• « Se faire mousser »

    Tableau de Caroline TAFOIRY

    saladier rose006Se mettre en valeur de manière imméritée ou exagérée.
    Se vanter.


    Vous arrive-t-il de vous laver ? Je pose la question parce que dans certains endroits comme un métro ou une queue de caisse d'un supermarché, on se trouve parfois à proximité immédiate de personnes dont on se demande si elles ont un jour utilisé un savon. Elles dégagent des odeurs extrêmement désagréables[1].

    Donc, supposant que vous connaissez le savon et en utilisez, vous savez que ce truc produit de la mousse, quelque chose constitué d'une grande quantité de bulles serrées et dont le volume peut devenir très important alors que ça ne contient finalement rien.
    Eh bien une personne qui se fait mousser peut être comparée à de la mousse de savon : elle veut paraître importante, mais elle n'est très souvent rien ou pas grand chose.

    Cette expression, dans son sens actuel, date du début du XIXe siècle. Elle vient de la locution "faire mousser" qui, un peu avant, voulait dire "donner une valeur exagérée à quelque chose".

    Plus tôt encore, en argot, "faire mousser", c'était 'malmener'. Mais cette signification apparemment inexpliquée est archaïque.
    Et on peut aussi ajouter que lorsqu'on dit d'un homme qu'il "se fait mousser le créateur", c'est qu'il se masturbe, ou bien que lorsqu'on "se fait de la mousse", c'est qu'on se fait des cheveux blancs.

    Même que, si on se trouvait du côté d'un certain col pyrénéen, on pourrait appeler ces odeurs insupportables "les relents à Roncevaux"


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  • Commentaires

    1
    Jeudi 20 Février 2014 à 12:00
    A compléter par "pierre qui roule n'amasse pas mousse" bonne soirée. Amicalement.
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