• Sanguine

     

    A l’ombre du grand chêne,

    Sa silhouette chatoyante

    Epousait les racines.

    Au plus profond de mon être,

    Brûlait un feu ardent,

    Elle reposait là, divine.

     

    J’étais sous le charme,

    Espérant qu’elle freine

    Mes élans.

     

    Elle m’incitait au péché,

    Dans l’utopie je me noyais,

    De doux songes en moi murissaient.

    J’avais l’âme champêtre,

    Sur mes lèvres,

    Un goût de noisette.

     

    J’étais sous le charme,

    Espérant me fondre

    Au creux de ses bras.

     

    Ses grands yeux lilas

    M’envoutaient, m’entraînaient

    Dans une danse, une java.

    Nous irions sous le vieux cèdre

    Oser quelques pas,

    Je retiendrais la sève.

     

    J’étais sous le charme,

    Espérant un émoi,

    Une caresse.

     

    Elle m’avait encensé,

    Sa chevelure couleur mimosa

    Flirtait dans un vent léger,

    M’effleurait, sentait la glycine.

     

    J’étais dans tous mes états,

    Ne prenant garde aux épines.

    « Celle là, elle me démangeait !Entre l'arbre et l'écoce, il ne faut pas mettre le doigt. »

  • Commentaires

    1
    Mercredi 28 Avril 2010 à 12:00
    bonjour Arielle, très joli poeme qui sent bon le printemps bonne semaine gros bisous Christina
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