S.... était du signe de la balance pour nous occidentaux et du signe du singe pour les chinois. Elle se plaisait à dire qu'elle était maligne comme un singe. Oui ! elle était futée et habile mais tellement mal dans sa vie ! Née de père alcoolique et d'une mère avec laquelle elle n'avait que des heurs malgré tout l'amour qui les attachait, S... ne trouvait pas son équilibre. Comme tous les enfants de parents divorcés, elle reproduisit le même shéma. S..... était violente et souvent sans raison valable. Elle planta un jour, son ex mari, d'un coup de couteau dans le ventre parce qu'il n'avait pas payé la pension alimentaire pour les 2 petites. Je l'ai vue aussi taillader le bras d'un de ses nombreux amants, à coups de machette, uniquement pour lui montrer son autorité. Je dirais S......comme Sordide ! 

Elle avait cependant le coeur sur la main. Je dirais S......comme hyper Sensible. 

Vous la découvrirez peu à peu au fil des prochains épisodes. Je vous laisserai alors toutes les éventualités de rapprocher le S.... à sa juste valeur. Elle m'a fait du bien comme elle m'a fait du tort et j'ai dû m'en écarter pour me préserver mais s'éloigner de S... est une partie de jeu difficile. S.... est un boomerang : vous la mettez à la porte, elle revient par la fenêtre ! Je dirais S.... comme Sangsue car elle se régale de tout vous pomper et ne lâche jamais prise. 

L'année scolaire tire à sa fin et je suis bien embêtée car je commence à avoir de sérieuses difficultés financières, ma paie chez Hispano étant insuffisante et mes alloc ayant été sucrées à cause de Mutti. J'ai 2 mois de retard pour payer Léa http://www.grisy.net/article-6505161.html et je dois absolument tout solder au moment où j'irais chercher C..... Ne trouvant pas la solution, j'en appelle à nouveau aux Ailes brisées  http://www.grisy.net/article-4872969.html qui acceptent immédiatement de me faire un don pour débloquer cette situation. Merci, Oh grand merci à cette association. Je peux aller chercher mon fils, l'esprit tranquille. 

C.. a noué des liens très forts avec Léa. Elle a remplacé ces grand mères qu'il n'a jamais connues puisque décédées trop tôt. Nous promettons à Léa de garder le contact. 

Je n'ai pas eu le temps de penser à l'inscription pour la prochaine rentrée scolaire. Les Ailes brisées, pensant bien faire, avaient déjà inscrit C... en pensionnat à l'école des enfants de batteliers de Conflans Ste Honorine .  http://www.mairie-conflans-sainte-honorine.fr/fr/decouvrir/index.html ( j'en profite au passage pour vous faire connaître Jean Gennaro, membre de l'association des Mots migrateurs à laquelle j'appartiens et qui a écrit, outre la pièce de thêatre « Où es tu mon pays » http://www.cergyrama.com/article-6540823.html , un passionnant recueil « Pénichienne de vie » publié aux Editions du Valhermeil sur le thème de la rivière et du confluent, illustré par des photos en noir et blanc de Béhi. Il a également créé un spectacle poétique autour de ce recueil ). 

Les Ailes brisées pensaient ainsi offrir à mon fils une bonne éducation scolaire et me soulager financièrement. Ils pensaient, oui, mais qu'en était il de mes sentiments à moi ? Voilà ce qui nous arrive lorsqu'on dépend de quelqu'un côté finances ! On pense pour vous ! adieu la liberté, adieu les sentiments. J'allais encore être séparée de mon fils pour une année scolaire. Bien sûr, c'était moins loin et je pourrais le voir tous les week end mais le pensionnat était tout à fait à l'encontre de ma vision de l'éducation et ce cadeau empoisonné me mit hors de moi.