• Qui se cache derrière la porsche ?

    Par ariellea Poesie dans Articles populaires – L'Univers d'Arielle le 5 Novembre 2007 à 12:00
    Sans_jjcopie_2.jpg Heureusement, Fr… était là pour me remonter un peu le moral.
    FR…. est un parigot s’identifiant à un ch’ti http://www.chti.org/chti/index.php?PHPSESSID=f960a35487b450a792cd6a97a8f03d0f , mais il a de bonnes raisons que nous évoquerons plus tard.
    En 1999, j’étais son interface. Lui, était le pilote dans l’avion, côté Snecma. Moi, j’étais le co-pilote côté HISPANO-SUIZA. Nous travaillions au sein des moyens généraux et en fonctions partagées, c’est à dire que Snecma gérait les contrats pour nous.
    J’avais mis en place divers suivis et indicateurs, afin de mieux cerner l’avancement des travaux et, pour ce faire, nous nous réunissions Fr.. et moi, une fois par semaine. A nous deux, nous faisions une bande !
    Nos réunions en duo étaient un doux rêve ! Les yeux dans les yeux, nous tentions de balayer les nombreuses opérations des huit derniers jours et de trouver des solutions à celles encore en cours. Nos réunions s’éternisaient……..les après midi entiers devenaient trop justes ! Oh et puis zut à la fin ! Au diable les collègues qui zieutaient du coin de leurs mirettes… Nous étions heureux devant ce classeur de chantier.
    Seulement voilà, FR n’était pas libre http://www.grisy.net/article-4825711.html et avait même 3 enfants. Alors nous nous contentions de passer de bons moments au boulot.  Il était à dix mille lieues de s’maginer le bien qu’il me faisait ! Et j’étais, moi aussi, incapable de penser qu’il avait besoin de moi.
    Je ne me bloquais pas pour lui, pour autant.
    J’avais rendez vous avec un amoureux qui ne me plaisait pas. Mais bon ! Faute de grives, on mange des merles.
    Ce dernier étant en retard, j’ai décidé de ne pas l’attendre et me suis esquivée.
    Descendant en toute hâte les marches du Sacré cœur http://www.sacre-coeur-montmartre.com/ de ce Panam où j’adorais trainer mes guêtres, je prends plaisir à me promener par les rues en direction du parc Monceau http://www.paris.fr/portail/toutimages/Portal.lut?page_id=7198&document_type_id=5&document_id=28729&portlet_id=16652 .
    Au détour de cette vieille rue, entre « Blanche » http://www.paris.fr/portail/nb2007/Portal.lut?page_id=8022&document_type_id=5&document_id=32265&portlet_id=18514 et « Pigalle », une porsche s’arrête à ma hauteur. Son chauffeur me demande le boulevard de Malesherbes : « à vol d’oiseau, c’est par là », répondis je. On plaisante un peu, il m’invite à boire un verre.
    « Je ne vous connais pas, Monsieur ! »....là dessus, il me sort sa carte d’identité....je monte dans la porsche noire.
    « C’est quoi comme voiture ? » demandais je innocemment. Il me regarde un peu ébahi « c’est une porsche ! » (comme si tout le monde connaissait les belles voitures). Pour ma part, je me fiche pas mal de cet étalage de fortune !
    On cherche un café pour boire un verre. C’est dimanche et le quartier est plutôt résidentiel.... faut pas avoir soif un dimanche à Paris dans le 17ème ! !
    On échoue parc Monceau. Il boitait suite à un incident de badmington je crois.Alors on s’est vite assis sur un banc et on a discuté. Lorsqu’il m’a embrassée, j’ai fondu en larmes sans pouvoir contenir ma peine. Je manquais tellement de tendresse !
    Je lui ai demandé de me ramener à ma voiture. Il était déçu que je parte aussi vite (on est resté environ 2h ensemble ce jour là). On a échangé nos numéros de téléphone.
    Il m’a très vite appelée. Au début nous nous voyions à peu près une fois par semaine bien qu’il m’ait prévenue qu’il était très rarement disponible (il était directeur artistique dans un grand magazine). J’étais contente mais j’ai très vite tout gâché. Je lui ai trop montré mes sentiments et je pense qu’il a eu peur. C’était un célibataire endurci de 46 ans, sans enfants et pour cause ! je peux confirmer aujourd’hui ce que je pensais rapport à l’impuissance.
    Il s’occupait beaucoup de ses parents divorcés (son père avait refait sa vie mais pas sa mère).
    Pour en revenir à ses frayeurs, il a donc commencé à espacer les coups de fil, me posait des lapins et inventait des prétextes bidons auxquels je ne croyais pas du tout. Cela me faisait très mal mais je n’ai pas voulu le choquer. Alors je me suis effacée.
    Deux mois plus tard, il me rappelait. Nous avions depuis ce temps des relations plus amicales qu’amoureuses mais j’aimais bien.
    Son impuissance m’arrangeait. Nous nous sommes fréquentés 2 ans sans jamais faire l’amour : simplement flirté. Comme çà.. pas besoin de préservatif ni de contraception et ses caresses me faisaient beaucoup de bien. Je pouvais m’en contenter mais il ne l’a jamais compris : d’ailleurs nous n’avons jamais abordé le sujet.
    Ce mec ne m’a apporté que des rendez vous manqués et des invitations fuies parsemées de quelques lueurs d’affection…des élans mal controlés. Dommage qu’il n’ait pas su vivre avec son problème.
    Je l’aimais bien quand même mais commençais à me lasser. J’allais bientôt le faire game over !
    Fr… prenait de plus en plus de place dans mon cœur et c’est moi maintenant qui posais des lapins à Jo….

    ......160ème épisode..........à suivre........dans la série Biographie..................
    « Pas trop le temps !Chouette d'expo ! »

  • Commentaires

    1
    stella:0040:
    Mardi 6 Novembre 2007 à 12:00
    Les vacances touchent à leur fin. Je vais être plus dispo pour visiter tous mes blogs amis que j’ai beaucoup délaissé. Je vais aborder des sujets plus diversifiés même si mon péché mignon reste la politique et l’actualité, mais il pourra y avoir en ligne des recettes (foie gras, bûche de Noël par exemple)Je viendrai me ressourcer ici pour découvrir les nouveaux posts et y apporter un commentaire. Voilà, la vie du blog en somme !!!je te souhaite une bonne journée et t’envoie plein de bisous.
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