• Sale temps pour la planète

    Tableau de Ger Alby http://geral.artelista.com

    Sale temps pour la planèteUn ultime soubresaut de ce tendre hiver

    Nids détruits, les arbres sont encore déserts


    Trêve hivernale ne s’applique pas aux animaux
    En élaguant, où peuvent donc nicher nos hôtes ?
    Misère des temps modernes, à nous la faute
    Pluie givrante, nous roucoulons bien au chaud
    Soirée pot-au-feu, adieu veaux, vaches et bestiaux

     

    Ah, il n’y a plus de pollinisation ? Eh bien dormons

     

    Petit à petit, nous nous grignotons nous-même

    On mélange tout, on mijote un ragoût de chrysanthèmes

    Touillons, touillons, triturons notre planète déjà si blême

     

    A l’ère des grandes découvertes, nous ne sommes qu’atomes

    Un jour viendra où nous fréquenterons des villes fantômes

     

    Faire et défaire, telle est la devise et toujours l’éternel dilemme

    Est-il nécessaire de danser à nouveau autour des totems

    Un rituel qui éviterait de lécher le sel de l’os à moelle suprême.

    « Pourquoi Mardi Gras ? Quels sont les Carnavals à ne pas manquer ?Le bran de Judas »

  • Commentaires

    1
    Mardi 16 Février 2016 à 06:10

    J'ai aimé ton acrostiche plaidoyer amusant pour notre pauvre terre que nous malmenons. En plus tu m'as donné envie d'un bon pot au feu. Beau mardi. Bises

    2
    Mardi 16 Février 2016 à 06:17

    Hello Arielle

    La planète est en danger...

    bizz

    Pat

    3
    Mardi 16 Février 2016 à 11:23

    C'est vrai qu'il est plus que temps de prendre soin de notre terre...

    Dimanche je suis allée voir...

    Les saisons

    DeJacques Perrin, Jacques Cluzaud
     
    De belles images pour dire encore et encore de sauver ce qui peut l'être...
    4
    Simone L.V.
    Mardi 16 Février 2016 à 13:02

    Je rejoins Martine sur la beauté et la pertinence de ton acrostiche ... et sur son envie de (re) faire un pot au feu! Héla oui! nous nous sommes tellement servis de notre pauvre planète sans aucun égard qu'à présent nous en payons les pots cassés! la question est: est-il encore temps de se ressaisir pour offrir quelque chose de supportable à nos petits enfants? on peut peut-être, au moins, essayer de ne pas le détruire encore plus et encore plus vite ! Bises; Simoneclown

    5
    Mardi 16 Février 2016 à 17:02

    Salut

    Quand on se sert de la terre il faut penser à ce que nous voulons laisser à nos enfants.

    Mais le monde est devenu égoïste!

    Bonne journée

    6
    Mercredi 17 Février 2016 à 09:21

    Nous sommes tous d'accord sur ce sujet essentiel. Tu l'as très bien exprimé ici !l

    7
    Anikowa
    Mercredi 17 Février 2016 à 17:17

    J'adore Arielle quand tu nous livres tes états d'âme sur la Planète et la Nature.

    Un très bel acrostiche plein de vérités que j'ai mis sur le mur de mon Facebook.

    Gros bisous chère Arielle.

    8
    Lundi 22 Février 2016 à 16:18

    Je ne sais pas où on va. Si mes grands-parents revenaient sur terre, ils s'arracheraient les cheveux. Je me souviens qu'ils mettaient les épluchures des légumes cultivés par eux dans leur jardin, dans la terre du jardin. Mon père faisait pareil. Le savoir ne se transmet plus. Il y a encore des endroits sur terre où on fait attention à la terre, à ce qu'elle donne. Mais dans d'autres endroits.... il y a 2 mondes en fait. Les uns tirent la couverture à eux, les autres n'ont rien. 

    9
    Lundi 22 Février 2016 à 16:24

    J'ai terminé la lecture de ton livre il y a 3 jours ! Je ne juge pas : je vois simplement que pendant que je vivais une vie toute simple, bien rangée, avec mes enfants, et mon mari, Adelyne vivait cahin caha.... mais avec courage aussi. Cela ne veut pas dire que j'ai eu une vie toute rose par rapport à elle, j'ai fait aussi de mauvaises rencontres mais seulement sur le plan professionnel. Car on ne peut pas éviter les mauvaises rencontres quand on a une vie sociale. Et puis j'ai vu comme elle le monde se transformer, et le monde professionnel se déshumaniser aussi. J'ai vécu en parallèle les mêmes choses. Bonne fin de journée. 

      • Lundi 22 Février 2016 à 16:36

        Merci d'avoir lu jusqu'au bout ! il y a toujours des similitudes quelque part même si nous ne vivons pas de la même manière...

        bonne soirée

        arielle

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    10
    VIOLAINE
    Mardi 23 Février 2016 à 08:36

    Ton poème est génial, cru d'une réalité aujourd'hui flagelante; ta plume , Ariellea, vole, tel Pégase, un pied sur l'étrier du temps de jadis et un autre sur l'étrier du contemporain.

    S vous en avez le coeur, imaginons une suite à cette histoire et ... poursuivons notre galop. Car Pégase a du persil frais dans les naseaux et il ne saurait s'arêter!

    À nous la faute et la nature entière gémit et s'arme de patience. Tout comme certains 'hommes, elle attend l'heure de sa libéraytion.

    Après son sale temps, la planète connaîtra son beau temps. Ne disons-nous pas:

    APRÈS LA PLUIE, LE BEAU TEMPS?

    Je cite l'apôtre Paul:

    (Je prie le lecteur de bien vouloir m'excuser mais, ne disposant que du texte en espagnol, je fais appel à qui disposerait du texte en francais pour qu'il nous le transmette. Un grand merci à lui.)

    "porque también la creación misma será liberada de la esclavitud de la corrupción, a la libertad gloriosa de los hijos de Dios."

    Porque sabemos que toda la creación gime a una, y a una está con dolores de parto hasta ahora;" 

    "y no solo ella, sino que nosotros mismos, que tenemos las primicias del Espíritu, nosotros también gemimos, esperando la adopción, la redención de nuestro cuerpo."

    Romanos 8: 20-23

     

      • Mardi 23 Février 2016 à 09:12

        Merci Violaine. Voici la traduction (Romains 8 20/23)

        20 Car ce n'est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c'est à cause de Celui qui l'y a assujettie,
        21 Dans l'espérance qu'elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu.
        22 Car nous savons que, jusqu'à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l'enfantement;
        23 Et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l'Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l'adoption, la rédemption de notre corps.
    11
    VIOLAINE
    Mardi 23 Février 2016 à 09:43

    Geralby, ton tableau est extraordinnaire. Je l'aime tout autant que le poème d'>Ariellea! 

    Ces mains, fruits de la faussement appelée science et progrès de 'homme, génétique du cordon ombilical qui cepedant les unit encore.

    Non, ce ne sont pas des mains in vitro. 

    Assise sur leur paume, j'aime écouter une et mille fois la lecture de ce poème, en face à face avec l'Invisible et j'amorce un dialogue:

    - Toi, l'Esprit Créateur qui a prévu la planète et ses brins d'herbe, et ses montagnes, et ses vallées, et ses ruisseaux et tout au complet, avais-tu terminé ton chef d'oeuvre quand tu nous y as logés? 

    Tu te ris de nous? Nous écrivons comme des chats; nous peignons comme des chats; nous raturons comme des chats ton chef d'oeuvre. 

    - Mais vous allez trop vite, mes enfants terribles. L'éternité, vous savez, cela prend du temps!

    - Du temps? Du temps? Mais combien de temps? 

    _ Le temps nécessaire pour l'arrêter.

    - Mais comment est-ce qu'on peut arrêter le temps de filer?

    - En vivant chaue instant au présent; en prenant, comme on dit, le temps de vivire. En étant vous-même un présent pour chacun et en vous contemplant l'un l'autre, comme nous le faisons en ce moment... Le présent, c'est la rondeur de la terre. Tu vas comprendre...

    - C'est vrai Papiche! Je vois la terre dans tes yeux! Ta pupille est aussi ronde qu'elle, aussi profonde, aussi vaste, aussi colorée, aussibigarrée, aussi attrayante, aussi petite, aussi grande, aussi infinie, j'aime regarder la terre dans tes yeux, je veux y rester tout le temps, tellement j'y passe du bon temps. Je vois la chaleur du soleil dans tes yeux et la brise qui soufle caresse mon visage...

    - Oh, Papiche! Qu'il est bon de faire ce qu'on aime quand on aime! 

    Ger et Arielle, je vous aime; j'ai rêvé un instant avec vous, assise sur la paume de vos mains de fées. 

     

     

     

     

     

     

    12
    VIOLAINE
    Mardi 23 Février 2016 à 09:48

    arrêter, avec 2 "rr". je relis et remarque certaines erreurs, pardon, please.

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :