• Cette fois-ci, l'exercice consistait à créer son propre personnage (à droite) en s'inspirant d'un personnage déjà existant et que j'ai retranscrit (à gauche). Et voilà le résultat...

    Ma 5ème planche BD pour cette année : créer son propre personnage


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    Extrait N°7 du récit "Un bien pour un mal", en cours d'écritureQuelques temps après cette incompréhension, le fils d’Anaïs souhaita connaître cette belle maison. Anaïs prévint Elie qui accepta de les retrouver le temps d’un week-end. Cette fois-ci, c’est Rose qui fit tout un pataquès ! Que cherchait donc son neveu en se rendant sur place ? N’était-elle pas fichue de comprendre qu’il s’agissait uniquement de l’amour d’un fils envers sa mère, de s’intéresser à son passé et l’aider, si besoin, à retrouver un patrimoine qui lui tenait tant à cœur ? Non, Rose a toujours dit que ses sœurs faisaient du sentimentalisme inutile. 

     Le  dialogue entre les frangines était devenu impossible, chacune restant sur ses rancœurs du passé et se mettant des bâtons dans les roues. Les quelques mails échangés étaient d’une grande méchanceté et le bateau partait à la dérive. Plus personne ne s’occupait du dossier pour lequel Anaïs avait déjà versé 200 euros. La seule adresse postale que les impôts connaissaient était celle d’Elie qui commença à recevoir toutes les factures fiscales. Outre la foudre de l’état, une tempête vint endommager la cheminée. La voisine apeurée s’en prit à Elie, puis la mairie s’en mêla. Depuis ce jour, Elie paye une assurance pour cette maison dont la succession n’est toujours pas réglée au bout de 45 ans ! La maison se dégrade de plus en plus et les travaux à faire prennent de l’ampleur, ce qui effraie en particulier Rose avec qui le contact devient quasiment utopique. Elle reste muette, ne répond plus aux messages de ses sœurs. Excédée par cette situation, Elie décide de prendre un travail dans la région de Saorra afin d’être sur place et de faire avancer ce fichu dossier. Elle alla de surprises et surprises : étant toujours un vrai Sherlock Holmes, elle découvrit que Odette avait perdu son mari et l’avait rejoint sans se faire prier, que leur fille avait mis en vente le rez-de-chaussée sans en informer les quatre sœurs qui, cela va de soi, souhaitaient récupérer ce patrimoine dans sa totalité. Elie rentra dans une rage folle et contacta la fille qui lui fit une proposition beaucoup trop onéreuse. Les quatre filles ne communiquant presque plus, Elie garda ce secret pour elle. Si elle en avait parlé à la fratrie, peut-être auraient-elles pu à nouveau acquérir ce bien ? Voici les dégâts d’un silence bien lourd à porter. Très vite, le rez-de-chaussée trouva un nouveau propriétaire, un polonais qui, ne voyant pas la famille se manifester, en pris à son aise et ne respecta pas le règlement de copropriété. N’ayant qu’un droit de passage sur la terrasse et un droit de jouissance du jardin, Môsieur se permit d’abattre les trois arbres centenaires, d’obstruer le fameux bassin et l’écoulement des eaux des étages ne lui appartenant pas, de démonter la porte du sous-sol, de pénétrer dans ces étages, propriété des quatre sœurs, de refaire le muret de la terrasse avec du béton ce qui offensa le caché catalan. Il bétonna presque tout dans les parties qui ne lui appartenaient pas et tout ceci sans consulter les quatre sœurs alors qu’il avait au moins les coordonnées d’Elie. En bref, il se comportait comme si la maison entière lui appartenait. Etant retraité, il n’était pas à Saorra en permanence. Elie réussit à trouver ses coordonnées – un vrai Sherlock Holmes vous dis-je -  La seule et unique fois où elle réussit à le joindre tourna vinaigre et de ce côté-là aussi : silence radio. Elie se rendit chez le notaire et remit le dossier en activité. Elle obtint un rendez-vous pour enfin procéder à la signature. Violette donna procuration à Anaïs qui avec Elie était prête à signer, quant à Rose… mystère et boule de gomme ! Toujours pas moyen de faire le contact. Quelques jours avant la signature, le notaire précisa qu’il fallait payer les honoraires avant le rendez-vous et par virement bancaire. Oups ! Il y avait comme un os… Chacune devait verser 400 euros, ce qu’elles ne possédaient pas. Et voici le dossier à nouveau bloqué !...

    à suivre !


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  • Petit coup de pouce pour les jardins de ma copine !

     

    Bonjour tout le monde ! Je vous ai déjà vanté les mérites des jardins de St Cassien en Isère.

    En ce début d'année, je refais une petite pub. N'hésitez pas à visiter le blog blandine.over-blog.com
     

    Merci !

     


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    Clopin-Clopant

      

    Canes, canards et canetons

     

    Se dandinent cahin-caha

     

    Quiets, en rang d’oignons

     

    Libres, ils vont couci-couça

     

     

     

    Se rassemblent dans un coin

     

    Coin de verdure, divins couacs

     

    Trémoussent leurs popotins

     

    Ne font jamais la cane*

     

     

     

    Mare en vue ! Cachons-nous

     

    Les chasseurs canardent

     

    Bec sous l’eau, boire un coup

     

    Les cannettes cancanent

     

     

     

    A tire-d’aile visons le nid

     

    Déployons nos palmes

     

    Sûr ! Nous voici proies faciles

     

    A marcher en canard, on rame

     

     

     

    Trop tard ! Le petit est blessé

     

    Foi de canard, il faut panser

     

    Une canne de roseau inventer

     

    Un brin le confit éviter.

     

     

     

    • Faire la cane : reculer au moment d’agir

     


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  • Extrait N°6 du récit "Un bien pour un mal", en cours d'écritureLes années passaient et personne ne s’occupait plus de cette maison hormis Odette qui vivait au rez-de-chaussée avec son mari et sa fille. Les cinq sœurs étaient de plus en plus dans la misère, chacune dans son chagrin et pratiquement sans contact vues les distances qui les séparaient. Elles se débrouillaient comme elles le pouvaient, sans repère. Pour ses études d’ethnologie, Bout de Chou fut envoyée en Corse. Elle vivait dans une famille de meuniers. Anaïs rencontra un pâtissier qu’elle épousa pour divorcer un an plus tard alors que son deuxième enfant n’avait que trois mois. Elle avait enfin touché sa part d’assurance-vie à sa majorité. Son mari se révéla être un vrai panier percé et très vite, l’argent fut dilapidé alors qu’il aurait de toutes évidences dû être investi dans la maison. Quant à Bout de Chou, elle sema le trouble chez ses logeurs en ayant une aventure avec le meunier père qui divorça pour l’épouser. Elle, qui avait toujours caché cette somme d’argent importante en faisant des heures de ménage dans une entreprise, investit beaucoup dans le moulin, tant physiquement que financièrement. Elie eut trois enfants, là-bas, au fin fond du Berry où elle vivait assez marginalement dans une vieille ferme qu’elle avait achetée, malheureusement aux deux noms : celui de son ami et elle-même alors que lui n’avait pas apporté le moindre centime. Elle se privait de bien des choses car son concubin écolo était très strict, surtout envers elle. Violette était mariée avec son mexicain et menait une belle vie de sénateur. Rose acheta une petite maison en banlieue parisienne. Toutes divorcèrent ou se séparèrent, élevant seules leurs enfants respectifs et sans aucune aide. Il était utopique d’espérer quoi que ce soit de la famille. Décidément le sort s’acharnait ! Toutes luttaient pour survivre le plus correctement possible. La seule qui n’ait pas eu d’enfant était Bout De Chou, son meunier étant d’un quart de siècle son aîné. Elle souhaita divorcer et fut obligée de fuir sur le continent, se rapprochant ainsi d’Anaïs qui lui trouva un logement décent. Avant de se rendre en région parisienne, elle avait demandé refuge à son tuteur. Son meunier la retrouva et fit les 1000 km avec la ferme préméditation de l’assassiner car il ne se voyait pas finir ses vieux jours tout seul. Il l’égorgea comme on égorge les moutons dans la montagne Corse. Dans la nuit du 8 au 9 avril 1983, Bout De Chou décéda, à 4h précisément. Elle avait 28 ans. Les quatre sœurs restantes durent subir l’atrocité du procès qui vous remet les photographies sous le nez, trois ans après le meurtre, sans oublier la reconstitution, l’autopsie, etc… enfin toute cette lourdeur de la justice en France. Il y avait décidément une tenace malédiction sur cette famille et toutes se demandaient « à qui le tour maintenant ? »

    Au bout de 25 ans après avoir renoncé à la succession, Elie reçut un courrier des affaires domaniales qui lui stipulait qu’elle pouvait désormais, avec ses sœurs, accepter à nouveau la succession, le délai étant devenu caduc. C’est la loi. Rose et Anaïs entamèrent les démarches, assez compliquées comme tout ce qui est administratif en France. Les affaires domaniales confièrent le dossier à un généalogiste. Elie était totalement opposée à cette démarche mais ne put rien faire, l’action était déjà engagée. Après de longues recherches pour voir s’il subsistait des créanciers, le généalogiste se servit bien en honoraires et seule Rose toucha son chèque. Plus qu’agacée et doutant des pratiques de Rose, Elie prit la route et se pointa à l’improviste chez le généalogiste. Elle squatta jusqu’à ce qu’il lui remette les trois chèques restant dus. Chacune toucha donc sa part, de ce qu’il restait… quelques pouillèmes qui ne leur permirent même pas de solder leurs dettes respectives. Elie avait bien raison : elles n’avaient pas besoin d’un spécialiste pour faire cette besogne, surtout qu’il omit de prendre en compte la maison de Saorra. Rose et Anaïs prirent contact avec le notaire de famille à Vernet-Les-Bains et ouvrirent le dossier pour régler enfin la succession de la maison. Des années de recherches en tous genres, des documents très difficiles à obtenir, des coups de fil, beaucoup de temps pour tourner en rond et ne pas avancer d’un chouia. A chaque fois qu’Anaïs pensait avoir soldé le dossier, Rose trouvait un nouvel argument à vérifier. Elle fit ainsi trainer l’affaire pendant de longues années, ce qui engendra des disputes entre les sœurs, des suspicions… Plus personne n’arrivait à se mettre d’accord et Violette, de son Mexique, ressassait le passé. Anaïs, convaincue que Rose faisait trainer car elle savait très bien qu’il faudrait payer le notaire, baissa les bras, ne voyant comment une issue favorable pouvait être possible et ne contacta plus le notaire. De là… silence radio ! Et les années s’écoulaient… A cette période des plus chaotiques, Anaïs se confia un peu à une très bonne amie rencontrée en Auvergne et qui était férue de généalogie. Cette amie lui fit la surprise de se rendre à Saorra lors de vacances en famille et envoya des photographies qu’Anaïs, fièrement, transmis à ses frangines. Elle déchanta bien vite lorsqu’Elie, jouant toujours les détectives, sema la pagaille s’imaginant je ne sais quel scénario. Ce fut un long interrogatoire « Qu’est venue faire cette fille à Saorra ? Dans quel but ? » Anaïs n’en croyait pas ses oreilles. C’est pour vous dire à quel point la mésentente était profonde. Jalousie ??...

     

    à suivre !


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