas à le joindre. J’étais très énervée car je devais m’organiser et il m’en empêchait par son silence. Après maints coups de fil, j’abandonnais, me disant que je n’avais pas à me prendre la tête pour un type avec lequel je ne sortais même pas. Vers 21h30, il m’appela. C’était l’euphorie dans sa voiture : musique à fond et rigolades « Devines ! on est sur l’autoroute, on arrive bientôt…. Avec la copine de M….. Tu nous attends pour manger ? » « Mais A…., tu sais bien que je prends la route demain ! » « Ne t’inquiète pas, la copine dormira sur la banquette » et puis nous raccrochons. J’étais folle de rage ! Je n’avais aucune envie de voir M….., ni sa copine et puis qu’elle dorme sur la banquette m’imposait de ne pas faire de bruit le matin car dans un mobil home, la banquette est dans le salon et le salon est la plaque tournante, la seule pièce où on peut naviguer correctement. De plus, je n’avais pas du tout prévu de préparer un repas pour quatre et c’était encore à moi de m’y coller !

    Sachant qu’ils arrivaient dans environ une heure, je me dépêchais de rentrer à la maison car j’étais partie faire ma lessive au lavomatic de Méru http://www.ville-meru.com/ . Je marmonnais, je grommelais, j’appuyais sur le champignon, je maltraitais mon pauvre volant. Ma voiture n’avait pas besoin de carburant pour faire ces sept kilomètres, j’avais assez d’énergie colérique pour que ça roule tout seul.

    J’ouvris vite la porte du mobil, déposais le linge dans la salle de bain, vérifiais bien qu’il n’y avait rien de prêt dans le frigo et partis me coucher sans demander mon reste. Il n’était pas question que je joue les boniches.

    A peu près un quart d’heure après, la clef tourna dans la serrure. Je ne dormais pas, je guettais ! Ils furent surpris de me voir couchée de si bonne heure, moi qui n’ai pas d’horaires et qui ai plutôt tendance à me coucher tôt… le matin. A…. disait aux minettes de ne pas faire de bruit, ce dont elles se fichaient royalement. La porte du frigo grinça. Ils s’attendaient à trouver un bon repas. Pour le coup, c’était eux qui grinçaient des dents. Il n’y avait rien pour les recevoir : le vide total. Pas de victuailles, pas de lumière, pas de chaleur humaine. J’étais recroquevillée sous ma couette et savourais leur désarroi.

    ......... 306 ème épisode ............. à suivre .......... dans la catégorie "biographie"

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 18 Juin 2009 à 12:00
    pourquoi monsieur Camboui ne comprend pas que sa puanteur peut faire fuir une nana ? c'est bien dommage, car il paraît super sympa.. il se laisse bien mener par les dames.. lol.. bonne soiréeclem
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